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9 mai 2017 2 09 /05 /mai /2017 18:30
PRESIDENTIELLES : RETOUR SUR UNE FOLLE CAMPAGNE (2ème PARTIE) DE JANVIER 2017 A MARS 2017

29 janvier 2017 - Hamon veut "construire une majorité de gouvernement" avec Mélenchon et Jadot :

Sous les vivats de ses supporteurs, Benoît Hamon a réagi dimanche soir à sa victoire à la primaire du PS en appelant au rassemblement de sa famille politique... mais aussi du mouvement de Jean-Luc Mélenchon et d'EELV.

Ils s’étaient chauffé la voix en huant, lorsqu'elles apparaissaient à l'écran, les images de Gérard Colomb - soutien d'Emmanuel Macron - ou de François Fillon. Réunis à la mutualité, les partisans de Benoit Hamon n'ont pu retenir un rugissement de plaisir en entendant enfin les résultats officiels de la primaire organisée par le PS. Ils ont ensuite écouté sagement le discours de Manuel Valls, le grand perdant de la primaire. "Hamon est le candidat de notre famille", lâche l'ancien Premier ministre, sous les applaudissements. "La tonalité du discours de Valls était clean. Le taux de participation, l'écart de points donnent à cette victoire une vraie dynamique", se félicite une élue hamoniste.

 

 

 

 

 

 

PRESIDENTIELLES : RETOUR SUR UNE FOLLE CAMPAGNE (2ème PARTIE) DE JANVIER 2017 A MARS 2017

1er février 2017 - Fillon : vent de rébellion à l’Assemblée :

Georges Fenech a brisé un tabou mercredi en lançant un appel en faveur d’un conseil national extraordinaire pour poser la question de la candidature de François Fillon.

"Quinze jours? Mais nous n’avons plus une minute à perdre dans cette campagne!", s’exclame Georges Fenech. En plein Penelopegate, le député LR du Rhône a brisé un tabou mercredi en lançant publiquement un appel en faveur de la tenue d’un conseil national extraordinaire des Républicains pour envisager un changement de candidat à la présidentielle.

"C’est une initiative personnelle qui rencontre un écho favorable de tous les collègues que je rencontre", a-t-il assuré dans les couloirs de l’Assemblée où les rares élus LR étaient pris d’assaut par la presse. Décidé à aller vite, le député a aussitôt "formalisé son initiative" : "Je vais lancer un appel qui sera diffusé publiquement aujourd’hui même auprès de tous mes collègues parlementaires pour leur demander s’ils soutiennent cette démarche". Les résultats de cet appel seront rendus publics avant la fin de la semaine, a-t-il précisé. "On ne va pas attendre 15 jours comme le dit François Fillon. Nous n’avons pas une minute à perdre dans cette campagne."

 

 

 

 

 

 

PRESIDENTIELLES : RETOUR SUR UNE FOLLE CAMPAGNE (2ème PARTIE) DE JANVIER 2017 A MARS 2017

2 février 2017 - "Penelopegate" : Fillon dénonce de nouveau les "officines" et "la meute" qui veut le démolir :

Alors qu'Envoyé Spécial doit diffuser un documentaire montrant sa femme dire qu'elle n'a "jamais été l'assistante de [son] mari", François Fillon a de nouveau utilisé la carte du complot politique contre lui.

En meeting jeudi soir à Charlevilles-Mézières, François Fillon a continué à mettre en avant la thèse du complot politique pour se défendre face aux accusations d'emplois fictifs visant sa femme. "Ces attaques ne sortent pas de nulle part, elles ont été soigneusement préparées, mijotées, dans les arrières cuisines des officines", a dénoncé François Fillon, qui a rappelé plus tard que Georges Pompidou, a "lui aussi eu sa dose de calomnie, d'attaques. Et il les a surmontées". Une allusion à l'affaire Markovic qui avait touché Georges Pompidou quelques mois après sa démission du gouvernement. "Il est réconfortant d’être au milieu de vous, loin de cette agitation malsaine entretenue chaque jour par le microcosme", a encore attaqué le candidat à la présidentielle.

 

 

 

 

 

 

PRESIDENTIELLES : RETOUR SUR UNE FOLLE CAMPAGNE (2ème PARTIE) DE JANVIER 2017 A MARS 2017

4 février 2017 - SONDAGE. 68% des Français souhaitent que Fillon retire sa candidature :

 68% des Français souhaitent que François Fillon retire sa candidature à la présidentielle, selon un sondage Ifop pour le JDD.

