Dimanche 31 Juillet 2022 – La Flotte russe se dotera d'un nouveau missile hypersonique «dans les prochains mois» :
La Flotte russe se dotera «dans les prochains mois» d'un nouveau missile de croisière hypersonique Zircon qui «ne connaît aucun obstacle», a annoncé dimanche le président Vladimir Poutine , en pleine offensive russe en Ukraine.
La Flotte russe «est capable d'infliger une riposte foudroyante à tous ceux qui décideront de porter atteinte à notre souveraineté et liberté», a assuré M. Poutine, lors d'une parade navale à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), en soulignant que ses équipements militaires «font l'objet d'un perfectionnement permanent».
Il a cité notamment les «missiles hypersoniques ultramodernes Zircon qui ne connaissent aucun obstacle». «Leur livraison aux forces armées russes va commencer dans les prochains mois», a précisé M. Poutine.
Défendre la Patrie "est un devoir"
D'une portée maximale d'environ mille kilomètres, les missiles de croisière Zircon appartiennent à une famille de nouvelles armes développées par la Russie et que M. Poutine qualifie d'«invincibles». Leurs essais sont effectués depuis octobre 2020.
Selon Vladimir Poutine, la frégate Amiral Gorchkov sera le premier bâtiment russe à être équipé de ces missiles, alors que la zone de déploiement de ce navire sera choisie en fonction des «intérêts de sécurité de la Russie». «La Patrie est une notion sacrée pour nous tous, et la défendre est un devoir et le sens de la vie pour chacun de nous», a ajouté le maître du Kremlin.
M. Poutine a supervisé dimanche la parade navale à Saint-Pétersbourg qui a réuni plus de 40 navires et sous-marins et environ 3.500 militaires dans cette ancienne capitale impériale à l'occasion de la Journée de la Flotte russe, largement célébrée à travers le pays. A Sébastopol, en Crimée annexée par la Russie, les festivités ont cependant été annulées après une attaque au drone qui a visé dimanche matin l'état-major de la Flotte russe de la mer Noire faisant six blessés.
L'attaque a été imputée par les autorités locales aux «nationalistes ukrainiens», au moment où la Russie fait face à une contre-offensive ukrainienne dans la région de Kherson, située non loin de la Crimée. L'Ukraine a démenti son implication dans cette attaque.
Dimanche 31 Juillet 2022 – Joe Biden, de nouveau positif au Covid, se reconfine :
Le président américain Joe Biden a de nouveau été testé positif au Covid-19 samedi matin sans ressentir de symptômes, et va retourner à l'isolement pour «protéger» son entourage, a annoncé son médecin personnel dans une lettre diffusée par la Maison Blanche. Le président, qui est âgé de 79 ans, «a été testé positif samedi en fin de matinée selon un test antigénique» et «va reprendre des mesures strictes de confinement», a écrit le Dr Kevin O'Connor, selon lequel les cas de «rebond» de positivité peuvent se produire chez les personnes traitées au Paxlovid, la pilule anti-Covid de Pfizer.
M. Biden a lui-même tweeté pour annoncer la nouvelle. «Les amis, j'ai de nouveau été testé positif au Covid. Cela arrive à une petite minorité de personnes. Je n'ai pas de symptômes mais je vais m'isoler pour la sécurité de tous ceux autour de moi», a-t-il écrit. «Je travaille toujours et je serai bientôt de retour sur la route», a encore dit celui qui devait se rendre dans le Michigan le 2 août pour s'exprimer sur une loi débloquant 52 milliards de dollars de subventions pour relancer la production de semi-conducteurs aux Etats-Unis.
Ce déplacement - tout comme un autre à Wilmington dans le Delaware - n'aura pas lieu pour le moment, a indiqué l'exécutif américain, et le président restera à l'isolement à la Maison Blanche jusqu'à ce qu'il soit testé négatif.
Sous observation
Comme M. Biden avait été testé négatif mardi soir, mercredi matin, jeudi matin et vendredi matin, «il s'agit bien d'une positivité de rebond», selon le médecin de M. Biden. «Le président n'a pas ressenti de résurgence des symptômes et continue de se sentir tout à fait bien», a-t-il ajouté. «Il n'y a donc aucune raison de reprendre le traitement à ce stade», mais M. Biden, le président le plus âgé jamais élu aux Etats-Unis, restera sous observation, a-t-il poursuivi.
