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24 novembre 2022 4 24 /11 /novembre /2022 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2305) : MERCREDI 23 NOVEMBRE 2022

Mercredi 23 Novembre 2022 - Coupe du monde : Les Allemands se couvrent la bouche, déjà l'image de la compétition

Les joueurs allemands se sont ostensiblement mis la main devant la bouche sur la photo d'équipe avant d'affronter le Japon lundi, pour protester contre les menaces de sanctions sportives de la Fifa concernant le port du brassard «One Love» au Qatar.

Le geste d'un bâillon mimé par les joueurs allemands sur la photo officielle avant le match contre le Japon, l'affirmation que les droits humains ne sont «pas négociables» : le football allemand a répondu mercredi aux menaces de sanctions brandies par la Fifa pour empêcherle port du brassard inclusif durant la Coupe du monde 2022.

Sous les yeux du président de la Fifa, Gianni Infantino dans le stade Khalifa, les joueurs allemands, dont le capitaine Manuel Neuer, se sont ostensiblement mis la main devant la bouche sur la traditionnelle photo d'équipe qui précède le coup d'envoi. Les sept fédérations européennes, dont l'Allemagne, qui avaient prévu de faire porter à leurs capitaines un brassard coloré «One Love» contre les discriminations, ont renoncé lundi face à la menace de «sanctions sportives» par la Fifa, qui ne les a pas précisées. Cette menace a été très critiquée en Allemagne où de nombreuses voix se sont élevées pour appeler les joueurs de la Mannschaft à la défier.

 

Il ne s'agit pas d'un message politique : les droits d’humains ne sont pas négociables.

Les Allemands avaient bien préparé leur affaire. Dans les tribunes, la ministre de l'Intérieur en charge des sports Nancy Faeser, a enfilé dans les tribunes le fameux brassard inclusif «One Love» dont ne voulaient pas les organisateurs, avant de tweeter la photo sur les réseaux sociaux. Elle a ensuite mis une veste. Et quasiment en même temps, la fédération envoyait un communiqué cinglant sur les réseaux sociaux : «Avec notre brassard de capitaine, nous voulions montrer les valeurs que nous vivons au sein de l'équipe nationale : Diversité et respect mutuel. Faire du bruit ensemble avec les autres nations. Il ne s'agit pas d'un message politique : les droits d’humains ne sont pas négociables. Cela devrait être une évidence. Malheureusement, ce n'est toujours pas le cas. C'est pourquoi ce message est si important pour nous. Nous interdire de porter le bandeau, c'est nous interdire de parler. Notre position est claire».

Depuis qu'il a obtenu en 2010 l'organisation du tournoi, le Qatar est en butte à de nombreuses critiques sur les droits humains, notamment ceux des personnes LGBT+. Dans ce petit pays conservateur musulman, les relations sexuelles hors mariage et l'homosexualité sont passibles de poursuites pénales. Les autorités qataries ont affirmé que «tout le monde était le bienvenu». Gianni Infantino a tenté de défendre le Qatar lors d'une conférence de presse samedi, veille du début de la compétition. «Aujourd'hui je me sens gay», avait-il dit.

Mais l'instance du football mondial avait aussi rejeté le port par les sept capitaines qui le souhaitaient de brassards colorés arborant les mots «One Love» pour proposer à la place une série de messages beaucoup plus consensuels, comme «Sauvez la planète», «L'Education pour tous» ou encore «Non aux discriminations». «La Fifa est une organisation universelle. Nous devons trouver des sujets auxquels tout le monde adhère», a argumenté Gianni Infantino samedi, estimant que «la provocation n'est pas le bon chemin» et que les droits des homosexuels sont «un processus» que chaque pays suit à son rythme.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2305) : MERCREDI 23 NOVEMBRE 2022

Mercredi 23 Novembre 2022 - Coupe du monde : y a d'la joie chez les Bleus

Quatre buts dès le premier match, des occasions à n'en plus finir, une belle entente entre les joueurs : l'équipe de France de football a réussi hier le coup d'envoi de sa Coupe du monde 2022, contre l'Australie.

Cette entame de l’équipe de France s’est passée beaucoup mieux que je ne l’avais imaginée. À ma connaissance, c’est la première fois, dans leur longue histoire d’amour avec la Coupe du monde, en seize participations, que les Bleus marquent quatre buts lors de leur entrée dans la compétition. Hormis le 6-3 face à la Belgique en 1958... Mais c’était une autre époque.

