Mercredi 18 Août 2021 - Le point du coronavirus le 17 août au soir :
Près de 2.000 malades du Covid-19 étaient hospitalisés dans des services de soins critiques mardi, un niveau qui n'avait plus été atteint depuis la mi-juin, selon des données des autorités sanitaires. Au total, 1.953 malades du Covid-19 occupaient des lits de réanimation, au même niveau que le 15 juin, contre 1.908 la veille. Les autorités ont dénombré 245 nouveaux entrants en réanimation au cours des 24 dernières heures, davantage que la veille (178) ou que la moyenne des jours précédents.
Un nombre important de ces hospitalisations en soins critiques se concentre dans le sud de l'Hexagone, en région parisienne, en Guadeloupe et en Martinique. Dans l'ensemble, tous services confondus, 10.219 lits d'hôpitaux étaient occupés par des malades du Covid mardi, et 1.075 nouveaux entrants recensés.
D'une manière générale, 28.114 nouveaux cas de Covid ont été détectés mardi en France, pour un taux de positivité des tests s'élevant à 3,4%, selon Santé Publique France. Côté vaccination, le ministère de la Santé fait état mardi de "46.714.974 personnes (ayant) reçu au moins une injection (soit 69,3% de la population totale) et 39.789.184 personnes (ayant) désormais un schéma vaccinal complet (soit 58,9% de la population totale)". En dépit d'un ralentissement des prises de rendez-vous, le gouvernement maintient son objectif de 50 millions de vaccinés avec une première dose à la fin août, qu'il juge "atteignable" grâce à un "effet rebond" escompté à l'approche de la rentrée. Depuis le début de l'épidémie, le coronavirus a fait 112.943 morts en France, dont 86.368 à l'hôpital.
Mercredi 18 Août 2021 - Attal assure que "la France accueillera, comme chaque année, des milliers d'Afghans" :
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a assuré mercredi que "la France accueillera, comme chaque année, plusieurs milliers d'Afghans" et regretté "l'instrumentalisation politique" des propos d'Emmanuel Macron sur d'éventuels "flux migratoires irréguliers". "La France prendra sa part, elle accueillera comme elle le fait déjà. Chaque année, vous avez plusieurs milliers d'Afghans qui reçoivent l'asile dans notre pays parce qu'ils fuient les persécutions et la guerre", a appuyé M. Attal lors d'un déplacement à Brignoles (Var). La France a évacué dans la nuit de mardi à mercredi de Kaboul vers Abou Dhabi 216 personnes dont 184 Afghans "de la société civile en besoin de protection", attendus à Paris dans la journée.
Gabriel Attal a assuré que la France "sera au rendez-vous" et "répondra à son devoir de solidarité et d'humanisme". "Mais ce serait mentir aux Français que de ne pas dire qu'il faut organiser ces choses-là, au niveau européen et au niveau international", a-t-il tenu à dire. Il a plaidé, comme Emmanuel Macron lundi, en faveur d'une "initiative internationale" pour une "répartition des demandeurs d'asile", sans préciser combien d'Afghans la France s'attendait à accueillir dans les prochaines semaines. Gabriel Attal a par ailleurs déclaré "regretter l'instrumentalisation politique de propos tronqués, de bouts de phrases, qui est faite par certains responsables politiques" des propos d'Emmanuel Macron.
Le chef de l'Etat avait assuré, lundi lors d'une allocution télévisée, que "la France fait et continuera de faire son devoir pour protéger celles et ceux qui sont les plus menacés". Avant d'ajouter: mais "nous devons anticiper et nous protéger contre les flux migratoires irréguliers importants qui mettraient en danger ceux qui les empruntent et nourriraient les trafics de toute nature". Ces déclarations ont suscité l'indignation de nombreuses figures de l'opposition à gauche et de plusieurs associations. L'Elysée a répliqué en assurant que "nous n'avons pas du tout à rougir car nous sommes l'un des pays qui accueillent le plus d'Afghans et qui leur donnent le plus de protection".