M. Biden avait été testé positif le 21 juillet avec des «symptômes très légers» et est sorti de son confinement mercredi, après des tests négatifs. Le président, pleinement vacciné et qui a reçu deux doses de rappel, tient à «protéger tous ceux (...) qui doivent travailler près de lui», qu'il s'agisse du personnel de la Maison Blanche, de ses gardes du corps ou de son entourage, a conclu le Dr O'Connor.
Le Paxlovid est un traitement antiviral qui agit en diminuant la capacité du virus à se répliquer, freinant ainsi la progression de la maladie. Il doit être pris dans les premiers jours après l'apparition des symptômes pour être efficace. Il est recommandé aux Etats-Unis pour les personnes à risque de développer un cas grave de la maladie, une catégorie dans laquelle entre le président américain en raison de son âge.
Le prédécesseur de Joe Biden, le républicain Donald Trump, avait annoncé le 2 octobre 2020 sur Twitter avoir été testé positif au Covid-19. Il avait été évacué par hélicoptère de la Maison Blanche vers l'hôpital militaire de Walter Reed, et y avait été soigné pendant trois nuits.
Dimanche 31 Juillet 2022 – Ukraine : Zelensky appelle la région de Donetsk à évacuer, attaque au drone sur la Crimée :
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les habitants de la région de Donetsk à évacuer pour échapper à la «terreur russe» et aux bombardements sur ce territoire de l'est du pays, largement sous contrôle de Moscou, tandis qu'une attaque inédite au drone a visé dimanche l'état-major de la Flotte russe de la mer Noire en Crimée.
«Une décision gouvernementale a été prise sur l'évacuation obligatoire de la région de Donetsk», a déclaré M. Zelensky dans une adresse vidéo samedi soir. «S'il vous plaît, évacuez», a-t-il demandé. «Plus les habitants quittent la région de Donetsk maintenant, moins l'armée russe tuera de personnes». «A ce stade de la guerre, la terreur est la principale arme de la Russie», a-t-il martelé.
La vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk avait précédemment annoncé l'évacuation obligatoire pour toute la population du Donetsk, l'une des deux régions administratives du bassin industriel du Donbass où la Russie gagne du terrain. Elle avait motivé cette décision, dans des déclarations à la télévision, par la destruction des réseaux de gaz et l'absence de chauffage l'hiver prochain dans la région.
"On a entendu de puissantes explosions"
Au moins 200.000 civils vivent encore dans les territoires de la région de Donetsk qui ne sont pas sous occupation russe, selon une estimation des autorités ukrainiennes. «Au total, il y a actuellement environ 52.000 enfants dans la région de Donetsk. Les policiers expliquent aux parents que l'évacuation implique de fournir un logement et d'apporter toute l'aide nécessaire», a précisé la police nationale, chargée de l'opération.
Les frappes russes sur les villes de la région font pratiquement tous les jours des victimes dans la population civile. Dans la nuit de samedi à dimanche, l'armée ukrainienne a fait état de frappes d'artillerie russes notamment à Bakhmout et Kramatorsk, près de la ligne de front.
Sur le front sud, dans la nuit de samedi à dimanche, la ville de Mykolaïv a été lourdement frappée par des bombardements, «probablement les plus forts jamais survenus», selon son maire. «On a entendu de puissantes explosions entre 1h et 5h du matin. Des bâtiments résidentiels ont été endommagés. Plusieurs incendies se sont déclarés sur les sites touchés», a précisé Oleksandr Senkevych sur Telegram.
Dimanche matin, le gouverneur de la ville de Sébastopol, dans la péninsule de Crimée annexée par Moscou, a fait savoir que l'état-major de la Flotte russe de la mer Noire avait été attaqué à l'aide d'un drone, faisant état de cinq blessés. «Ce matin, les nationalistes ukrainiens ont décidé de nous gâcher la Journée de la Flotte russe» célébrée en Russie dimanche, a écrit Mikhaïl Razvozjaïev sur Telegram.
Il a précisé qu'un drone s'était posé dans la cour de l'état-major de la Flotte et avait explosé, faisant cinq blessés parmi les employés de l'état-major. Toutes les festivités liées à la Journée de la Flotte russe «ont été annulées pour des raisons de sécurité», a annoncé M. Razvojaïev.