Attention, il ne s’agit pas d’être euphorique, d’en faire des tonnes, d’être déraisonnable. On a très bien fait le premier boulot. J’ai trouvé le groupe en difficultés pendant les 20 premières minutes et c’est normal. Ils n’avaient pas joué ensemble depuis très longtemps. Il fallait qu’ils s’apprivoisent.

 

Les Bleus : une attaque de feu

Premier constat, nous avons une attaque de feu. Autant Kylian Mbappé n'a pas brillé en première mi-temps, autant il a été génial après la pause. Il revient chercher des ballons. Il est collectif. Il libère ses coéquipiers. Il marque. Chapeau !

Deuxième constat : tous les joueurs ont participé à l'écriture du scénario : "Giroud marque". Je plaisantais hier en parlant de Saint-Giroud. Et pourtant, c’est exactement ça.  Olivier Giroud est un combattant. Il adore gagner. Il refuse la défaite et il a bon esprit. C’est très important dans un groupe comme celui-là. Car c’est très fragile un groupe qui vit ensemble, 24 heures sur 24. Une petite réflexion, une phrase mal placée et tout peut partir en vrille. Giroud est là pour tempérer, dire que rien n’est grave et rassurer.

 

La joie de Didier Deschamps

Ce qui m’a frappé aussi c’est la  joie, le bonheur de Didier Deschamps quand on égalise, puis à chaque fois que l’on marque. Je ne me souviens pas d’une telle exubérance de sa part. Quand Olivier Giroud  sort, il le prend dans les bras. Et ça dure longtemps. Très longtemps. Il existe quelque chose entre eux. Ce n’est pas feint.

 

Hernandez, Lloris, Thuram : les tristes et belles histoires

Dans ce match, il y a plein d’histoires. L'une d'entre elles est très triste : la blessure de Lucas Hernandez qui en a pour six mois de convalescence au moins et à qui tous les joueurs, sans exception ont dédié la victoire. Mais aussi des très belles : la 140e  sélection d’Hugo Lloris. Ce n’est pas rien ! J’imagine aussi  la joie de Lilian Thuram, un des héros de 1998, devant sa télé hier,  de voir son fils Marcus, entrer en jeu et disputer, à son tour, une Coupe du monde. Transmission père-fils. Rare aussi.

Le milieu de terrain qu’on disait jeune, inexpérimenté presqu’inquiétant a tenu la baraque après ces fameuses 20 premières minutes approximatives. Il a faim. Il  veut être à la hauteur des tauliers, Pogba et Kanté. Ça se voit. Ça se sent.

Attention, il ne faut pas se voir trop beau trop vite. Samedi nous affrontons le Danemark. Les Danois sont méchants, durs au mal et revanchards après un nul contre la Tunisie qui ne les arrangent pas. 

Mais, dans l’équipe de France, on a senti de la joie, du plaisir, de la communion. Ça c’est bon signe pour la suite de la compétition.

 

 

 

 

 

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Mercredi 23 Novembre 2022 - «Système de Ponzi» : après les propos d'Attal sur les finances de Paris, la mairie veut porter plainte

Sur France Inter mercredi matin, le ministre a dénoncé «un système absolument délirant» et «pas sain».

«Quand je suis arrivé au ministère du Budget, j'ai découvert qu'il y avait un système absolument délirant.» Invité sur France Inter ce mercredi matin, le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, s'est attardé sur les finances de la ville de Paris. À plusieurs reprises, le membre du gouvernement - à qui l'on prête des ambitions dans la capitale - en a dénoncé les contours, et estimé que celles-ci relevaient du «système de Ponzi». Du nom de Charles Ponzi, initiateur d'un certain type d'escroquerie dans les années 1920. La formule a visiblement irrité la Ville qui, selon une information de BFMTV confirmée par Le Figaro, a désormais la volonté de porter plainte.

«Il faut se rendre compte de ce système (...) qui avait autorisé à endetter la ville, en préemptant des logements, en demandant à des bailleurs sociaux de les convertir en logements sociaux, et en contrepartie en demandant à ces bailleurs sociaux de verser à la ville des décennies de loyers à venir, pour que la ville puisse équilibrer son budget de fonctionnement», a ainsi développé Gabriel Attal, pour expliquer le dispositif dérogatoire à laquelle la mairie de Paris avait droit depuis 2015. Ce sont «plus d'un milliard d'euros d'endettement lié à ce système», a également souligné le ministre. Avant d'assurer avoir «mis fin» à cette exception.

