Mardi 23 Février 2021 – point sur le Coronavirus le 22 Février au soir :
Le nombre de patients atteints du Covid-19 hospitalisés en réanimation a dépassé lundi les 3.400 personnes, un niveau qui n'avait plus été atteint depuis début décembre, selon les chiffres publiés par Santé publique France. 3.407 malades du Covid-19 sont actuellement en réanimation, et ces services qui prennent en charge les formes les plus graves ont enregistré 274 nouvelles admissions en 24 heures. Il faut remonter au 3 décembre pour retrouver un nombre équivalent de patients dans ces services. La France était alors en phase descendante de la deuxième vague de l'épidémie, qui avait connu un pic à 4.903 malades en réanimation le 16 novembre. Ce nombre était retombé à 2.573 le 7 janvier et remonte régulièrement depuis.
Au total, 25.831 patients avec un diagnostic de Covid-19 sont hospitalisés, soit 367 de plus que la veille, avec 1.529 nouvelles hospitalisations en 24 heures. Depuis le début de l'épidémie, le Covid-19 a fait 84.639 décès, dont 60.159 en milieu hospitalier (soit 334 morts en 24 heures) et 24.480 dans les Ehpad et autres établissements médico-sociaux, selon les données gouvernementales.
Lundi les autorités ont annoncé une mesure de confinement territorialisé, une première depuis le début de la crise sanitaire en France métropolitaine, qui concernera pour les deux prochains week-ends les communes du littoral d'une partie de la Côte d'Azur (sud-est). Les contrôles à la frontière italienne seront renforcés, comme les contrôles dans les aéroports.
Mardi 23 Février 2021 – Flambée de cas de Covid-19 à Dunkerque : le maire demande un entretien avec Jean Castex :
Le maire de Dunkerque, Patrice Vergriete, a demandé lundi un entretien avec le Premier ministre pour "examiner en urgence" la situation dans sa ville, où l'épidémie de Covid-19 flambe avec un taux d'incidence à 901 cas pour 100.000 habitants dans l'agglomération.
"La situation de l’épidémie (...) a continué aujourd’hui à se dégrader, avec un taux d’incidence de 901 cas pour 100.000 habitants communiqué ce soir par l’Agence régionale de Santé - mesuré au sein de la communauté urbaine de Dunkerque (CUD) - et un taux toujours plus important de cas de variants anglais", s'alarme le maire DVG et président de la CUD dans un communiqué lundi soir.
"Il y a 10 jours, avec l’ensemble des maires de la CUD, devant l’accélération de l’épidémie, nous avions proposé à l'Etat une série de mesures de prévention qui nous paraissaient adaptées à la situation de notre territoire (...) Il y a 10 jours, notre appel n’a pas été entendu…", regrette-t-il. "Ce soir, je demande à m’entretenir en urgence avec le Premier ministre pour examiner la situation sanitaire de notre territoire. Dunkerque mérite aujourd’hui toute l’attention de l’Etat, au même titre que l’agglomération de Nice et les Alpes-Maritimes", conclut l'édile, quelques heures après l'annonce par les autorités de ce département d'un reconfinement local inédit le week-end sur le littoral.
Mardi 23 Février 2021 – La Cour Suprême inflige un nouveau revers à Trump sur ses déclarations d'impôts :
La Cour suprême a rejeté lundi une nouvelle tentative de Donald Trump pour éviter de remettre ses archives comptables à un procureur new-yorkais, permettant à ce dernier de poursuivre ses investigations contre l'ex-président qui lui font risquer, à terme, une inculpation. Sollicitée par les avocats de l'ex-magnat new-yorkais, la Cour suprême a refusé d'annuler la décision d'un juge fédéral qui avait ordonné la remise de huit ans de déclarations fiscales et bancaires au procureur de Manhattan Cyrus Vance, qui les réclame depuis des mois.
La Cour suprême avait déjà ordonné en juillet 2020 à Donald Trump de transmettre au procureur ces documents, mais les avocats du magnat l'avaient re-sollicitée pour contester l'étendue des documents demandés. "Le travail continue", a simplement réagi Cyrus Vance dans un communiqué.