De vastes célébrations sont prévues à l'occasion de cette fête à travers la Russie, avec notamment une parade navale à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), qui doit être supervisée par le président Vladimir Poutine.
Les prisonniers torturés et exécutés
Vendredi, le bombardement d'un baraquement abritant des soldats ukrainiens prisonniers à Olenivka, en territoire occupé par les Russes dans la région de Donetsk, a fait une cinquantaine de morts. Un «crime de guerre russe délibéré», selon M. Zelensky. Le chargé des droits humains ukrainien Dmytro Loubinetsk a annoncé samedi avoir demandé à la Croix-Rouge et à la Mission de surveillance des droits de l'homme des Nations unies, qui a supervisé en mai la reddition négociée avec les Russes des défenseurs de l'usine d'Azovstal à Marioupol (sud-est), de se rendre à Olenivka.
Après de longues semaines de siège et de résistance sur le site sidérurgique, environ 2.500 combattants ukrainiens s'étaient rendus et Moscou avait fait savoir qu'ils seraient incarcérés à Olenivka. «Quand les défenseurs d'Azovstal avaient quitté l'usine, l'ONU et le CICR avaient agi en garants de la vie et de la santé de nos soldats», a déclaré vendredi soir M. Zelensky, en appelant l'ONU et la Croix-Rouge à «réagir».
Le Comité d'enquête russe avait annoncé vendredi le bombardement d'Olenivka, affirmant que les forces ukrainiennes avaient elles-mêmes «tiré sur la prison où sont détenus les membres du bataillon Azov, utilisant des projectiles américains du système Himars». L'état-major ukrainien a balayé ces accusations, affirmant qu'il s'agissait pour les forces russes ou séparatistes de «camoufler les tortures de prisonniers et les exécutions» qui avaient été «perpétrées».
Selon le renseignement ukrainien, l'attaque «a été réalisée par des mercenaires de la division Wagner», compagnie russe de mercenaires dont les hommes ont été accusés de crimes en Syrie et en Afrique notamment. Quant au chargé des droits humains ukrainien Dmytro Loubinetsk, il a affirmé que selon l'analyse de la vidéo russe, seul élément disponible à ce stade, «l'explosion s'est produite à l'intérieur» du baraquement et non après un bombardement.
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé samedi avoir suspendu ses livraisons de gaz à la Lettonie. Il avait déjà réduit drastiquement cette semaine ses livraisons à l'Europe via le gazoduc Nord Stream, officiellement en raison de la maintenance d'une turbine.
Dimanche 31 Juillet 2022 – Gabriel Attal : «J’aime bien négocier. On passe la moitié de son temps au Parlement et j’adore ça» :
Porte-parole du gouvernement, il avait le sens de la formule. Maintenant, au budget, il doit faire jongler les nombres.
Le premier soir, à peine sa nomination annoncée, ils l’ont accompagné («On aurait dit les Tuche», a gentiment plaisanté sur leur passage un membre du cabinet). Une file indienne : sa mère, son beau-père, ses deux sœurs, sa tante et son jeune cousin découvrant à ses côtés le cinquième étage de Bercy, celui du ministère des Comptes publics. Dans son bureau, ils ont admiré la vue circulaire sur les eaux grises de la Seine, examiné le meuble chantourné sur lequel Cambacérès aurait rédigé le Code civil, et observé les quatre fauteuils raides tendus de soie verte, songeant peut-être, en ce 20 mai, à toutes les personnalités politiques – Fabius, Juppé, Sarkozy, Pécresse et Darmanin, entre autres – qui l’ont précédé dans ce décor pompier.
Sa famille repartie, Gabriel Attal s’est mis au travail. Premiers jours bûcheurs. Surtout en imposer d’emblée à ses cinq directeurs d’administration – trésor, budget, douanes, Tracfin , Direction générale des finances publiques –, puissantes cervelles rompues à la voltige budgétaire, et montrer à cette élite de la très haute fonction publique que c’est lui, 33 ans, diplômé de Sciences po ayant renoncé à préparer l’Éna (il rédigeait des fiches pour la campagne de François Hollande sous la houlette de Marisol Touraine , la mère d’une de ses copines de l’École alsacienne), qui décide désormais. Maîtriser d’urgence une colonne de dossiers rangés dans des chemises bleues, la déclinaison de toute la gestion budgétaire et comptable publique, l’argent qui entre et celui qui sort des caisses de l’État, des milliers de chiffres qu’il a lus en prenant des notes dans un carnet Leuchtturm. Puis recevoir un à un la quinzaine de ministres de plein exercice, chacun réclamant plus d’argent, alors que seuls «deux budgets sont prioritaires, celui de l’Éducation nationale et celui de la Santé».