Notre sondage Ifop-JDD révèle ainsi "deux France", dans lesquelles l'affaire du "Penelopegate" est perçue de façon très différenciée. "Auprès de l'ensemble des Français, le résultat est sévère, décrypte Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop. François Fillon paie clairement le prix de l'affaire." Ainsi, seuls 23% des sondés considèrent qu'il est "honnête", contre 77% qui considèrent qu'il ne l'est pas. 68% des Français souhaitent également qu'il retire sa candidature à la présidentielle. "C'est une véritable catastrophe", souligne Frédéric Dabi.

 

 

 

 

 

 

 

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6 février 2017 - En pleine affaire Fillon, le dur week-end des députés LR :

Face aux turpitudes de François Fillon, les députés LR sont en première ligne. Dans leurs circonscriptions, de nombreux élus de terrains ont constaté ce week-end la déception, voire le mécontentement de nombreux électeurs.

Dans leurs circonscriptions, nombre d'élus de terrains ont été interpellé concernant l'affaire Fillon. "On ne parle plus que de ça!", regrette Franck Gilard, député de l'Eure depuis 2002. "C'est le grand flou, les gens sont désemparés, troublés. Il y a ceux qui sont en colère, ceux qui veulent bunkeriser la campagne et ceux qui considèrent que c'est une campagne injuste qui est menée contre Fillon", explique cet ancien soutien de Nicolas Sarkozy. "Et parmi les militants, c'est très partagé. Une bonne moitié a voté Juppé ou Sarkozy à la primaire. Ce ne sont donc pas les plus fervents défenseurs de François Fillon. Et puis il y a ceux qui se disent 'tout sauf la gauche et Macron'", ajoute-t-il.

"On va encore passer à côté de vraies réformes, regrette-t-il, un brin défaitiste. Mais on ne sait jamais, il y a tellement de surprises dans cette élection." A 66 ans, Franck Gilard ne se représentera pas pour un nouveau mandat de député en 2017. "Je suis content de prendre ma retraite. Il y a toujours eu des coups fourrés, mais la politique est devenue acide, sournoise. Tout y passe", ajoute-t-il.

 

 

 

 

 

 

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11 février 2017 - Mélenchon rejette l'idée d'une "majorité composite" avec Hamon et Jadot :

Jean-Luc Mélenchon, interrogé sur la pétition demandant une alliance entre lui, Benoît Hamon et Yannick Jadot, a assuré qu'il "n'échangerai(t) pas des bouts de programmes contre des sièges aux législatives", dans un entretien à La Provence à paraître dimanche.

Jean-Luc Mélenchon a tiré les leçons de la gauche plurielle et de son échec en 2002, quand la gauche était éclatée lors de la campagne présidentielle qui a vu Lionel Jospin éliminé au soir du premier tour. Dans un entretien à paraître dimanche dans La Provence, il refuse d'imaginer une "majorité composite" qui verrait s'unir le PS, les Verts et la gauche radicale pour gouverner. "Personne ne peut croire qu'il est possible de gouverner un pays avec une majorité composite de gens qui s'attendent les uns les autres au coin du bois", explique ainsi le candidat de la France insoumise à la présidentielle.

 

 

 

 

 

 

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13 février 2017 - Fillon à propos d’une mise en examen : "Je ne vois pas comment ça pourrait être possible" :

En marge d'une visite à La Réunion, François Fillon a souligné lundi les conséquences politique de son éventuelle mis en examen

Menacé par une éventuelle mise en examen dans le "Penelopegate", François Fillon met en garde le Parquet national financier. "Juridiquement, je ne vois pas comment ça pourrait être possible. On serait dans une quasi-voie de fait", a-t-il estimé lundi lors d'une rencontre avec des journalistes à La Réunion. En droit administratif, une voie de fait est une atteinte grave portée par l'administration à une liberté fondamentale.

Le candidat de la droite a une nouvelle fois confirmé qu'il se retirerait de la présidentielle en cas de mis en examen. "Je n'ai pas changé d'avis". Mais il met aussi implicitement en garde la justice contre les conséquences d'une telle décision en dramatisant ses conséquences. "La situation politique est extraordinairement dangereuse. Vous avez un pays qui va mal", "une gauche décrédibilisée", et "vous pensez que ça va bien se passer si on dit aux Français : vous avez le choix entre l'extrême droite et la gauche?". Dans ce cas, "une partie de l'électorat ira vers le FN", a-t-il affirmé en agitant le danger d'une "crise presque institutionnelle".

