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7 mars 2017 2 07 /03 /mars /2017 08:00
FILLON A NOUVEAU LE SEUL CANDIDAT DES REPUBLICAINS !...

 

Encore en difficulté la semaine dernière, François Fillon s'est imposé en patron lundi 6 mars  à l'occasion du comité politique de sa campagne. A la suite de la renonciation d'Alain Juppé, il a constaté qu'"il n'y a pas de plan B", actant de fait qu'il est le seul dans son parti à pouvoir candidater à la présidentielle.

La dramaturgie médiatique annonçait un François Fillon acculé devant le comité politique des Républicains lundi 6 mars au soir. Il n'en a rien été. Au contraire, le candidat de la droite en est sorti conforté . A la fin de la réunion, Gérard Larcher, le président du Sénat qui pilote le comité, a d'ailleurs déclaré devant les caméras à l'issue de la réunion : "François Fillon a confirmé sa candidature à la présidentielle. Le comité politique [lui] a renouvelé à l'unanimité son soutien." "Les Républicains sont en ordre de bataille et la campagne relancée", a insisté à sa suite Bernard Accoyer, le secrétaire général du parti.

"Ce n'était même pas tendu", raconte un des participants au JDD. "L'ambiance était même excellente. La dramatisation qu'on a fait de cet événement n'avait pas lieu d'être", renchérit la filloniste Annie Genevard, actuelle secrétaire générale adjointe du parti. Pourtant, il y avait de quoi. En grande difficulté la semaine dernière, après l'annonce de sa convocation par les juges en vue d'une éventuelle mise en examen, le candidat de la droite devait faire face à une vague importante de défections, dont celle de ses alliés centristes de l'UDI. En coulisses, Alain Juppé se préparait à incarner un possible recours, quand certains sarkozystes se projetaient déjà dans l'après-Fillon.

 

Fillon martèle : "Il n'y a pas de plan B"

Rien de tout cela ne s'est passé. Après le rassemblement du Trocadéro dimanche puis la renonciation lundi matin d'Alain Juppé, François Fillon a réaffirmé sa légitimité de candidat. Et, lundi soir, le comité politique, cette instance au sein de laquelle les cadres des Républicains sont consultés sur ses choix de campagne, lui a permis d'enfoncer le clou.

Pour preuve, Gérard Larcher a "clos le débat"… dès l'ouverture de la réunion : "Tu as mis fin aux hésitations. Il faut maintenant rassembler." Après cette entrée en matière favorable, François Fillon a pris la parole. "J'ai peut-être trop dramatisé à l'occasion de ma convocation chez les juges", a-t-il d'abord reconnu avant de dérouler son argumentaire : "J'ai réagi en responsable politique en retournant devant le peuple [à l'occasion du rassemblement du Trocadéro, NDLR]. Je ne dis pas que cela vaut élection. Mais c'est quand même une démonstration."

François Fillon a ensuite expliqué avoir laissé "une ouverture" à l'occasion de son discours dimanche. "J'ai lancé un message à mes amis politiques. J'ai eu la réponse par Alain Juppé ce matin. Il n'y a pas de plan B, je l'ai toujours pensé", a-t-il développé avant de marteler : "Il faut que chacun se reprenne." Fermez le ban.

 

"Des contacts ont déjà été pris avec ceux qui sont partis"

A sa suite, les membres du comité politique ont tout de même pris la parole, sans jamais toutefois remettre en cause la légitimité du candidat Fillon. Christian Jacob, Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez, François Baroin, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-François Copé… Tous ont réitéré leur soutien – plus ou moins appuyé – à leur champion. Plusieurs d'entre eux ont toutefois averti sur les dégâts laissés par la crise.

"Pour être présents au deuxième tour [de la présidentielle], on a besoin de tous les électeurs de la droite et du centre […] Il faut ramener tout le monde", a ainsi insisté Christian Jacob, le patron sarkozyste des députés LR. "Il faut tendre la main à chacun, créer les conditions du retour de ceux qui sont partis, mais surtout faire campagne", lui a répondu son homologue du Sénat, le filloniste Bruno Retailleau. NKM a fait entendre sa différence sur ce point : "Il faut que tout le monde puisse se retrouver à l'aise dans la campagne […] Et il faut mettre fin aux prises de paroles agressives et excluantes de certains, notamment à l'égard des centristes." "Je rejoins NKM. Il faut éviter d'exclure le centre par des propos agressifs", a renchéri à sa suite Laurent Wauquiez.

François Fillon a promis de prendre des initiatives en ce sens. Une "réunion à trois", entre lui, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, est déjà dans les tuyaux. "Des contacts ont déjà été pris avec ceux, anciens soutiens d'Alain Juppé ou de Bruno Le Maire, qui sont partis", indique par ailleurs Annie Genevard au JDD. François Fillon tentera aussi de renouer le dialogue avec les centristes de l'UDI. C'est désormais là toute sa difficulté : s'il a gagné le droit de rester candidat, il doit maintenant prouver qu'il peut encore rassembler.

 

Source : LeJDD.fr  06-03-2017

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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