Sur son bureau, une boîte de chocolats de la maison Trogneux
Tandis que le ministre préparait son premier budget rectificatif, l’inflation a pris ses aises, caracolant aujourd’hui autour de 6%, l’euro s’est effondré, et voici que la récession menace à son tour. Dans ces conditions extrêmes, pas commode de rédiger une équation où soient tout à la fois adoucie la facture énergétique des Français, tempérés les effets de l’envolée des prix et maîtrisée la dette abyssale, dont les seuls intérêts amputeront cette année nos finances publiques de 17 milliards. Des comptes de l’État en si mauvaise santé que la Cour des comptes et le Haut Conseil des finances publiques ont chacun mis en garde contre leurs faiblesses endémiques. Aspirant la cigarette électronique serrée dans son poing, Gabriel Attal assure, crâne, savoir comment contenir les trous de la tirelire. Côté budget, «nous avons deux lignes rouges : on n’augmente pas les impôts, on baisse les déficits». Côté pouvoir d’achat, «le “quoi qu’il en coûte”, c’est fini. On passe au combien ça coûte. Nous mettons en place des dispositifs temporaires d’aides ciblées». Après avoir dépensé 25 milliards d’euros pour soutenir le porte-monnaie des Français depuis l’automne, Bercy en dépensera encore 20, soit un des plus gros paquets d’Europe, mais en rétrécissant l’arrosoir, désormais dédié aux revenus les plus modestes. «Prenons la remise de 30 centimes sur le litre d’essence. Est-ce juste que celle-ci profite autant au type qui part en week-end à Deauville en 4x4 qu’à l’infirmière qui prend tous les jours sa Twingo pour aller bosser?» observe l’ancien porte-parole du gouvernement.
Cette semaine, il devra convaincre l’Assemblée que le budget 2022 mérite d’être voté. Une gageure, vu l’absence de majorité. Et, pour le néophyte argentier, un sacré rodéo en vue. «C’est un moment de vérité, un baptême du feu, admet-il. Nous devrons faire des pas, mais ce ne sera pas simple quand se présenteront à nous des lignes politiques diamétralement opposées. Nous devrons convaincre parce que nous avons les meilleurs arguments plutôt que le surnombre.» Certes! Sauf que cela a fort mal commencé. Un amendement accordant 120 millions d’euros aux départements a été adopté par une addition de votes Nupes, RN, LR et même du groupe Horizons pourtant allié de la majorité. À défaut d’avoir le temps d’accomplir ses deux joggings hebdomadaires, vitesse moyenne de 12 km/h, Gabriel Attal dit se réjouir de livrer cette bataille parlementaire. Il assure que c’est pour elle, précisément, qu’il avait envie de devenir ministre du Budget. «J’aime bien négocier. Je voulais un ministère technique, et le Budget est à la fois technique et très politique. On passe la moitié de son temps au Parlement et j’adore ça.»
Dimanche 31 Juillet 2022 – 3.000 «étrangers délinquants» expulsés en deux ans, selon Gérald Darmanin :
Quelque 3.000 «étrangers délinquants» ont été expulsés en deux ans du territoire national, a déclaré samedi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, en visite à Lyon. «À la demande du Président de la République, depuis deux ans, on a expulsé 3.000 étrangers délinquants», a-t-il dit lors d'un point de presse à la préfecture du Rhône, sans préciser les nationalités ni les faits reprochés.
«C'est une augmentation sans précédent (...) et on doit continuer à le faire», a ajouté le locataire de la place Beauvau, en visite dans la capitale des Gaules pour inaugurer un centre de rétention administrative (CRA) ouvert depuis janvier et annoncer l'ouverture d'un second centre pour début 2023, ce qui portera le nombre de places disponibles dans l'agglomération à 280.