 

 

 

 

 

 

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15 février 2017 - Fillon et Sarkozy ont partagé un déjeuner "chaleureux" :

Englué dans l'affaire du Penelopegate, François Fillon a déjeuné mercredi avec Nicolas Sarkozy. Il s'est aussi entretenu avec Alain Juppé

François Fillon a rencontré Nicolas Sarkozy mercredi. L'ancien Premier ministre, qui avait ironisé sur la situation judiciaire de l'ancien président, a déjeuné avec celui qu'il a battu en novembre dernier lors de la primaire de la droite. "Ça s'est très bien déroulé, dans une ambiance chaleureuse", s'est félicité l'entourage du candidat de la droite à l'issue de ce déjeuner qui a eu lieu dans les bureaux de l'ancien chef de l'Etat, rue de Miromesnil à Paris.

"Il est normal de faire un point avec l'ancien Président dans le contexte d'une situation générale politique, économique, sociale extrêmement difficile", a précisé l'équipe de François Fillon, en ajoutant que ce dernier s'était également entretenu mercredi matin au téléphone avec son autre rival à la primaire, Alain Juppé. Il a ensuite quitté Paris pour Compiègne où il devait tenir dans la soirée une réunion publique.

 

 

 

 

 

 

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17 février 2017 - Marine Le Pen conteste avoir admis un emploi fictif devant l'organisme antifraude de l'UE :

Au lendemain de la diffusion d'un rapport de l'organisme antifraude de l'UE, Marine Le Pen a démenti avoir reconnu "quoi que ce soit devant des enquêteurs". Le document, transmis à la justice française, précise pourtant bien que l'eurodéputée FN avait concédé l'emploi fictif de son garde du corps Thierry Légier comme assistant européen.

Le rapport faisait état d'aveux de la part de Marine Le Pen. "La députée a reconnu que M. Légier n'a rien perçu en vertu de ce contrat sur la période considérée", pouvait-on lire sur le document de l'organisme antifraude de l'UE diffusé jeudi par Mediapart et Marianne. Il s'agit de l'emploi du garde du corps de la présidente du FN comme assistant au Parlement européen, pendant trois mois en 2011. Mais vendredi, la candidate a démenti avoir fictivement employé Thierry Légier. C'est "un mensonge éhonté, je n'ai jamais reconnu quoi que ce soit devant des enquêteurs, d'ailleurs que je n'ai jamais vus", a affirmé à France Bleu Besançon la frontiste.

 

 

 

 

 

 

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17 février 2017 - Dorénavant, Fillon veut rester candidat même s'il est mis en examen :

Alors qu'il avait promis de retirer sa candidature à la présidentielle s'il était mis en examen, François Fillon a changé d'avis selon RTL et Le Parisien. Considérant que le parquet financier n'est "pas de bonne foi", il veut maintenant "se maintenir coûte que coûte".

"Qui imagine le général de Gaulle mis en examen?" Cette attaque de François Fillon, qui visait Nicolas Sarkozy en pleine campagne de la primaire de droite, risque de revenir vers le candidat investi comme un boomerang. Car celui qui se voulait droit dans ses bottes est en train d'opérer à un spectaculaire changement de pied. Le 26 janvier dernier, l'ancien Premier ministre, alors que le feuilleton du "Penelope gate" ne faisait que commencer, avait assuré sur TF1 : "Il n'y a qu'une seule chose qui m'empêcherait d'être candidat, c'est si mon honneur était atteint, si j'étais mis en examen."

Trois semaines plus tard, il se dédie déjà. "J'irai jusqu'au bout, coûte que coûte", martèle-t-il en privé, comme le révèlent vendredi RTL et Le Parisien. Une affirmation qui n'est pas étonnante. Depuis sa conférence de presse, le 6 février, François Fillon a sensiblement changé de stratégie. Sortant de son silence, il s'en est pris au parquet national financier (PNF). A La Réunion, devant les journalistes, il a clairement indiqué que l'instance juridique n'est "pas de bonne foi". Son raisonnement est simple : le PNF est sous la tutelle du garde des Sceaux. Il n'est donc pas statutairement indépendant et l'enquête qu'il mène sur les époux Fillon serait donc forcément à charge.