Depuis 2018, la France reçoit quelque 10.000 demandes d'asile d'Afghans pour un total d'environ 50.000 pour l'ensemble des pays de l'Union européenne. L'Ofpra (l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides), qui a traité 8.200 dossiers depuis le début de l'année, accorde la demande de protection dans 64% des cas, un chiffre qui atteint 89,9% après examen des recours, contre une moyenne de 63% sur l'ensemble de l'UE, selon les chiffres donnés par la présidence française. Emmanuel Macron a lui-même répondu aux critiques, mardi soir à Bormes-les-Mimosas, en déclarant: "On gagnera tous beaucoup d'énergie et de temps à ce que tous ceux qui passent leur journée à commenter prennent onze minutes de leur temps pour écouter ce que j'ai dit".
Mercredi 18 Août 2021 - Afghanistan: Jean-Yves Le Drian et l'espoir d'un "gouvernement vraiment inclusif et représentatif" :
Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian espère que les talibans arrivés au pouvoir par les armes à Kaboul fassent «preuve» de leur nouvelle respectabilité.
Faut-il quitter l'Afghanistan aux mains des talibans ou continuer à y exercer une représentation diplomatique ? L'Elysée n'a toujours pas décidé du maintien ou non de l'ambassade de France à Kaboul, qui dépendra de l'évolution de la situation après la prise du pouvoir par les talibans. Pour le moment, l'ambassade reste opérationnelle même si elle a été délocalisée à l'aéroport de Kaboul, où l'ambassadeur David Martinon et son équipe gèrent les opérations d'évacuation des derniers ressortissants français et des Afghans ayant travaillé pour la France.
Dans ce contexte d'incertitude, "il est trop tôt pour fixer le niveau de représentation" de la France à l'avenir, a précisé l'Elysée, alors que de nombreux pays ont évacué leur personnel diplomatique après l'entrée des talibans dans la capitale afghane.
Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a pour sa part estimé sur RTL qu'il revenait aux talibans de "faire la preuve" de leur nouvelle respectabilité. "Nous souhaitons simplement que ce nouveau pouvoir montre qu'il a changé par rapport aux talibans de la fin des années 90, c’est-à-dire qu'il rejette le terrorisme, qu'il n'accueille pas Al-Qaïda", a-t-il ajouté, évoquant aussi la nécessité "que ce gouvernement (...) respecte le droit, en particulier le droit des femmes". Sur FranceInfo, il a précisé sa pensée: "il faut un gouvernement, vraiment inclusif et représentatif, qui montre que les Talibans ont changé. La meilleure preuve de ce qu'ils annoncent serait de faire en sorte qu'il y ait un gouvernement de transition, qui montre que les talibans veulent respecter le droit, mettre fin aux violences et faire en sorte que les populations civiles se sentent en sécurité."
Lors de leur première période de contrôle du pays, entre 1996 et 2001, la France avait été représentée par un chargé d'affaires qui faisait la navette entre Islamabad et Kaboul.
Mercredi 18 Août 2021 - Incendie dans le Var: une deuxième victime et 24 blessés :
Le bilan du plus gros incendie de l'été en France, dans l'arrière-pays de Saint-Tropez, sur la Côte d'Azur, s'est alourdi à deux morts, a annoncé mercredi le préfet du Var.
Le bilan du plus gros incendie de l'été en France, dans l'arrière-pays de Saint-Tropez, sur la Côte d'Azur, s'est alourdi à deux morts, a annoncé mercredi le préfet du Var. Parmi ces deux victimes "il y a au moins un homme", a précisé le préfet Evence Richard, lors d'une conférence de presse au poste de commandement du Luc.
Une enquête est ouverte auprès du parquet de Draguignan, qui a communiqué plus tôt dans la journée, sur la découverte d'un corps entièrement calciné à Grimaud, un village dans le massif des Maures. Mercredi, les enquêteurs de la gendarmerie travaillaient à l'identification du cadavre, dont "aucun élément ne peut nous permettre d'indiquer s'il s'agit d'un homme ou d'une femme", a précisé le procureur Patrice Camberou. "Le logement a été entièrement détruit par le feu", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, 24 personnes ont été légèrement blessées dans cet incendie, dont cinq pompiers, a précisé le préfet. Dès lundi soir, des milliers de personnes ont été évacuées préventivement de leur maison ou de leur camping. "Nous allons réévaluer la situation en fin d’après midi au vu des prévisions météo", a indiqué le préfet à leur sujet, "mais pour l'heure un retour n'est pas d'actualité".