Le ministre a également évoqué son souhait de procéder à la rentrée à des «changements législatifs» à propos des procédures d'expulsion. «À partir de janvier, quand un policier va interpeller un étranger en situation irrégulière, il pourra le mettre au CRA pendant trois mois pour trouver le moyen de l'expulser dans son pays», a-t-il indiqué.
"Ce n'est pas de ministre dont nous avons besoin mais de plus d'effectif"
Samedi après-midi, M. Darmanin a échangé avec des riverains de la Guillotière, un quartier populaire du centre de Lyon. Il a aussi rencontré les trois policiers qui avaient été agressés dans ce quartier le 20 juillet au soir, alors qu'ils tentaient d'interpeller une personne suspectée de vol, au milieu d'une foule qui les a violemment pris à partie.
Vendredi soir, un policier de la Bac a été percuté et traîné par un homme en scooter refusant d'obtempérer. Le suspect, qui était alcoolisé, a été interpellé et placé en garde à vue. Le policier a quatre jours d'interruption temporaire de travail. Lors de sa visite, le ministre a multiplié les critiques sur la politique du maire écologiste de Lyon Grégory Doucet, notamment en matière de sécurité.
Ce dernier, qui s'est déplacé à la Guillotière vendredi, a fait savoir qu'il n'assisterait pas au déplacement ministériel : «Ce n'est pas de ministre dont nous avons besoin mais de plus d'effectif», a-t-il tweeté vendredi en demandant 300 policiers nationaux nets en plus.
M. Darmanin, qui propose de rencontrer le maire en septembre, a martelé qu'il «y a eu plus de 100 policiers» supplémentaires à Lyon «depuis que je suis ministre», une «nouvelle CRS à demeure» ainsi que «200 policiers de la PAF» (police aux frontières) qui arriveront en janvier 2023.
Dimanche 31 Juillet 2022 – Un Américain remporte 1,33 milliard de dollars à la loterie :
C'est l'un des plus gros gains de l'histoire de la loterie américaine : un ticket gagnant a remporté le jackpot vendredi soir, soit plus de 1,33 milliard de dollars, ont annoncé samedi les organisateurs. «Joueurs du Mega Millions, vérifiez vos tickets ! Nous avons un gagnant (...) dans l'Illinois. Restez à l'écoute pour plus de détails !», a tweeté la loterie de cet Etat du centre-est. «Nous sommes impatients de savoir qui a gagné et espérons féliciter le gagnant bientôt!», a renchéri dans un communiqué Pat McDonald, un responsable de Mega Millions.
Le gros lot avait d'abord été estimé à 1,28 milliard de dollars, mais «la valeur finale a été supérieure à l'estimation», sur la base des ventes réelles, a expliqué Mega Millions. Le 1,337 milliard de vendredi représente ce que l'heureux gagnant obtiendrait s'il acceptait d'étaler le paiement sur 30 ans. S'il souhaitait recevoir son prix en une seule fois, il ne recevrait «que» 780 millions - dont une partie serait ensuite prélevée par les impôts - selon une estimation de Mega Millions.
Le jackpot de cette loterie n'a cessé de croître depuis plus de trois mois, tout comme les rêves de fortune de ses joueurs, personne n'ayant réussi à deviner les six bons numéros lors de la trentaine de tirages précédents. Les chances de remporter cette somme mirobolante n'étaient que de une sur près de 303 millions.
Le plus important gain jamais remporté s'élève à 1,586 milliard de dollars. Il avait été gagné en janvier 2016 dans l'autre grande loterie américaine, Powerball, mais le butin avait été partagé entre trois vainqueurs.
Dimanche 31 Juillet 2022 – Céréales ukrainiennes: un premier navire pourrait partir lundi, selon Ankara :
Un accord signé entre les belligérants doit permettre à l'Ukraine d'exporter ses réservées de blé. Un moyen de lutter contre le risque d'une crise alimentaire.