Initialement centrée sur des paiements effectués, avant la présidentielle de 2016, à deux maîtresses présumées du milliardaire, l'enquête de Cyrus Vance, instruite à huis clos devant un grand jury, examine désormais aussi de possibles allégations de fraude fiscale, fraude aux assurances, ou fraude bancaire. Selon des médias américains, les enquêteurs ont récemment interrogé des employés de la Deutsche Bank - longtemps appui financier de Donald Trump et de sa holding, la Trump Organization - et de sa compagnie d'assurances, Aon.
Ils ont aussi réinterrogé l'ex-avocat personnel du président, Michael Cohen, qui purge une peine de prison. Il avait affirmé au Congrès que Trump et sa société gonflaient ou réduisaient artificiellement la valeur de leurs actifs, pour alternativement obtenir des prêts bancaires ou réduire leurs impôts.
Mardi 23 Février 2021 – Bardella dénonce une "censure" de Facebook après un message de soutien à Génération identitaire :
Le numéro 2 du Rassemblement national Jordan Bardella et l'ex-députée RN Marion Maréchal ont dénoncé une "censure" de Facebook qui a, selon eux, menacé de "dépublier" leurs pages après des messages de soutien au mouvement d'extrême droite Génération identitaire, menacé de dissolution. "Nous ne tolérons pas les contenus publiés pour soutenir ou faire l'éloge d'organisations qui propagent la haine ou attaquent d'autres personnes sur la base de leur race, religion, ethnicité ou nationalité", a répondu un porte-parole du réseau social, sollicité par l'AFP.
Facebook (également propriétaire de Whatsapp et d'Instagram) a rappelé qu'il avait banni l'organisation Génération identitaire de ses plateformes en 2018, après des violations répétées de ses règles sur les discours de haine. En plus de la suppression de plusieurs messages de soutien au mouvement, Facebook a expliqué avoir choisi de bloquer temporairement certaines fonctionnalités des pages politiques de Jordan Bardella et Marion Maréchal, un premier palier d'avertissements avant une suspension ou un bannissement. "Facebook s'arroge le droit de supprimer mes publications défendant la liberté d'expression et dénonçant la dérive liberticide du gouvernement! Jusqu'à la censure pure et simple de ma page sans recours possible?", a interrogé le vice-président du RN sur Twitter.
Mardi 23 Février 2021 – Covid-19 : l'Angleterre ambitionne un retour à la normale fin juin :
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a dit lundi ambitionner un retour à la quasi normale pour l'été, en présentant une stratégie de déconfinement qu'il veut "prudente" mais "irréversible" et qui commencera par la réouverture des écoles début mars. Ne pas se précipiter pour éviter de devoir resserrer la vis: accusé jusqu'ici d'une gestion chaotique de la pandémie de coronavirus, en confinant trop tard et déconfinant trop vite, le dirigeant a détaillé un plan de sortie de crise en quatre grandes étapes.
"Nous ne pouvons persister indéfiniment avec des restrictions qui affaiblissent notre économie, notre bien-être mental et physique, et les opportunités de vie pour nos enfants", a expliqué Boris Johnson devant les députés. "C'est pourquoi il est essentiel que cette feuille de route soit prudente mais aussi irréversible".
Pays d'Europe le plus endeuillé avec près de 121.000 morts, le Royaume-Uni s'est confiné pour la troisième fois en début d'année, face à une explosion de l'épidémie due à un variant plus contagieux apparu dans le sud de l'Angleterre, qui a conduit les hôpitaux au bord de la submersion. Selon un calendrier décidé dans chacune des nations, le pays s'apprête désormais à relâcher un peu la vis, les restrictions et la campagne de vaccination massive ayant entraîné une baisse des contaminations, des hospitalisations et des décès.
En Angleterre, nation la plus peuplée avec 56 millions d'habitants, les écoles seront les premières à rouvrir le 8 mars, avec des tests réguliers dans les établissements secondaires.
Dès le 29 mars, la consigne de rester à la maison sera levée et les rassemblements en extérieur, limités à six personnes ou deux foyers différents, seront autorisés. Les magasins non essentiels, les coiffeurs, les pubs - mais seulement en extérieur - et musées devront en revanche attendre le 12 avril. Les cinémas, hôtels, stades (avec maximum 10.000 personnes), l'hôtellerie-restauration (en intérieur) suivront le 17 mai, date à laquelle les membres de différents foyers pourront se rencontrer en intérieur.