La fraude de Ponzi fait de son côté référence à une escroquerie, consistant à mettre en place un système d'investissement pyramidal, dans lequel la rémunération des anciens est assurée par l'implication des nouveaux. Le montage a notamment été popularisé par Bernard Madoff, auteur aux États-Unis de ce qui reste considéré comme la plus grande escroquerie de l'histoire. Interrogé par les journalistes, Gabriel Attal s'est toutefois défendu de tout rapprochement entre Anne Hidalgo et l'homme d'affaires américain.

 

 

 

 

 

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Mercredi 23 Novembre 2022 - La corrida sème la zizanie chez les députés

Une proposition de loi du député Aymeric Caron, visant à abolir cette pratique controversée, fait débat au sein de l’arène parlementaire, où les partis ont bien du malà définir une position.

«Oui à la corrida». La banderole, lettres noires sur fond blanc, est brandie par des élus samedi à Vauvert, dans le Gard. Une réponse à la proposition de loi de l’insoumis Aymeric Caron, qui fait de l’interdiction de la discipline son cheval de bataille. Derrière cette bannière en terre de traditions taurines: le député Renaissance de l’Hérault Patrick Vignal et l’élu Rassemblement national du Gard Yoann Gillet. Défendre la corrida aux côtés de l’extrême droite, la photo fait grincer des dents. Preuve que le sujet divise au sein même des partis.

Dans la « niche » LFI, le texte sera examiné jeudi à l’Assemblée, après un rejet la semaine dernière en commission. Rares sont les groupes qui se mettront d’accord sur une consigne. Si les députés RN du Sud se mobilisent pour défendre la tauromachie, Julien Odoul, élu RN de l’Yonne, perçoit la corrida comme «une anomalie en France en 2022». Il «n’a rien en commun» avec Aymeric Caron, pourtant il votera sa proposition. Marine Le Pen, soutien de la protection animale, ménage la chèvre et le chou en remettant sur la table sa position de la présidentielle: interdire la corrida aux mineurs. Bazar à la Nupes également.

 

Olivier Faure marche sur des œufs

Si les Verts et les insoumis s’accordent sur la volonté d’interdire la corrida, ça coince du côté du PS et du PCF. Olivier Faure marche sur des œufs, lui aussi: «Il faut laisser vivre les traditions. Simplement, quand elles sont cruelles, il y a des choses à inventer [...] aller vers une évolution qui permette d’éviter la souffrance animale», déclarait le premier secrétaire du Parti socialiste. Élu des Landes, Boris Vallaud, le patron des députés PS, votera, lui, contre l’interdiction.

Les macronistes aussi sont divisés. En juillet 2021 – elle n’était pas encore présidente du groupe Renaissance – Aurore Bergé signait une tribune pour interdire cette tradition «barbare ». Pendant son congé maternité, l’intérim est assuré par Sylvain Maillard, qui ne donne pas de consigne de vote. Leur collègue députée des Yvelines, Marie Lebec, alerte: «Quelle sera la prochaine tradition régionale que nous interdirons?»

 

Éric Dupond-Moretti aime la corrida et n’en fait pas mystère

Le gouvernement compte batailler contre l’interdiction. Pour planter les banderilles, la secrétaire d’État chargée de la Ruralité, Dominique Faure, a été préférée au garde des Sceaux. Habitué des arènes de Nîmes, Éric Dupond-Moretti aime la corrida et n’en fait pas mystère. Une photo de lui avec un torero trône même sur son bureau au ministère de la Justice. Orateur de talent, le célèbre pénaliste aurait pu attirer l’attention. Et ainsi mettre involontairement la lumière sur le député Aymeric Caron...

 

 

 

 

 

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Mercredi 23 Novembre 2022 - Guerre en Ukraine : la Crimée frappée par une «attaque de drones»

La péninsule ukrainienne de Crimée, contrôlée par la Russie, a été visée par une attaque de drones mardi, les forces russes sur place étant "en alerte", ont indiqué les autorités installées par le Kremlin.