Le porte-parole de la présidence turque a affirmé dimanche qu'il y a «une haute probabilité» qu'un navire transportant des céréales ukrainiennes puisse quitter lundi matin le port d'Odessa, en Ukraine, selon les termes d'un accord trouvé le 22 juillet avec la Russie. «Il y a une forte probabilité qu'un premier bateau puisse partir demain matin si tout est réglé d'ici ce soir», a affirmé Ibrahim Kalin, lors d'une interview à la chaîne privée Kanal 7. Ce dernier a cependant précisé qu'il reste encore «un ou deux sujets à régler dans les négociations avec les Russes». «Les préparatifs sont arrivés à un point qui permettrait le départ des navires du port d'Odessa. Ces derniers ont été chargés, mais il faut une bonne coordination logistique», a-t-il ajouté.
La reprise des exportations a aussi été évoquée dans un entretien entre le ministre turc de la Défense et les ministres ukrainiens de la Défense et de l'Infrastructure, a annoncé Ankara dimanche. «Il est projeté de débuter le transport dans les plus brefs délais», a affirmé le ministère turc dans un communiqué.
Atténuer la crise mondiale
Le Centre de coordination conjointe (CCC), chargé du contrôle des exportations de céréales ukrainiennes via la mer Noire, a été officiellement inauguré mercredi à Istanbul conformément aux accords signés le 22 juillet. L'accord pour lever le blocus - le premier texte significatif impliquant les deux parties depuis le début du conflit - vise à atténuer une crise alimentaire mondiale qui a vu les prix monter en flèche dans certains des pays parmi les plus pauvres au monde.
Le CCC doit immatriculer et suivre les navires marchands qui participeront aux convois, assurer leur suivi via internet et par satellite, faire inspecter les bateaux au moment du chargement dans les ports ukrainiens et à leur arrivée dans les ports turcs.
Dimanche 31 Juillet 2022 – «Fort danger» d'incendies dans le sud et températures en hausse partout en France :
Météo-France avertit sur le risque d'un «très fort danger d'incendies» en zone méditerranéenne dimanche, à cause des vents et de températures élevées qui monteront partout en France, allant jusqu'à 37° dans le sud-est.
Dans son bulletin, Météo-France alerte d'un risque de «très fort danger d'incendies en zone méditerranéenne (Occitanie, Provence et Corse)», lié au régime de vents (mistral et tramontane) «assez forts» et aux «conditions restant très chaudes et sèches sur une végétation de plus en plus sensible».
Le mercure atteindra dimanche 30 à 37 degrés dans le sud-est, jusqu'à 34 à 35 degrés en Occitanie, selon Météo-France. Sur le littoral de la Manche, les maximales seront comprises entre 20 et 26 degrés.
Une sécheresse historique en juillet
Les températures devraient continuer de monter lundi dans le sud-est, jusqu'à 39°. «Une nouvelle vague de chaleur se met en place sur la France avec des températures pouvant dépasser les 35°C de manière généralisée dès lundi au sud d'une ligne Bordeaux-Lyon», a souligné vendredi Météo-France, interrogée par l'AFP. «Elle peut s'installer plusieurs jours sur le quart sud-est du pays», ajoute Météo-France, qui précise qu'il subsiste de l'«incertitude» après mercredi.
Une carte de Météo-France montrant la tendance des températures maximales entre lundi et mercredi indique que le thermomètre pourrait grimper jusqu'à 36 et 39°C dans le Sud-Est jusque vers la vallée du Rhône, entre 36 et 39°C mardi dans le Sud-Ouest, puis entre 36 et 38°C mercredi dans l'Est dans une zone allant de l'Alsace à la région lyonnaise.
A Paris, les températures atteindront 30 à 34°C. Elles resteront inférieures à 30°C vers la Bretagne et la Manche.
La France a déjà connu une vague de chaleur précoce en juin et sort d'une deuxième qui a duré du 12 au 25 juillet, avec plusieurs incendies, notamment en Gironde où près de 21.000 hectares de forêt ont été détruits. Cette dernière «constitue désormais la 45ème vague de chaleur recensée depuis 1947», «la troisième la plus intense, avec un pic de l'indicateur thermique national à 28,0°C le 18 juillet» et «la cinquième la plus longue», selon le site internet de Météo-France.
Ces températures élevées se doublent d'une sécheresse historique en juillet.
Dimanche 31 Juillet 2022 – Elon Musk prévoit de contre-attaquer en justice contre Twitter :
Elon Musk , qui est poursuivi par Twitter devant la justice américaine pour avoir renoncé à son engagement d'acquérir le réseau social, a contre-attaqué vendredi en déposant une plainte contre le réseau social devant un tribunal du Delaware, selon un document juridique. Cette plainte déposée dans un document de 164 pages de façon «confidentielle» n'est pas encore accessible au public, selon un avis de la Delaware Court of Chancery, un tribunal spécialisé en droit des affaires, en charge du dossier.