Mardi 23 Février 2021 – Une enquête contre Francis Lalanne qui a appelé à "mettre l'État hors d'état de nuire" :
Le chanteur Francis Lalanne fait l'objet d'une enquête pour "provocation à la commission d'atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation" après une tribune fin janvier appelant à "mettre l'Etat hors d'état de nuire", a appris l'AFP lundi auprès du parquet de Paris.
Le ministère public a confirmé les informations du Point d'après qui, à la suite d'une tribune publiée sur le site en ligne "France soir" le 22 janvier, une enquête a été ouverte cinq jours plus tard, confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP).
Le parquet de Paris et une source proche du dossier ont confirmé à l'AFP que Francis Lalanne "a été entendu le 5 février dernier par les enquêteurs" de la BRDP, en audition libre selon la source proche.
Dans cette tribune intitulée "J'appelle", le chanteur assure qu'"il faut à présent mettre l'État hors d'état de nuire au peuple français" et demande la "destitution" du chef de l'État, Emmanuel Macron. "J'appelle les plus hauts dignitaires de l'armée française à venir au secours du peuple et à faire cesser le trouble social et politique dont souffrent depuis trop longtemps la Nation", demande-t-il aussi. "La criminalisation permanente des individus que nous sommes, par les structures de l'État et les médias, est constitutive de tyrannie", d'après Francis Lalanne. "Le chef de l'État et son gouvernement s'essuient les pieds sur le Droit Républicain comme sur un paillasson" et "il faut à présent mettre en demeure les structures de l'État de faire cesser le trouble manifestement illicite infligé à la Nation par son gouvernement", d'après lui.
Mardi 23 Février 2021 – Pendant la vague de froid, le procureur du Texas se trouvait… dans l’Utah :
Après la polémique causée par le voyage au Mexique de Ted Cruz, un autre officiel texan ne se trouvait pas dans l’Etat pendant la vague de froid : le procureur, Ted Paxton.
L’effet Ted Cruz. Lundi, le «Dallas Morning News» a révélé que le procureur du Texas, Ted Paxton, ne s’y trouvait pas la semaine dernière durant la vague de froid qui a paralysé une partie de l'Etat, privant des millions de personnes d’électricité et d’eau courante potable. Le procureur républicain se trouvait dans l’Utah, pour «une réunion prévue d’avance» avec son homologue sur une poursuite judiciaire en cours contre Google. Il était en compagnie de sa femme Angela Paxton, élue républicaine au Sénat du Texas. Son porte-parole Ian Prior a précisé que le procureur «n’avait pas quitté le Texas avant le retour de l’électricité dans la plupart de l’Etat, y compris chez lui».
Mais cela n'a pas empêché les critiques alors que lundi, un tiers des habitants de l'Etat avaient toujours pour consigne de faire bouillir leur eau courante, craignant qu'elle ne soit pas potable, conséquences du froid sur les canalisations. «Les républicains texans se fichent des gens qu’ils ont été élus pour représenter et ils continuent de se concentrer sur des sujets qui n’affectent pas la vie quotidienne des Texans pour leur faire oublier le fait qu’ils ne remplissent pas leurs fonctions», a fustigé Gilberto Hinojosa, le président du parti démocrate au Texas, dans un communiqué cité par CNN. En tant que procureur général, Ken Paxton a un rôle majeur dans une catastrophe naturelle comme celle-ci, il a déjà diligenté l’ouverture d’une enquête pour déterminer pourquoi ERCOT, la société en charge de la distribution énergétique au Texas, a coupé certaines sources d’alimentation, craignant une saturation d’un réseau dont certains critiquent le manque d’entretien et de mises à jour.
Mardi 23 Février 2021 – Remise en liberté exceptionnelle de dix orangs-outans à Bornéo :
Dix orangs-outans ont été transportés par hélicoptère et relâchés dans leur habitat naturel sur l'île de Bornéo en Indonésie. C'est la première opération du genre organisée depuis un an, en raison de la pandémie qui menace aussi ces primates. Les grands singes ont survolé début février la jungle épaisse de Bornéo, afin de leur éviter le long trajet habituel par mer et route, qui les aurait exposés à être contaminés par le coronavirus.