 

 

 

 

 

 

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19 février 2017 - Autour du candidat Fillon, "c'est le bordel!" :

Entre tensions sur le terrain et organisation chaotique, l’équipe de Fillon est au bord de la crise de nerfs.

"J'en ai marre! C'est vraiment n'importe quoi, cette campagne!" À bout de fatigue et d'énervement, cette petite main de l'équipe Fillon ne cache même plus son découragement : "De toute façon, ça n'a plus d'importance…" Une autre soupire : "C'est comme s'il n'y avait pas de pilote dans l'avion…" Ordres et contre-ordres, changements de programme de dernière minute, militants qui se plaignent d'être mis à l'écart quand ils ne refusent pas carrément de distribuer les tracts, frictions au sein du QG et candidat bunkérisé… Du simple adhérent jusqu'au cadre du parti, la plainte revient en boucle : "C'est le bordel!"

 

 

 

 

 

 

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22 février 2017 - Bayrou se "sacrifie" et fait une offre d'alliance à Macron :

François Bayrou a annoncé mercredi qu'il renonçait à se lancer dans une quatrième campagne présidentielle. "Parce que les Français sont désorientés et souvent désespérés, j'ai décidé de faire à Emmanuel Macron une offre d'alliance", a-t-il annoncé.

Même si l'hypothèse était envisagée dans la presse depuis quelques jours, François Bayrou a tout de même créé la surprise mercredi en proposant "une offre d'alliance" à Emmanuel Macron. Le leader centriste, qui avait dépassé le FN et réuni 18,57% des voix lors de la présidentielle de 2007, a choisi de ne pas être candidat à l'élection présidentielle. Démentant les récents pronostics de plusieurs de ses anciens amis, dont Jean Lassalle ou Hervé Morin, le patron du MoDem a dit vouloir "une réponse exceptionnelle à une situation exceptionnelle".

"Jamais la démocratie en France n'a connu une situation si décomposée, a-t-il constaté lors de sa conférence de presse. Toutes les candidatures [en présence] posent des questions à tel point que la majorité des Français délaissent la politique. Or, un peuple qui ne croit plus à sa vie publique est un peuple en danger." Et d'évoque le "risque réel" d'une "flambée de l'extrême droite". "Un danger majeur et immédiat pour notre pays et pour l'Europe", a-t-il ajouté.

 

 

 

 

 

 

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22 février 2017 - Emplois fictifs au FN : la chef de cabinet de Marine Le Pen mise en examen :

Sa chef de cabinet mise en examen dans le cadre de l'enquête sur les emplois fictifs d'assistants parlementaires, Marine Le Pen continue de nier "formellement les faits."

Mise en examen. La décision de la justice française est tombée : la chef de cabinet de Marine Le Pen, Catherine Griset, a été mise en examen ce mercredi pour recel d'abus de confiance. Les enquêteurs travaillent dans le cadre de l'affaire sur les soupçons d'emplois fictifs d'assistants FN au Parlement européen. La présidente du parti a contesté "formellement les faits".

 

 

 

 

 

 

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26 février 2017 - Derrière Hamon, le PS n'est pas en marche :

Incompréhensions sur la ligne, sentiment d’abandon des élus, campagne qui peine à démarrer : rarement la famille socialiste aura si peu soutenu son champion.

Benoît Hamon peut-il vraiment compter, dans sa campagne, sur le soutien du PS? Un mois après sa désignation, difficile de répondre par l'affirmative. Et ce malgré les assurances de l'équipe Hamon. "Depuis le premier jour, le parti est à disposition du candidat", assure Régis Juanico, trésorier et proche de Hamon. Mais beaucoup redoutent un remake de la campagne de 2007, quand Ségolène Royal n'avait pas été soutenue par l'appareil. "On aura une campagne aussi enthousiaste et solidaire que pour Royal, ironise un vieux routier du PS. La différence, c'est qu'elle, on savait qu'elle serait au second tour…"

 

 

 

 

 

 

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26 février 2017 - Le calvaire sans fin du candidat Fillon :

Alors qu’il espérait enfin en revenir au fond en présentant samedi son programme à Aubervilliers, François Fillon voit à nouveau sa campagne percutée par la justice.