Le feu continuant de sévir au troisième jour de l'incendie, avec des vents "extrêmement changeants", le préfet a concédé avoir "quelques espoirs que dans la nuit prochaine les choses s'apaisent mais nous n'avons aucune certitude". Il annoncé la fermeture d'une partie de l'autoroute A57 entre Cuers et le Cannet-des-Maures.
Il a exhorté la population, si elle est confronté au feu, à "se calfeutrer chez soi plutôt que sortir", rappelant que "l'évacuation se fait sur ordre" seulement.
Mercredi 18 Août 2021 - Obligation vaccinale pour les gendarmes, incitation pour les policiers :
Les gendarmes affectés sur le terrain ou au contact du public devront être complètement vaccinés contre le Covid-19 d'ici au 15 septembre, tandis que la police privilégie pour l'heure «l'incitation à la vaccination», selon des documents internes consultés mercredi par l'AFP.
Les gendarmes concernés par l'obligation vaccinale sont «les personnels militaires, d'active et de réserve, en missions de sécurité publique, de sécurité routière, de maintien de l’ordre, de police judiciaire et d’accueil ou effectuant des services au contact du public ou de personnes extérieures à la Gendarmerie», liste une note de la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), datée de mardi.
Cette note fait suite à une instruction du Service de Santé des Armées (SSA), datée du 29 juillet et révélée par Le Monde, rendant la vaccination obligatoire «pour tout militaire servant (...) sur le territoire métropolitain au titre d'un engagement opérationnel décidé par l'état-major des armées ou la direction de la gendarmerie nationale».
Chez les policiers, qui n'ont pas le statut militaire, les chefs de service sont invités à «poursuivre l'incitation à la vaccination» des agents placés sous leur autorité, selon un courrier envoyé mardi aux préfets par le secrétaire général du ministère de l'Intérieur, Jean-Benoît Albertini.
«Il conviendra de s'assurer que l'ensemble des facilités, y compris horaires, est accordé aux agents pour (...) bénéficier» de la vaccination, écrit de son côté le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux, dans un télégramme également daté de mardi.
Cette incitation à la vaccination a été rappelée par le ministre de l'Intérieur aux syndicats de police réunis lundi en audioconférence, selon son entourage. Gérald Darmanin leur a confirmé que l'obligation vaccinale n'était pas prévue à ce stade, mais que cela pouvait évoluer, a-t-on ajouté de même source.
«Cette annonce est liée au taux très élevé de vaccination dans les rangs de la Police nationale, supérieur à la moyenne nationale», avait réagi dans un communiqué le syndicat Unsa-Police.
L'obligation vaccinale, annoncée le 12 juillet par le président Emmanuel Macron pour contrer la forte reprise de l'épidémie de Covid-19, concerne les personnels soignants et non soignants des hôpitaux et maisons de retraite, les professionnels et bénévoles auprès des personnes âgées, y compris à domicile, ainsi que les pompiers ou les ambulanciers.
Mercredi 18 Août 2021 - Afghanistan: l'ex-président Ashraf Ghani se trouve aux Emirats arabes unis :
Les Emirats arabes unis ont annoncé mercredi avoir accueilli l'ex-président afghan Ashraf Ghani et sa famille, après sa fuite du pays tombé aux mains des talibans. Les Emirats "ont accueilli le président afghan Ashraf Ghani et sa famille pour des considérations humanitaires", a annoncé l'agence officielle WAM, citant le ministère des Affaires étrangères.
Ashraf Ghani a déclaré dimanche avoir fui son pays pour éviter un "bain de sang", reconnaissant que "les talibans ont gagné". L'ex-président, qui n'a pas précisé où il était parti, s'est déclaré convaincu que "d'innombrables patriotes auraient été tués et que Kaboul aurait été détruite" s'il était resté en Afghanistan.
"Les talibans ont gagné avec le jugement de leurs glaives et de leurs fusils et sont à présent responsables de l'honneur, de la possession et de l'auto-préservation de leur pays", a-t-il ajouté dans un message sur Facebook.