Ces primates partagent avec l'homme 97% de leur ADN et les organisations de protection de la faune sauvage ont donc été en alerte pour tout signe d'infection. «Pendant toute une année, nous n'avons pas pu relâcher des orangs-outans dans la nature à cause de la pandémie», a expliqué Jamartin Sihite, responsable de la Fondation pour la préservation des orangs-outans de Bornéo (Borneo Orangutan Survival Foundation - BOSF). «Nous avons appliqué un strict protocole sanitaire, et prévu des plans à mettre en œuvre en cas d'infection d'un orang-outan. Utiliser un hélicoptère aide à réduire le risque de propagation du Covid-19.».
Les dix singes, sous tranquillisants, ont été transportés dans des cages spécialement aménagées. Un des orangs-outans, sans doute intrigué par la situation, a secoué un des barreaux de sa cage. Après l'atterrissage de l'appareil, les singes ont été transférés sur un bateau pour une courte traversée avant d'arriver à leur destination: l'aire forestière protégée de Bukit Batikap, dans la province du Kalimantan central, où ils se sont mis à se balancer de liane en liane.
Le braconnage et la perte de leur habitat naturel ont décimé la population d'orangs-outans d'Indonésie, avant que n'apparaisse un nouveau danger potentiel sous la forme du coronavirus. «Si un orang-outan montre des signes de difficulté respiratoire, il est possible qu'il ait été infecté par le Covid-19», explique Vivi Dwi Santi, un vétérinaire qui travaille avec la Fondation. «Et si des membres du personnel sont testés positifs, nous essayerons de retracer quels orangs-outans ont été en contact avec eux».
Mardi 23 Février 2021 – Covid-19: l'appel du maire de Dunkerque après l'explosion du taux d'incidence :
Le maire de Dunkerque, Patrice Vergriete, a demandé entretien avec le Premier ministre pour "examiner en urgence" la situation dans sa ville, où l'épidémie de Covid-19 flambe avec un taux d'incidence à 901 cas pour 100.000 habitants dans l'agglomération.
"La situation de l’épidémie (...) a continué aujourd’hui à se dégrader, avec un taux d’incidence de 901 cas pour 100.000 habitants communiqué ce soir par l’Agence régionale de Santé - mesuré au sein de la communauté urbaine de Dunkerque (CUD) - et un taux toujours plus important de cas de variants anglais", s'alarme le maire DVG et président de la CUD dans un communiqué lundi soir.
"Il y a 10 jours, avec l’ensemble des maires de la CUD, devant l’accélération de l’épidémie, nous avions proposé à l'Etat une série de mesures de prévention qui nous paraissaient adaptées à la situation de notre territoire (...) Il y a 10 jours, notre appel n’a pas été entendu…", regrette-t-il. "Ce soir, je demande à m’entretenir en urgence avec le Premier ministre pour examiner la situation sanitaire de notre territoire. Dunkerque mérite aujourd’hui toute l’attention de l’Etat, au même titre que l’agglomération de Nice et les Alpes-Maritimes", conclut l'édile, quelques heures après l'annonce par les autorités de ce département d'un reconfinement local inédit le week-end sur le littoral.
Le 12 février, les maires de la CUD avaient notamment demandé aux autorités de fermer les collèges et lycées une semaine avant les vacances scolaires, des mesures qui n'avaient pas été retenues par les autorités. Le taux d'incidence y atteignait alors 485 cas pour 100.000 habitants et a presque doublé depuis. "Contrairement à il y a dix jours, M. Vergriete ne fait pas la demande d'une série de mesures précises, il veut savoir ce que l'Etat envisage de faire", a indiqué à l'AFP une source au sein de la mairie, précisant que le maire n'avait "jamais" à ce stade demandé un reconfinement local.
Mardi 23 Février 2021 – L'Ukraine poursuit la Russie devant la CEDH pour des "assassinats ciblés" d'opposants :
L'Ukraine a engagé des poursuites devant la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) contre la Russie qu'elle accuse d'avoir effectué des "opérations d'assassinats ciblés d'opposants présumés" parmi lesquels Alexeï Navalny et Sergueï Skripal, a annoncé la CEDH mardi dans un communiqué.