"Il y a une attaque avec des drones", a déclaré sur Telegram le gouverneur de la région administrative de Sébastopol en Crimée, installé par Moscou, Mikhaïl Razvojaïev. "Nos forces de défense aérienne sont en train de travailler en ce moment même".

Il a précisé que deux drones avaient "déjà été abattus". Mikhaïl Razvozhayev a ajouté qu'aucune infrastructure civile n'avait été endommagée et a appelé les habitants à "rester calmes."

 

Déjà fin octobre

La flotte russe de la mer Noire basée dans le port de Sébastopol, en Crimée, avait été attaquée fin octobre par ce que les autorités avaient qualifié d'attaque de drones "massive".

Cette attaque, qui avait endommagé au moins un de ses navires, avait conduit Moscou à se retirer brièvement de l'accord historique sur les céréales en Ukraine. La Russie a annexé la Crimée en 2014 et Kiev ambitionne de la reconquérir.

Les forces russes ont attaqué l'Ukraine depuis plusieurs directions le 24 février, notamment depuis la Crimée.

Le gouverneur de la région nommé par Moscou a déclaré la semaine dernière que les autorités renforçaient leurs positions sur la péninsule alors que les forces de Kiev récupèrent des territoires dans la région voisine de Kherson.

 

 

 

 

 

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Mercredi 23 Novembre 2022 - Covid-19 : Didier Raoult perd son procès en diffamation contre Karine Lacombe

Le professeur marseillais Didier Raoult, qui poursuivait en diffamation une consoeur parisienne pour des propos qu'elle avait tenus en juillet 2020 sur Europe 1, a été débouté mardi par la justice qui a relaxé la mise en cause.

Interrogée sur la controverse qui fait à l'époque rage sur le traitement à l'hydroxychloroquine contre le Covid-19 par l'ex-patron de l'Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) Méditerranée, Karine Lacombe, cheffe de service à l'hôpital Saint-Antoine à Paris, avait commenté les propos de Didier Raoult tenus quelques jours plus tôt devant une commission d'enquête parlementaire.

L'infectiologue marseillais y avait affirmé que l'épidémie avait fait moins de morts à Marseille qu'à Paris. La journaliste relance alors : "Il a mis gravement en cause les médecins parisiens…". Ce à quoi Karine Lacombe rétorque: "Bien sûr donc vous savez qu'il a des actions en justice pour mensonges devant la commission parlementaire qui sont en cours."

Des propos, analyse le tribunal correctionnel de Marseille, qui certes "portent atteinte à l'honneur et à la considération de M. Raoult", mais les juges ont retenu l’excuse de bonne foi pour la relaxer.

Ils ont estimé qu'elle s'appuyait sur "une base factuelle suffisante avec deux signalements contestant les déclarations de M. Raoult devant la commission parlementaire, dont celle de Martin Hirsch", alors à la tête des Hôpitaux de Paris.

Dans un courrier au président de l'Assemblée nationale, Martin Hirsch avait dénoncé les propos de M. Raoult comme mettant gravement en cause l'AP-HP et semblant s'apparenter à un faux témoignage. La société de pathologie infectieuse de langue française avait également fait connaître son intention de porter plainte auprès du conseil de l'ordre.

Le tribunal a aussi relevé l'"absence d’animosité personnelle" de Mme Lacombe et sa "prudence dans l'expression".

 

Didier Raoult pourrait faire appel

Me Brice Grazzini, défenseur de Didier Raoult, a fait part de l'intention de son client de faire appel, un appel qui ne pourra statuer que sur d’éventuels dommages et intérêts sans possibilité de revenir sur la relaxe prononcée.

"Mme Lacombe a été reconnue coupable de diffamation mais a bénéficié de l’excuse de bonne foi que nous remettons en cause", a commenté l'avocat du professeur marseillais, désormais retraité et qui a été remplacé à la rentrée à la tête de l'IHU Méditerranée.

De son côté, Me Maud Sobel, l'avocate de Mme Lacombe, s'est dite "ravie que le tribunal ait rejeté les demandes de Didier Raoult en  considérant les propos de Karine Lacombe comme fondés et légitimes". Le tribunal a également relaxé la directrice de publication d'Europe 1.

