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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 09:00

 

 

Nicolas-Sarkozy-France-2.jpg

 

 

Durant plus d'une heure, Nicolas Sarkozy a répondu aux questions de David Pujadas sur France 2. Pas de surprises : les thèmes abordés correspondent, à très peu près, à ce que l’on attendait. Pas de scoop non plus : le Président n’a pas annoncé de réforme nouvelle ni de changements dans sa politique. On a décelé chez lui un certain manque de spontanéité montrant, à l’évidence, que les questions avaient été soigneusement préparées. Pourtant Nicolas Sarkozy s’est efforcé de parler vrai avec ses mots et son style. Sur le fond, il ne changera pas, c’est très net. Le plaidoyer sur le bouclier fiscal qu’il nous ressert à chaque discours n’a pas varié d’un iota !..Un Nicolas Sarkozy fidèle à lui même!...

 

 

"Eric Woerth est un homme honnête"

 

 

On s’y attendait : la première question de la soirée porte sur l'affaire "Bettencourt-Woerth". S'appuyant sur le rapport de l'IGF, le chef de l'Etat renouvelle sa confiance à Eric Woerth, "un homme profondément honnête" et qui vient "de subir la calomnie et le mensonge pendant trois semaines, avec une dignité qui fait honneur à l'ensemble de la classe politique". Refusant de bouleverser le calendrier, le chef de l'Etat avoue réfléchir à compléter ou modifier la loi régissant les conflits d'intérêts. Une commission, de tous bords confondus, devrait être mise sur pied la semaine prochaine. Nicolas Sarkozy conseille en outre à Eric Woerth d'abandonner sa casquette de trésorier de l'UMP, sans pourtant l'y contraindre. "Mon conseil serait qu'il abandonne ses fonctions."

 

   

"Que la justice décide, ça n'est pas mon problème"

 

Interrogé sur l'indépendance de la justice, Nicolas Sarkozy refuse de s'exprimer sur le cas du juge Philippe Courroye, en charge de plusieurs enquêtes dans l'affaire Bettencourt, et réputé proche de lui, arguant du principe de l'indépendance de la justice.

 

 

"La France n'est pas un pays corrompu"

 

Interrogé sans complaisance sur les cas Joyandet et Christian Blanc, tous deux "démissionnés" du gouvernement, Nicolas Sarkozy reconnaît des "maladresses" et assure en avoir tiré les conséquences "avec sang froid" et pas en réaction avec la révélation de ses scandales. Le chef de l'Etat rappelle en outre toutes les mesures prises depuis le début de son mandat dans le cadre de ce qu'il appelle "la République irréprochable". "La France n'est pas un pays corrompu", assène-t-il, citant le contrôle de la Cour des comptes sur les deniers de l'Elysée ou la nomination d'un responsable de l'opposition à la tête de la Cour des comptes et de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.

 

 

 "Une nouvelle étape" après la réforme des retraites

 

Refusant "de céder à la fébrilité du milieu" ("la valse des ministres donne une image ridicule de notre pays", dit-il) Nicolas Sarkozy confirme toutefois un remaniement du gouvernement après la réforme des retraites à l'automne prochain. Celui-ci devra assurer "une nouvelle étape" du mandat présidentiel, la dernière, devant courir jusqu'en 2012. Il devra notamment mettre en œuvre une politique concernant la dépendance des personnes âgées.

  

 

La réforme des retraites

   

Dans un discours déjà entendu, Nicolas Sarkozy défend la réforme des retraites pilotée par Eric Woerth. Il en va, selon lui, de la sauvegarde du régime par participation. Adoptant une vision démographique du problème, le chef de l'Etat refuse de baisser les pensions ou d'augmenter les impôts, attaquant au passage le Parti socialiste. Il confirme le report de l'âge à la retraite et de la durée de cotisation ainsi que l'alignement des cotisations public/privé. "Autour de nous, tout le monde l'a fait" (la réforme des retraites, ndlr), martèle le président de la République. Rendant hommage aux syndicats, Nicolas Sarkozy admet que certains métiers sont plus pénibles que d'autres. "Nous créons un droit nouveau", se félicite le locataire de l'Elysée évoquant la possibilité de partir plus tôt à la retraite pour ceux que le travail a abîmé. Quant à ceux qui ont travaillé avant 18 ans, Nicolas Sarkozy confirme qu'ils partiront bien à 60 ans. "Tout l'été, on va travailler (...) nous serons à l'écoute du travail parlementaire", affirme-t-il encore, précisant que la question des 62 ans et celle des cotisations public/privé ne seront pas négociables. "Le partage du temps du travail est une erreur politique, historique, économique majeure", conclut-il sur ce point.

 

 

« Les réformes engagent l'avenir"

 

 Nicolas Sarkozy s'attend à une rentrée sociale des plus chargée, mais refuse d'amender sa politique. "Je sais qu'il y a de la souffrance", admet le chef de l'Etat, qui dit "respecter les manifestants" sans pour autant vouloir lâcher du lest sur des réformes qui, de son point de vue, "engagent l'avenir".