Outre l'opposant numéro un au Kremlin et l'ex-agent double, les noms de Boris Nemtsov, abattu à Moscou en 2015, de Zelimkhan Khangochvili, un Géorgien d'origine tchétchène tué à Berlin en 2019, et de la journaliste russe Anna Politkovskaïa, assassinée à Moscou en 2006, figurent sur la longue liste des cas mentionnés dans le dossier, selon le service de presse de la Cour, interrogé par l'AFP. "Nous avons essayé de couvrir tous les cas pour lesquels il existe des preuves solides de l'implication russe", a écrit sur sa page Facebook, Ivan Lishchyna, le vice-ministre ukrainien de la Justice.
La requête, déposée vendredi, vise des assassinats perpétrés "en Russie et sur le territoire d'autres Etats, y compris d'autres Etats membres du Conseil de l'Europe, en dehors d'une situation de conflit armé", a précisé dans son communiqué la Cour qui siège à Strasbourg.
Mardi 23 Février 2021 – Covid-19: Joe Biden rend hommage aux 500 000 victimes américaines :
500 bougies avaient été disposés à la Maison Blanche afin de rendre hommage aux victimes de la Covid-19. Le bilan aux Etats-Unis a dépassé la barre des 500000 morts.
Le bilan de l'épidémie de Covid-19 aux Etats-Unis, qui a dépassé 500.000 morts lundi, est "déchirant", a déclaré d'une voix émue le président américain Joe Biden lors d'une allocution depuis la Maison Blanche. "Nous devons résister à la tentation de voir chaque vie comme une statistique (...) Nous devons le faire pour honorer les morts", a-t-il ajouté alors qu'il s'apprêtait à observer une minute de silence en présence de son épouse Jill Biden, de la vice-présidente Kamala Harris et de son époux Doug Emhoff.
"Je demande aussi que nous agissions, que nous restions vigilants, que nous gardions nos distances, que nous portions des masques, que nous nous fassions vacciner", a-t-il ajouté.
Après l'allocution, les deux couples de l'exécutif américain sont apparus devant la Maison Blanche, où ils se sont recueillis quelques instants, d'abord silencieux puis accompagnés dans cet hommage par le très populaire cantique "Amazing Grace", joué par un orchestre de marines.
Joe Biden s'est ensuite signé, entouré de 500 bougies pour symboliser les 500.000 morts disposées sur le balcon de la Maison Blanche et sur les escaliers qui y mène, avant de disparaître aux regards et aux caméras.
Mardi 23 Février 2021 – Loi climat : le sénateur Longeot veut faire la chasse aux "angles morts" :
Le sénateur du Doubs Jean-François Longeot, président de la commission de l’Aménagement du territoire et du Développement durable, va notamment défendre des mesures contre la pollution liée au numérique.
Fort d'une proposition de loi sur «l'empreinte environnementale du numérique» adoptée par le Sénat le 12 janvier dernier, le sénateur Jean-François Longeot entend bien peser sur le projet de loi «climat et résilience», présenté il y a deux semaines en Conseil des ministres. Président de la commission de l'Aménagement du territoire et du Développement durable de la haute assemblée, il admet volontiers qu'il est un converti récent à l'écologie et pas un «fana». Il confie même, au détour d'une question, qu'il a «découvert» sur la tard la notion d'«obsolescence programmée», considérée par certains écologistes comme la conséquence perverse de l'hyper-consumérisme. Ce chiraquien, élu du Doubs et membre du groupe Union centriste, a pourtant bien l'intention de combler les «trous dans la raquette» du texte du gouvernement.
Censé transcrire dans la loi les travaux de la Convention citoyenne sur le climat installée par le président Emmanuel Macron, ce projet de loi est critiqué de toutes parts. La dernière flèche en date est partie ce mardi du Haut conseil pour le climat (HCC), une instance créée par le chef de l'Etat, qui multiplie les rapports critiques sur les engagements environnementaux du gouvernement. Le projet de loi n'est pas à la hauteur, écrit le HCC : «De nombreuses mesures portent sur des périmètres d’application restreints couvrant une part insuffisante des activités émettrices de gaz à effet de serre en France.» Le Haut conseil compte sur les parlementaires pour rectifier le manque d'ambition du gouvernement, indiquant que «l’examen du texte par le Parlement devra permettre de compléter et améliorer la portée des mesures proposées, y compris sur le pilotage et la conduite de la transition, pour que les objectifs annoncés soient atteints». Un rôle dans lequel le Sénat tiendra toute sa place, assure Jean-François Longeot.