 

 

 

 

 

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Mercredi 23 Novembre 2022 - Ukraine : Macron annonce qu'il aura «un contact direct» avec Poutine «dans les prochains jours»

Cette rencontre prendrait place dans un contexte de nouveaux bombardements russes sur les villes de Kiev et Lviv en Ukraine.

Le président Emmanuel Macron a annoncé mercredi 23 novembre qu'il aurait «un contact direct» avec son homologue russe Vladimir Poutine «dans les prochains jours» sur le nucléaire civil et la centrale de Zaporijjia que Moscou et Kiev s'accusent mutuellement d'avoir bombardée.

«Je compte avoir un contact direct avec lui dans les prochains jours sur les sujets nucléaire civil en premier chef et la centrale de Zaporijia, après un échange» avec le directeur-général de l'AIEA, Rafael Grossi, a affirmé le président français à la presse en marge d'une visite au Salon des maires à la Porte de Versailles, à Paris.

 

Pannes de courant massives

L'opérateur ukrainien, Energoatom, a annoncé que trois centrales nucléaires du pays ont été «déconnectées» mercredi du réseau électrique après des frappes russes ayant visé des infrastructures énergétiques et provoqué des pannes massives de courant.

«La stratégie russe est de désespérer le peuple sur le terrain», a-t-il assuré. «Nos élus ont aussi un rôle à jouer», a ajouté M. Macron, rappelant que la France accueillerait le 13 décembre «une conférence à Paris »pour la résistance et la résilience ukrainienne«.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait appelé mardi les maires français à fournir de l'aide à son pays pour empêcher la Russie d'utiliser le froid cet hiver »comme arme de destruction massive«, dans un message diffusé lors du congrès de l'AMF à Paris.

»Le Kremlin veut transformer le froid de l'hiver en arme de destruction massive", a affirmé le président ukrainien dans une vidéo sous-titrée diffusée lors d'un hommage à l'Ukraine organisé par l'Association des maires de France (AMF) à l'occasion de son congrès auquel s'est rendue une délégation d'élus ukrainiens.

 

 

 

 

 

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Mercredi 23 Novembre 2022 - La Cour suprême britannique se prononce sur la légalité d'un référendum d'indépendance en Écosse

Londres s'y oppose et considère que le vote de 2014 a clos le débat pour une génération. Les indépendantistes écossais jugent que le Brexit a changé la donne.

L'Écosse peut-elle organiser un nouveau référendum sur l'indépendance sans l'accord de Londres ? La Cour suprême britannique se prononce mercredi 23 novembre sur cette question cruciale pour l'avenir du Royaume-Uni.

La première ministre indépendantiste Nicola Sturgeon (photo) a déjà dévoilé la question, «L'Écosse doit-elle être un pays indépendant?», et même la date, le 19 octobre 2023, à laquelle elle entend organiser cette nouvelle consultation. Les Écossais ont déjà refusé à 55% en 2014 de quitter le Royaume-Uni. Mais aux yeux des indépendantistes du SNP au pouvoir à Edimbourg, le Brexit, auquel 62% des électeurs de la province se sont opposés, intervenu depuis, change la donne. Ils souhaitent que l'Écosse réintègre l'Union européenne en tant qu'État indépendant.

Mais le gouvernement central à Londres s'oppose fermement à tout nouveau référendum d'indépendance et considère que le vote de 2014 a clos le débat pour une génération. Anticipant un bras de fer judiciaire avec le gouvernement à Londres, Nicola Sturgeon a pris les devants en saisissant la Cour suprême, pour que celle-ci détermine si le Parlement écossais a le pouvoir de légiférer sur la question sans l'accord du gouvernement britannique, sur une question sur laquelle les Écossais sont particulièrement divisés selon les sondages. La dirigeante indépendantiste estime qu'elle dispose d'un «mandat indiscutable» pour organiser un tel scrutin, notamment en raison de la majorité dont dispose le SNP au Parlement local.

 

«Un droit fondamental et inaliénable»

Lors de l'audience le mois dernier devant la Cour suprême, les avocats représentant le gouvernement de Londres ont estimé que le gouvernement écossais ne peut pas décider seul d'organiser un référendum: Edimbourg doit demander l'autorisation, car il s'agit d'une question réservée au gouvernement central. En face, la plus haute magistrate écossaise, Dorothy Bain, a fait valoir que «le droit à l'autodétermination est un droit fondamental et inaliénable».