Depuis son départ, les rumeurs vont bon train quant à sa destination: le Tadjikistan, l'Ouzbekistan, Oman, et enfin les Emirats. Ce n'est pas la première fois que ce riche pays du Golfe accueille des dirigeants et leurs proches, désormais persona non grata dans leur pays. L’année dernière, l’ancien roi d’Espagne Juan Carlos, s’était exilé aux Emirats alors que la justice enquêtait sur des soupçons de corruption.
En 2017, Dubaï avait accueilli l’ex-Première ministre thaïlandaise Yingluck Shinawatra, qui avait été condamnée par contumace à cinq ans de prison. L'ex-Premier ministre pakistanais Benazir Bhutto s’était exilée aux Emirats entre 1999 et son retour au Pakistan en octobre 2007. Les Emirats, avec l’Arabie saoudite et le Pakistan, avaient reconnu les talibans lorsqu’ils étaient au pouvoir de 1996 à 2001.
Mercredi 18 Août 2021 - Facebook a supprimé 18 millions de publications contenant de fausses infos sur le Covid-19 :
Plus de 18 millions de publications contenant de fausses informations sur le Covid-19 ont été supprimées du réseau social Facebook. «La désinformation est contre notre politique», a déclaré Mark Zuckerberg dans une interview exclusive à CBS. Le créateur et PDG du géant américain a affirmé qu’il s’agissait de la meilleure performance possible compte tenu du système de détection de «fake news» mis en place.
«Mais combien de personnes sont tombées sur ces publications ? Est-ce plus ou moins que 18 millions ?», a alors demandé la journaliste Gayle King, précisant que ces mensonges pouvaient fortement impacter la vie des gens. «Facebook est critiqué pour cela», a-t-elle ajouté.
«Je comprends ce que vous dites», a répondu Mark Zuckerberg. «Le nombre que j'ai en tête et que je peux vous partager est le nombre de publications contre lesquelles nous avons pris des mesures», a-t-il ajouté.
Facebook, ainsi que d'autres réseaux sociaux, a fait face à de vives critiques pour avoir propagé de la désinformation, en particulier lors de la pandémie de coronavirus.
Le président américain Joe Biden a déclaré en juillet dernier que Facebook et d'autres réseaux sociaux «tuaient des gens» en permettant la propagation de ces fausses informations sur le Covid-19. Il est revenu sur ses propos en précisant que la désinformation elle-même causait des décès. Facebook a rétorqué aux commentaires de Joe Biden en affirmant que le groupe avait joué un rôle indispensable dans l'acceptation des vaccins.
Mercredi 18 Août 2021 - La prix Nobel de la paix Malala exprime sa peur pour "(ses) sœurs afghanes" :
Elle a failli payer de sa vie sa soif d'apprendre. La prix Nobel de la paix pakistanaise Malala Yousafzai a exprimé ses craintes mardi dans le New York Times pour (ses) «soeurs afghanes».
"Comme beaucoup de femmes, j'ai peur pour mes sœurs afghanes": la militante pakistanaise pour les droits des femmes Malala Yousafzai a exprimé ses craintes mardi dans le New York Times, après la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan.
Dans une tribune pour le quotidien américain, la prix Nobel de la paix 2014 dresse un parallèle entre le futur des femmes afghanes et sa propre situation, elle qui avait survécu en 2012 à un attentat des talibans au Pakistan.
Ciblée d'une balle dans la tête pour avoir promu l'éducation des jeunes filles, l'adolescente de 15 ans avait été évacuée entre la vie et la mort vers un hôpital de Birmingham au Royaume-Uni, où elle avait repris conscience six jours plus tard. Aujourd'hui âgée de 24 ans, elle vit au Royaume-Uni avec sa famille et est diplômée de la prestigieuse université d'Oxford. "Je ne peux que me sentir reconnaissante pour ma vie d'aujourd'hui. Après avoir reçu mon diplôme universitaire l'an dernier, et avoir commencé à tracer ma propre carrière, je n'ose pas imaginer tout perdre - revenir à une vie dictée par des hommes en armes", écrit-elle.
"Les filles et les jeunes femmes afghanes se retrouvent encore une fois dans une situation où je me suis moi-même trouvée - désespérées à l'idée qu'elles ne vont peut-être jamais être autorisées à revenir dans une salle de classe, ou à tenir un livre", ajoute Malala.