Elle devrait cependant bientôt être rendue publique, les règles du tribunal exigeant que M. Musk en soumette une version publique, une fois expurgée des secrets industriels ou d'autres informations sensibles qu'elle pourrait contenir. Dans ce qui promet d'être une escalade de batailles juridiques, le patron de Tesla a déposé sa contre-plainte peu après que la juge supervisant le procès intenté par Twitter a décidé de la date du début des hostilités, fixée au 17 octobre.
L'une des demandes d'Elon Musk porterait sur l'allégation selon laquelle Twitter aurait menti sur son nombre d'utilisateurs monnayables après avoir accepté son offre d'achat, croit savoir par ailleurs le Wall Street Journal. Elon Musk avait annoncé en avril son intention de racheter le réseau social pour 44 milliards de dollars mais avait finalement déclaré début juillet qu'il mettait fin à l'accord au motif que la société basée à San Francisco aurait, selon lui, menti sur la proportion de comptes automatisés et de spams sur sa plateforme.
Twitter avait déposé plainte le 12 juillet devant un tribunal du Delaware (nord-est) pour contraindre l'homme le plus riche au monde à honorer son engagement de rachat. Le réseau social, qui affirme que moins de 5% de ses utilisateurs actifs sont inauthentiques, cherche à faire respecter l'accord ou a obtenir des indemnités de ruptures, estimées à un milliard de dollars. Elon Musk s'était engagé à offrir 54,20 dollars par action de Twitter.
Mais entre la baisse générale du marché boursier ces derniers mois, la chute des recettes publicitaires qui affecte le réseau social et les critiques du milliardaire sur la place publique, le titre de Twitter s'était rapidement écroulé pour tomber à autour de 32 dollars le 11 juillet, veille de sa plainte contre Elon Musk. Il cotait 41,61 dollars vendredi.
Dimanche 31 Juillet 2022 – Dissolution du Conseil scientifique : les deux regrets de Jean-François Delfraissy sur la crise sanitaire :
Né avec la pandémie de Covid-19 sous l'impulsion du président Emmanuel Macron, le Conseil scientifique sera dissous dimanche. En plus de deux ans et demi d'action, les scientifiques de cette organisation consultative se sont réunis plus de 300 fois. Faisant office de boussole du gouvernement, ils ont éclairé le ministère de la Santé sur diverses thématiques liées à la situation sanitaire, en rendant 90 avis. La petite dizaine de membres tire désormais sa révérence. Dans les colonnes du Parisien ce samedi, le président du Conseil Jean-François Delfraissy dresse l'ultime bilan.
« Soulagé » de quitter ce poste , l’immunologue se dit ravi du « renouvellement » annoncé avec l'arrivée d'un nouveau comité « adapté aux prochaines crises sanitaires ». Il avoue également ressasser avec amertume deux points inhérents à la gestion de la crise.
« On aurait pu... »
Se livrant à cœur ouvert, Jean-François Delfraissy concède avoir un premier regret « profond » lié à l'isolation des personnages âgées en Ehpad. « Ça me suivra tout au long de ma vie. En juin 2020, lors du déconfinement dans les Ehpad, on a mis la santé avant tout, au détriment, peut-être, d’une forme d’humanité (après un mois et demi, les visites ont été réautorisées, mais sans la possibilité d’avoir un contact physique), ce qui a entraîné des syndromes de glissement, des personnes âgées qui se laissaient mourir d’ennui », explique le professeur de médecine.
Au plus fort de la pandémie de Covid-19, le Conseil scientifique avait soumis l'idée d'un comité citoyens, pour requérir l'avis des Français. « Nous avons demandé de créer un comité, ça ne s’est pas fait. On aurait pu, par exemple, interroger les parents sur la réouverture des écoles », déplore celui qui abandonnera dans quelques heures son fauteuil de président. Des leçons à tirer pour le prochain comité ?