Dans un billet de blog récent, Stephen Tierney, professeur de droit constitutionnel à l'université d'Edimbourg, a estimé que l'issue la «plus probable» est que la plus haute juridiction britannique juge qu'un nouveau vote soit déclaré au-dessus des compétences du gouvernement local. Dans un tel scénario, Nicola Sturgeon a déjà averti qu'elle ferait des prochaines élections générales au Royaume-Uni, qui doivent se tenir d'ici à janvier 2025, un référendum de fait sur la question de l'indépendance. Lors des élections locales de 2021, elle avait promis d'organiser un référendum légalement valide une fois tournée la page de la pandémie de Covid-19.

 

 

 

 

 

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Mercredi 23 Novembre 2022 - Un maire sur trois victime de menaces ou d'injures

Plus d'un maire sur trois dit avoir déjà été victime de menaces ou d'injures, un chiffre en nette augmentation, selon une étude du Cevipof présentée lundi lors du congrès des maires de France.

Selon le centre de recherche de Sciences Po, qui a reçu des réponses de 3700 maires sur les quelque 35.000 que compte le pays, 39% déclarent avoir reçu des menaces, verbales ou écrites, soit 11 points de plus qu'en 2020. Ils sont aussi 37% à mentionner des injures ou insultes, en progression de 8 points.

 

63,1% des maires victimes d'incivilités

Et 63,1% disent avoir été victimes «d'incivilités», terme regroupant des réalités allant de l'impolitesse à l'agression, 10 points de plus qu'en 2020. «Ces chiffres, certes déclaratifs et donc différents des plaintes déposées, confirment la difficulté croissante des maires à faire respecter le droit mais plus encore à trouver des parades au non-respect de l'autorité», écrit le professeur Martial Foucault, auteur de l'étude.

Mercredi, les sénateurs ont adopté une proposition de loi visant à permettre aux associations d'élus de se constituer partie civile pour soutenir les élus victimes d'agressions.

 

Inquiétude sur les prix de l'énergie

Également interrogés sur la flambée des prix de l'énergie, les maires font état d'une forte inquiétude à ce sujet. Les actions les plus largement envisagées pour y faire face sont la réduction de l'éclairage public et du chauffage dans les bâtiments publics.

Les maires sont moins nombreux à envisager de réduire le chauffage dans les écoles et crèches (49%), de diminuer le recours aux véhicules de service communaux (34%) ou de restreindre les horaires des équipements sportifs (30%).

Du fait de l'impact de l'inflation sur les finances locales, «la crise énergétique produit une autre crise énergétique», note Martial Foucault, 46% des maires envisageant de renoncer à des projets de transition énergétique faute de budget. Ils sont également 40% à envisager de renoncer au recrutement de personnels, 33% voulant rogner sur les dépenses de voirie et 18% songeant à augmenter les impôts locaux.

 

 

 

 

 

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Mercredi 23 Novembre 2022 - Le ministère de l'Économie et les centres d'impôts rendent hommage à l'agent du fisc tué

Le ministère de l'Économie et des centres des impôts partout en France vont observer une minute de silence mercredi à 12H00 pour rendre hommage à l'agent du fisc tué lundi lors d'un contrôle chez un brocanteur, un acte potentiellement prémédité qui a provoqué une vive émotion. Ce fonctionnaire s'était rendu lundi vers 14H00 au domicile du brocanteur de 46 ans, en compagnie d'une inspectrice "pour effectuer une vérification de la comptabilité".

Le brocanteur a alors séquestré les deux agents avant de tuer l'inspecteur puis de se donner la mort par arme à feu, a indiqué mardi le procureur d'Arras, Sylvain Barbier Sainte Marie. La victime, un inspecteur principal des finances publiques âgé de 43 ans, est décédée "de plusieurs coups de couteau portés dans le dos et au thorax".

Sa collègue, 39 ans, est fortement choquée psychologiquement. Elle a été prise en charge par les secours, avant d'être auditionnée. Cet acte, dont le procureur d'Arras estime qu'il pourrait avoir été prémédité, a suscité une vive émotion dans l'opinion publique et la profession.

