François Hollande a reçu Angela Merkel mercredi 27 juin au soir à l'Elysée pour un dîner de travail, à la veille du Conseil européen. Sur le perron de l'Elysée, ils ont chacun livré une brève déclaration à la presse. "Nous voulons l'un comme l'autre approfondir l'union économique monétaire et demain politique", a assuré le chef de l'Etat. Les deux dirigeants se sont ensuite serrés la main, affichant de larges sourires alors que plusieurs sujets les opposent.
A la veille du sommet européen à Bruxelles, Paris et Berlin n'ont pas caché ces derniers jours leurs désaccords sur un certains nombre de questions. Mais François Hollande et Angela Merkel ont tous deux affiché de larges sourires mercredi 27 juin au soir à l'Elysée. La chancelière allemande a été accueillie par le président pour un dîner de travail visant à préparer le sommet de jeudi et vendredi, une nouvelle fois jugé déterminant pour l'avenir de la zone euro. Sur le perron de l'Elysée, les deux dirigeants européens ont chacun livré une brève déclaration à la presse.
"Nous avons déjà bien travaillé", a assuré le chef de l'Etat, évoquant des "progrès sur la croissance, qui a été l'objet de nombreuses discussions qui ont abouti. Le Conseil européen aura à en décider." Et d'ajouter : "Nous voulons l'un comme l'autre approfondir l'union économique monétaire et demain politique." François Hollande a ensuite résumé la situation : "Intégration et solidarité, voilà l'esprit qui nous caractérise au moment où beaucoup regardent l'Europe. Nous voulons affirmer sa cohérence, sa force, son unité et sa solidarité."
"Il nous faut plus d'Europe"
De son côté, Angela Merkel, a rappelé que le sommet européen était d'une "très grande importance", avec "l'obligation de construire l'Europe forte et stable de demain". La chancelière aussi a parlé de "progrès significatifs en ce qui concerne le pacte pour la croissance, j'espère qu'il pourra être adopté demain". Et de poursuivre : "Il nous faut plus d'Europe, il nous faut une Europe qui fonctionne, les marchés l'attendent, il nous faut une Europe dont les membres s'entraident les uns les autres."
Les deux dirigeants se sont ensuite serrés la main face aux photographes. En remontant les marches de l'Elysée, François Hollande a lancé : "Nous allons travailler!" Un entretien d'un quart d'heure était prévu avant le dîner de travail.
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