Lorsque les talibans dirigeaient l'Afghanistan entre 1996 et 2001, les écoles de filles étaient fermées, les femmes ne pouvaient ni voyager ni travailler, et étaient obligées de porter en public une burqa, un voile qui recouvre tout le corps et le visage, avec une grille en tissu au niveau des yeux.
Les femmes ne pouvaient quitter leur domicile qu'accompagnées d'un "mahram", un chaperon masculin de leur famille, et les flagellations et les exécutions, y compris les lapidations pour adultère, étaient pratiquées sur les places des villes et dans les stades. Avec le retour au pouvoir des talibans, de nombreux pays et organisations de défense des droits humains se sont dits préoccupés du sort des filles et femmes en Afghanistan.
Mercredi 18 Août 2021 - Couronnée d’argent à Tokyo, Maria Andrejczyk vend sa médaille pour sauver un bébé malade :
Les Jeux Olympiques sont terminés mais continuent à offrir de belles histoires d'espoir et de courage. L’athlète polonaise Maria Andrejczyk, qui a remporté l’argent en javelot à Tokyo le 6 août dernier, a mis aux enchères sa médaille afin de sauver un petit garçon malade. La semaine dernière, la championne a annoncé sur sa page Facebook son intention de vendre sa médaille dans le but de récolter des fonds qu’elle reversera à la campagne de collecte de dons ouverte afin de financer l’opération de l’enfant. Le petit Miloszek Małysa, âgé de 8 mois, souffre d’un grave problème de cœur et ses parents espèrent l’envoyer aux Etats-Unis pour subir son intervention. Mais le prix de cette chirurgie s’élève à plus de 330 000 euros.
Sur Facebook, Maria Andrejczyk a d’abord expliqué n’avoir jamais participé à aucune collecte de dons, «mais celle-ci est la bonne». Elle a ajouté que les parents de Miloszek, avant de recevoir son aide, ont également pu compter sur la générosité de la famille d’un autre enfant malade, «qui malheureusement n’a pas pu s’en sortir à temps, mais des gens merveilleux ont reversé leurs fonds à Milo». Dans son message, l’athlète annonce débuter ses enchères à 44 000 euros mais dit espérer en récolter beaucoup plus.
C'est finalement le 16 août, que Maria Andrejczyk a partagé la bonne nouvelle auprès de ses abonnés : elle peut mettre fin aux enchères grâce à la générosité des supermarchés Żabka Polka, qui ont remporté la mise en offrant plus de 106 000 euros pour la médaille de la championne. «La famille de Miloszek Małysa recevra le montant le plus tôt possible et pourra voler vers les Etats-Unis», a écrit la jeune femme de 25 ans sur Facebook. «Je serai éternellement reconnaissante. Cette médaille est un symbole de difficultés, d’espoir et de poursuite des rêves malgré l’adversité. J’espère qu’elle sera pour vous un symbole de la vie pour laquelle nous nous sommes battus ensemble», a-t-elle ajouté.
Mercredi 18 Août 2021 - Cannabis médical: vers une filière française de production :
Depuis la fin mars, l'usage du cannabis médical est autorisé en France dans le cadre d'une expérimentation de deux ans, portant sur 3.000 patients.
Un comité scientifique en vue de la création d'une filière française de culture de cannabis thérapeutique a été mis en place mercredi par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), alors que les traitements à base de cannabis sont actuellement tous importés. Depuis la fin mars, l'usage du cannabis médical est autorisé en France dans le cadre d'une expérimentation de deux ans, portant sur 3.000 patients.
Cette expérimentation, mise en place par l'ANSM, ne porte pas sur l'efficacité des traitements - déjà observée à l'étranger - mais sur la faisabilité d'une généralisation de leur usage sur le territoire national. L'ANSM "se met donc en ordre de marche de façon à ce qu'à la fin de l'expérimentation (en 2023, ndlr), dans l'hypothèse où la généralisation était décidée, les acteurs économiques soient prêts à produire du cannabis médical" en France, a expliqué à l'AFP Nathalie Richard, directrice du projet cannabis médical à l'ANSM.Un décret en vue d'autoriser et d'encadrer sa culture est "en cours de finalisation", précise-t-elle.