Dimanche 31 Juillet 2022 – Crimée: attaque au drone contre l'état-major de la flotte russe de la mer Noire, cinq blessés :
C'est la première fois que les autorités russes font état d'une telle attaque depuis le début de leur offensive en Ukraine le 24 février.
Une attaque au drone a visé dimanche l'état-major de la Flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, faisant cinq blessés, a indiqué le gouverneur de cette ville de la péninsule annexée de Crimée, Mikhaïl Razvojaïev. «Ce matin, les nationalistes ukrainiens ont décidé de nous gâcher la Journée de la Flotte russe» célébrée en Russie dimanche, a écrit Mikhaïl Razvojaïev sur Telegram. Il a précisé qu'un drone s'était posé dans la cour de l'état-major de la Flotte et fait état de cinq blessés parmi les employés de l'état-major.
Toutes les festivités liées à la Journée de la Flotte russe «ont été annulées pour des raisons de sécurité», a annoncé Mikhaïl Razvojaïev, en demandant aux habitants de Sébastopol de ne pas quitter leur domicile «si possible». De vastes célébrations sont prévues à l'occasion de cette fête à travers la Russie, avec notamment une parade navale à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), qui doit être supervisée par le président Vladimir Poutine.
Dans les tous premiers jours de son offensive contre l'Ukraine, la Russie a conquis une partie du sud ukrainien, notamment la région de Kherson, située non loin de la Crimée annexée en 2014.
Ces dernières semaines, les forces ukrainiennes sont repassées à l'offensive dans le sud pour reprendre ces territoires perdus et ont connu certains succès.
Mercredi, des frappes ukrainiennes ont partiellement détruit un important pont de Kherson, ville occupée par les forces russes.
Dimanche 31 Juillet 2022 – Burkini à Grenoble : la polémique relancée :
Malgré l'interdiction du burkini dans les piscines de Grenoble (Isère), confirmée par le Conseil d'État, des femmes s'y sont baignées en maillot couvrant ce jeudi, dénonce un élu d'opposition. La mairie dit, elle, respecter la dernière décision de justice.
Il aura fallu à peine plus d'un mois pour que la polémique soit relancée. Malgré l'interdiction du port du burkini (maillot de bain islamique couvrant) dans les piscines municipales de Grenoble (Isère), confirmée par le Conseil d'État le 21 juin dernier, une nouvelle «opération burkini» a eu lieu, ce jeudi, à la piscine Jean Bron, à l'appel du syndicat des femmes musulmanes, rapporte France Bleu Isère. Or, la mairie - dont l'édile Éric Piolle défend bec et ongles le port du burkini - aurait sciemment autorisé certaines de ces nageuses à se baigner en maillot intégral.
Selon France Bleu Isère, un petit groupe de femmes serait arrivé à 10h30 jeudi à la piscine en plein air Jean Bron. Le personnel leur a demandé de patienter dans les vestiaires, le temps de prendre des informations auprès de la mairie. Toujours selon l'antenne régionale, après contrôle des agents, deux femmes auraient été refoulées, mais quelques-unes auraient pu se baigner avec un maillot intégral, de la tête aux pieds, soit bien en dessous des mi-cuisses. Selon le cabinet du maire, interrogé par France Bleu, «toute personne avec un tel maillot est admise, quelle que soit la longueur du vêtement». Une interprétation ne semblant pas prendre en compte la décision récente du Conseil d'État.
Le Parisien précise pour sa part qu'il s'agissait de six Grenobloises, la plupart adhérentes du Syndicat des femmes musulmanes, et rapporte également la présence d'un homme, permanent de l'Alliance citoyenne - d'où est issu ce syndicat - qui milite activement pour l'autorisation du port du burkini. L'association se défend d'avoir mené une action délibérée, mais un appel aurait été lancé en interne, sans convier les médias. Selon le quotidien, trois femmes auraient pu se baigner en «maillot couvrant, ajusté près du corps et conçu pour la baignade», et une quatrième en monokini (topless).
Le procureur de la République et le préfet saisis
«Éric Piollepiétine la loi, défie la décision du conseil d'État et démontre qu'il fera tout pour permettre à l'islamisme de s'afficher dans le service public», a dénoncé jeudi l'élu d'opposition et ancien maire Alain Carignon dans un communiqué à France Bleu Isère. Avant d'annoncer, sur Twitter, demander la suspension du maire «en application de la loi séparatisme».