 

"La République pleure l'un des siens"

Un hommage à l'agent tué se tiendra mercredi à 12H00 au ministère de l’Économie à Paris et dans les Directions départementales des finances publiques (DDFiP) de France, ont indiqué les services du ministre des Comptes publics, Gabriel Attal. "Nous avons proposé aux directeurs départementaux et chefs de service qu'une minute de silence soit observée en sa mémoire demain à 12H00", ont-ils précisé à l'AFP.M. Attal a jugé "révoltant qu'un serviteur de l'État, de la République, des Français puisse être (...) tué parce qu'il fait son travail". "La République pleure l'un des siens", a-t-il déclaré mardi,après s'être entretenu plus d'une heure avec les collègues de la victime aux services fiscaux d'Arras.

L'Assemblée nationale a observé dès mardi une minute de silence en mémoire de la victime, décrite par ses collègues comme une "figure rassurante, solidaire, un vrai chef d'équipe", selon M. Attal.

L'enquête, menée par la section de recherche de la gendarmerie des Hauts-de-France, est ouverte des chefs de séquestration et d'assassinat, le procureur estimant que le brocanteur pourrait avoir prémédité son acte. Les liens utilisés pour attacher la victime et sa collègue, dont des colliers de serrage, "avaient été probablement achetés avant les faits", sachant qu'un rendez-vous avait été fixé pour le contrôle, a détaillé M. Barbier Sainte Marie lors d'une conférence de presse.

 

 

 

 

 

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Mercredi 23 Novembre 2022 - Affaire Ciotti : pour justifier son cumul d’emplois, l’ex-femme du député a envoyé une attestation mensongère

L’ex femme du député LR Éric Ciotti, Caroline Magne, est mise en cause pour avoir cumulé plusieurs emplois en même temps. Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet national financier. Elle a transmis une attestation censée prouver la légalité de son cumul. Mais son contenu serait faux.

Le parquet national financier (PNF) a ouvert mardi une enquête préliminaire contre Caroline Magne , l’ancienne épouse du député Les Républicains (LR) Éric Ciotti, pour détournement de fonds publics. Cette enquête fait suite à la publication de nombreux articles de presse selon lesquels elle aurait cumulé plusieurs emplois à l’Assemblée, à Nice et au sein du département des Alpes-Maritimes. Pour se défendre, Caroline Magne a transmis à la presse une attestation censée prouver la légalité de son cumul. Mais selon Libération , ce document serait faux.

 

Une attestation signée par Jean-Philippe Chauvin

Pendant près de dix ans, Caroline Magne a exercé plusieurs emplois publics tout en étant collaboratrice de son époux, Éric Ciotti, à l’Assemblée. Interrogée par Libération sur ce cumul d’emplois, l’ex-épouse du candidat à la présidence de LR a transmis un document attestant de sa légalité. Le document signé par Jean-Philippe Chauvin, ex-adjoint aux finances de la commune à l’époque, affirme qu’un emploi de « collaborateur de cabinet » à 40 % a été créé par délibération le 18 septembre 2014, et confié à Caroline Magne. « [Elle] a pris ses fonctions dans le cadre du temps non complet convenu, à savoir à concurrence de 40 %, étant précisé que l’intéressée a choisi par ailleurs, en accord avec le maire de la commune de la Colle-sur-Loup, d’exercer notamment, en cumul d’emplois, un emploi de collaboratrice parlementaire occasionnelle.»

Jean-Philippe Chauvin a bien confirmé à Libération avoir signé cette attestation, mais, sur le fond, le document serait fausse. Caroline Magne n’a jamais occupé de poste de « collaboratrice de cabinet » du maire ni travaillé à 40 %, avance le journal. Elle n’a pas obtenu d’autorisation de cumul avec son poste de collaboratrice parlementaire non plus, indique encore le quotidien.

L’attestation évoque une délibération pour un poste de collaborateur du maire à 40 %. Cette délibération a bien eu lieu mais le poste de collaborateur a été attribué le 19 septembre à Gilbert Garelli et non Caroline Magne. À cette période, l’ex-femme d’Éric Ciotti occupait un poste de directeur général des services (DGS), incompatible avec l’exercice d’un autre emploi de collaborateur du maire à 40 %.

Contacté par Libération, Jean-Philippe Chauvin, confronté aux éléments d’enquête, reconnaît qu’il s’agissait « peut-être d'une erreur ». Caroline Magne de son côté nie et évoque un trou de mémoire : « Il m’était resté dans la tête que j’avais été collaboratrice de cabinet avant de devenir DGS. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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