Dans cette optique, l'ANSM a créé un "comité scientifique temporaire" consacré à la mise en place d'une "chaîne de production française allant de la plante au médicament", détaille un communiqué. Il sera composé de représentants de plusieurs ministères (santé, intérieur, agriculture, économie), de l'Institut national de recherche pour l'agriculture (Inra) et du Conseil de l'ordre des pharmaciens, ainsi que divers experts. D'ici quatre mois, ce comité devra rendre un avis sur les teneurs en THC (tétrahydrocannabinol, la molécule psychotrope du cannabis) et CBD (cannabidiol, la molécule relaxante sans effet stupéfiant) des plantes, ainsi que sur la variété des plantes utilisées.
Le comité se prononcera aussi sur la traçabilité, les contrôles nécessaires pour la culture des plantes et les critères de qualité pharmaceutiques. Il auditionnera les acteurs concernés, parmi lesquels de nombreux acteurs économiques déjà sur les rangs.
Mercredi 18 Août 2021 - "Non, non, voilà c'est clair" : Christian Estrosi ne veut pas accueillir de réfugiés afghans à Nice :
Christian Estrosi n'a pas hésité avant de donner son point de vue. «Non, non, voilà c’est clair» : le maire de Nice est catégorique, il ne veut pas accueillir de réfugiés afghans dans sa ville, justifiant cette décision par les attentats qui ont frappé les Alpes-Maritimes ces dernières années.
«J’ai eu une ville qui a été victime du terrorisme de manière considérable avec l’attentat du 14 juillet 2016 sur la promenade des Anglais. Encore à l’automne dernier, trois personnes ont été sauvagement assassinées dans une basilique à Nice», a-t-il déclaré au micro de RTL mercredi matin. «Nous devons mettre en place une politique migratoire telle que nous la proposions il y a quelques années avec Nicolas Sarkozy, des politiques de quotas», a-t-il poursuivi.
«La reprise du pouvoir par les talibans est une menace pour la sécurité du monde occidental [...] il y a un nouveau terreau du terrorisme islamisme avec une reconstitution d’Al-Qaïda», a conclu l'ancien ministre avant d'appeler à une coopération internationale.
Depuis le discours d'Emmanuel Macron lundi en réaction à la prise de Kaboul par les talibans, de nombreux maires français se sont dit prêts à accueillir des réfugiés afghans, notamment les édiles de Strasbourg et de Lyon.
Mercredi 18 Août 2021 - Côte d'Azur: 1200 pompiers toujours à pied d'oeuvre pour éteindre l'incendie :
Le feu qui ravage le massif des Maures, dans l'arrière-pays de Saint-Tropez, "n'a pas progressé" dans la nuit, mais 1.200 pompiers sont mobilisés mercredi pour tenter d'éteindre le plus gros incendie de l'été en France, a appris l'AFP auprès des pompiers. "Le feu n'a pas progressé dans la nuit", a indiqué à l'AFP l'officier de communication des pompiers depuis le PC de commandement des opérations au village du Luc (Var). "On va effectuer le même travail de sape qu'hier en larguant de l'eau sur des endroits critiques", a-t-il ajouté en précisant que le feu n'est pas maîtrisé à ce stade. Les avions et hélicoptères bombardiers d'eau doivent entrer en action à partir de 07H00 du matin.
L'incendie, qui a démarré lundi près d'une aire d'autoroute, a parcouru 6.675 hectares et en a brûlé 4.000 dans cette région connue pour ses forêts et ses vignobles, selon le dernier bilan des pompiers. Près de 7.000 personnes dont des touristes français et étrangers ont dû passer une nouvelle nuit dans des structures d'hébergement d'urgence après avoir été évacuées pour la plupart dans la nuit de lundi à mardi.
Quelques personnes ont également été évacuées mardi soir de la commune de La-Garde-Freinet, mais il n'y a pas eu d'autres évacuations plus tard dans la nuit, selon les pompiers. Le président Emmanuel Macron a salué mardi sur place le "courage" des centaines de pompiers, forces de secours et élus locaux engagés dans la bataille contre les flammes. "Le pire a été évité", l'incendie n'ayant fait aucune victime à ce stade malgré sa rapidité et sa virulence, a-t-il souligné. La France avait jusqu'ici été relativement épargnée par les feux qui ont dévasté des milliers d'hectares et fait des dizaines de victimes dans plusieurs pays méditerranéens, de la Turquie à l'Algérie.