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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 07:00
 « LES REPUBLICAINS » : ERIC WOERTH CHARGE DU PROJET POUR 2017.

 

On reprochait à l’UMP et maintenant au nouveau parti « Les Républicains » de ne pas avoir de projet pour 2017. On ne sait toujours pas très bien comment le parti va gérer ses « primaires », ses candidats et son projet mais c’est Eric Woerth qui a été chargé par Nicolas Sarkozy de l'élaboration du projet des Républicains pour 2017. Eric Woerth est  un homme sérieux qui a une bonne expérience c’est donc plutôt rassurant de ce coté là. Il présente ses pistes de réformes économiques et sociales dans un ouvrage publié cette semaine. Au menu: augmentation du temps de travail, recul de l'âge de départ à la retraite, "mini-jobs" à l'allemande et refonte du système d'indemnisation du chômage.

Chargé depuis mardi 2 mai dernier par Nicolas Sarkozy de travailler au projet des Républicains pour la présidentielle 2017, l’ancien ministre Eric Woerth en a déjà une idée assez précise en tête. Dans « Une crise devenue française » (Editions de l'Archipel), un ouvrage rédigé en collaboration avec le think tank de droite "la boîte à idées" et publié cette semaine, il détaille justement les réformes économiques et sociales qu’il aimerait voir appliquées à l’économie française.

 

Remise à plat des 35 Heures

Eric Woerth veut avant tout remettre les Français au travail, "grâce à l’augmentation de la durée du travail dans la semaine (remise en cause des 35 heures), dans l’année (suppression des jours fériés par exemple) et dans la vie (report de l’âge de départ en retraite)". "Les Français ne travaillent pas assez dans le monde compétitif qui les entoure", plaide-t-il. Outre le rétablissement des heures supplémentaires défiscalisées chères à Nicolas Sarkozy, il préconise donc de réduire le nombre de RTT ou de les convertir en jours de formation, "voire de revenir purement et simplement sur la durée légale du travail à 35 heures".

 

Réforme des retraites

Eric Woerth suggère également de reporter l’âge légal de départ à la retraite, d’abord "à 63 ans dès 2020", puis "en poursuivant rapidement vers 65 ans". Il préconise une fusion totale des régimes publics et privés de retraite, "impliquant la disparition des régimes spéciaux", mais aussi de "développer les mécanismes de capitalisation".

 

Contrat de travail unique

Pour lutter contre le chômage, l’ancien ministre défend l’idée d’un "contrat de travail unique" fusionnant CDD et CDI et d’assouplir les conditions de licenciement. "La fin d‘un projet pourrait par exemple être l’un des nouveaux motifs de rupture", écrit-il. Plus généralement, employeur et employé "devraient pouvoir contractuellement prédéterminer les motifs de rupture", qui seraient liés "soit à l’aptitude ou à la conduite du travailleur", soit "fondés sur les nécessités de fonctionnement de l’entreprise".

 

Vers la fin du "salaire minimum interprofessionnel" (SMIC)

Le niveau élevé du salaire minimum étant à ses yeux un frein aux embauches, Eric Woerth suggère de mettre fin au principe du "salaire minimum interprofessionnel" pour instaurer un smic qui serait fixé par branche, "après négociation collective entre partenaires sociaux".

 

Refonte de la politique d’indemnisation du chômage

L’ancien ministre propose également une profonde refonte de la politique d’indemnisation du chômage. "Payer pendant deux ans des indemnités d’un montant relativement élevé (entre 60 et 75% de l’ancien revenu), pouvant s’élever jusqu’à 6.000 euros par mois, n’incite pas à reprendre un emploi", estime-t-il. Dès lors, "il faut avoir le courage de construire un nouveau système d’indemnisation moins généreux (en réduisant notamment le plafond d’indemnisation des cadres) et nettement plus incitatif". Il préconise pour cela d’instaurer "une dégressivité des allocations de l’ordre de 30% au bout d’un an".

 

La « TVA Sociale »

Afin d’alléger le coût du travail pour les employeurs, Eric Woerth propose de "basculer plusieurs centaines de milliards d’euros de prélèvements sur le travail vers la TVA".  Pour augmenter l’écart entre revenu du travail et revenu de remplacement tiré des aides sociales, il veut instaurer un plafonnement des revenus de remplacement, de 700 à 800 euros par bénéficiaire, "de sorte que la reprise d’un emploi au Smic apporterait une hausse significative de revenu". 

 

L'exemple des "mini-jobs" allemands

L’ancien Ministre suggère au passage que la France s’inspire des "mini-jobs" allemands, "des emplois à temps très partiel, peu taxés, et dont le revenu ne peut excéder 400 euros par mois". Ils "présentent l’avantage par rapport aux minima sociaux de maintenir dans l’activité des personnes qui risquent de s’en éloigner", plaide-t-il.

 

Allocation de vie

L’ancien ministre propose également de remplacer la multiplicité des allocations sociales (allocations familiales, aides au logement, RSA….) par une "allocation de vie" unique, qui serait versée en fonction de deux critères simples et identiques pour tous : "le revenu et le nombre de personnes à charge".

 

Fiscalité des particuliers et des entreprises

Concernant la fiscalité, il prône un prélèvement à la source pour l’impôt sur le revenu et la suppression de l’ISF. Le nouveau crédit d’impôt compétitivité emploi serait supprimé au profit d’une baisse de l’impôt sur les sociétés.

 

 

 

 

 

 

 

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