 

 

Crise :  Redonner de la compétitivité à la France

 

Invité à s'exprimer sur la santé financière de la France, Nicolas Sarkozy rappelle qu'il n'a pas été aidé par les événements depuis sa prise de fonctions en 2007. Repoussant toute idée de faillite grâce à l'effort des réformes (celle des retraites en particuliers), le chef de l'Etat veut désormais "redonner de la compétitivité à la France" en prônant davantage de travail et plus d'investissements, dans la recherche notamment.

 

 

Les économies

 

Avec cent milliards d'euros d'économies à réaliser en 2011, Nicolas Sarkozy confirme la suppression de 34.000 postes de fonctionnaires et appelle avec fermeté les collectivités territoriales, à gauche majoritairement, "à appliquer la même règle". Il s'agit pour lui d'un appel "à la responsabilité". "Certaines niches seront supprimées", déclare en outre le président de la République. Il affirme que les prévisions de réduction des dépenses publiques seront respectées, sans augmentation d'impôts. "La France doit être compétitive, le monde est ouvert (...) Je dois préparer la France d'aujourd'hui", martèle Nicolas Sarkozy. "Je n'ai rien à cacher", ajoute Nicolas Sarkozy, assumant pleinement la fiscalité imposée aux plus hauts revenus. "J'ai refusé de supprimer l'impôt sur la fortune parce que je considère que quand on a de l'argent, il est normal de payer des impôts", se justifie-t-il toutefois, en faisant une question de "valeur". Enfin, le chef de l'Etat, prenant l'exemple de l'Allemagne, défend une nouvelle fois avec ardeur le bouclier fiscal. "On est dans un monde nouveau", se justifie-t-il.

 

 

L'argent

 

"Je me méfie autant des gens qui idolâtrent l'argent que des gens qui le détestent (...) L'argent n'est pas une fin, c'est un moyen. Arrêtons de tourner de façon malsaine autour de cette question", déclare le chef de l'Etat dans un aparté fait sur l'argent. "Si j'avais été un homme d'argent, j'aurais fait une autre carrière", assène-t-il, ajoutant qu'il n'a "jamais eu affaire à la justice, jamais".

 

 

Les journalistes..

 

Nicolas Sarkozy n'a pas repris à son compte les attaques lancées ces derniers jours par plusieurs élus de droite contre les médias. On s’attendait à ce qu’il face le procès de « Médiapart » pour les « calomnies » à l’encontre de son Ministre du travail, mais le Président à fait « soft » : "J'aime les gens qui font leur métier avec passion (...) J'aime les journalistes", a-t-il déclaré, estimant qu'il s'agissait d'"un métier difficile".

 

 

Le G20

 

Alors que la France prendra la présidence du G20 l'an prochain, Nicolas Sarkozy prône davantage de régulation et un changement de la gouvernance mondiale (avec l'ouverture du conseil de sécurité de l'ONU à l'Afrique et l'Amérique du Sud).

 

 

Le couple franco-allemand

 

Nicolas Sarkozy l'admet lui-même, lui et Angela Merkel sont "différents" et ont dû apprendre à se "connaître" et à travailler ensemble. Les opinions publiques des deux pays sont également très différentes. Même s'il préfèrerait aller "plus vite", le président de la République refuse de voir dans leurs relations des difficultés.

 

 

La sécurité

 

Parlant de "résultats spectaculaires" sur le front de l'insécurité, Nicolas Sarkozy rappelle l'ensemble de l'arsenal juridique qu'il compte mettre en œuvre, plaçant les parents des jeunes délinquants devant leurs responsabilités. "Nous allons appliquer avec beaucoup de rigueur la suppression des allocations familiales" déclare avec vigueur le président de la République à propos du problème de l'absentéisme à l'école, quitte "à rendre l'argent quand les enfants retournent en classe".

 

 

Nominations dans l'audiovisuel public

 

Accusé de fragiliser l'indépendance du service public audiovisuel en nommant lui-même ses hauts responsables, Nicolas Sarkozy répond au contraire qu'il en a décidé ainsi dans un souci de "transparence". Rendant hommage à Patrick de Carolis, le chef de l'Etat envisage la nomination de Rémy Pflimlin à la tête de France Télévisions comme une "nouvelle étape" dans la vie du groupe public. Quant aux deux journalistes de France 3 retenus en Afghanistan, le chef de l'Etat promet de tout faire " pour les sortir de la situation où ils se sont mis". "Nous n'avons pas d'inquiétude brûlante" sur leur situation, a-t-il précisé, se disant davantage inquiet sur le sort réservé au Français enlevé au Niger.

 

 

L'Equipe de France de football et Thierry Henry

 

Nicolas Sarkozy assume la réception de Thierry Henry à l'Elysée au retour des Bleus en France, louant la carrière du joueur sous le maillot frappé du coq. Se félicitant du départ des "responsables" du naufrage et de la prochaine tenue des Etats généraux du football, le chef de l'Etat s'interroge toutefois sur le mode de gouvernance des fédérations sportives.

 

 

L'hypothèse 2012

 

"Je ne peux pas gaspiller une miette de mon énergie" à songer à 2012, martèle Nicolas Sarkozy, renvoyant une nouvelle fois la question d'une candidature pour un second mandat "à l'automne 2011". "Quand j'ai un moment de libre, je le passe avec ma femme, ma famille et mes proches et on parle d'autre chose que de 2012".

 

 

Source : lejdd.fr  12-07-2010 

 

 

 

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