Il est 20h07 vendredi soir à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) quand les portables des journalistes, des élus et des militants LR vibrent. L'alerte de l'AFP tombe : le Parquet national financier (PNF) ouvre une information judiciaire pour "détournements de fonds publics, abus de biens sociaux […] trafic d'influence et manquement aux obligations de déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique". Sur scène, François Fillon n'écoute plus le discours de Valérie Pécresse. Figé, il a les yeux rivés sur son téléphone. De la salle monte un brouhaha : des petits groupes de sympathisants se forment pour commenter à voix basse ce nouveau rebondissement judiciaire. "C'est dégueulasse, ils cherchent vraiment à lui pourrir sa campagne", râle une jeune militante.

 

 

 

 

 

 

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1er mars 2017 - Le Maire et les centristes lâchent Fillon :

Bruno Le Maire, suivi de plusieurs de ses soutiens, a publiquement lâché François Fillon après son maintien dans la course présidentielle. L'UDI, elle, a décidé de "suspendre" son soutien.

François Fillon l'a martelé : "Je ne céderai pas, je ne me retirerai pas", a-t-il dit mercredi après avoir reçu une convocation aux fins de mise en examen de la part des juges d'instruction de l'affaire Penelope Fillon. Or, il l'avait assuré fin janvier : seule une mise en examen l'obligerait à annuler sa candidature. Une contradiction qui n'a pas plu à Bruno Le Maire. La campagne du candidat de la droite s'enlise dans le judiciaire, et le chantre du renouveau préfère ne pas associer son nom à tout cela. L'ancien candidat à la primaire a décidé de démissionner de son poste dans l'équipe de Fillon, par "respect de la parole donnée".

 

 

 

 

 

 

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1er mars 2017 - Les pro-Fillon organisent un rassemblement de soutien dimanche :

François Fillon a été convoqué le 15 mars par les juges d'instruction en charge de l'enquête sur le Penelopegate. Dans une déclaration à 12h30, qui suivait l'annulation de sa visite au Salon de l'agriculture ce mercredi, le candidat de la droite s'en est pris à la justice et a décidé de maintenir sa candidature.

 

 

 

 

 

 

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1er mars 2017 - Valls demande à ses soutiens de "se préparer à la recomposition de la gauche" :

Finaliste de la primaire de la gauche, Manuel Valls a réuni ses troupes mardi soir à l'Assemblée nationale après un mois de silence. L'ancien Premier ministre a demandé à ses soutiens de "rester ensemble" et ne pas rejoindre Emmanuel Macron mais n'a pas caché son "inquiétude" concernant l'accord conclu entre EELV et le candidat PS à la présidentielle.

Pas de rupture avec Benoît Hamon, mais pas de chèque en blanc au candidat du PS, loin de là. Manuel Valls est resté sur cet entre-deux, mardi soir, devant ses soutiens qu'il avait réuni à l'Assemblée nationale. Il s'agissait pour l'ancien Premier ministre de sa rentrée politique, un mois après sa défaite au second tour de la primaire de la gauche.

Devant quelque 300 personnes, dont environ une moitié de parlementaires, Manuel Valls a invité tout le monde "à rester ensemble et à faire en sorte que le réformisme, que j'ai porté avec vous, puisse continuer à être incarné", selon plusieurs participants. Une façon de dire de ne pas tenter l'aventure avec Emmanuel Macron. Mais le socialiste a toutefois dit comprendre "tous les positionnements" : "Je sais que parmi vous certains ont choisi Emmanuel Macron et d'autres restent fidèles à Benoît. Je comprends tous les choix", a-t-il dit.

 

 

 

 

 

 

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2 mars 2017 - Le programme de Macron, en 45 points :

Emmanuel Macron a présenté jeudi son programme présidentiel, après plusieurs mois d'élaboration et quelques semaines d'incertitudes sur l'épaisseur de ces mesures. Après un entretien au Parisien et une conférence de presse à 10h30, le candidat a détaillé une centaine de mesures.

 

 

 

 

 

 

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3 mars 2017 - Refusant d'"abandonner la course", Fillon repart une nouvelle fois en campagne :

François Fillon assure qu'il se "tiendra" à sa décision d'aller jusqu'au bout de sa candidature à la présidentielle en soulignant qu'"abandonner une course, pour un pilote, ce n'est pas naturel", dans un entretien à paraître jeudi dans Midi Libre.

Alors que l'ensemble de la presse française jeudi matin, qualifie sa stratégie de "suicidaire", François Fillon n'en démord pas. Non seulement il sortira vainqueur de son combat judiciaire, mais cette épreuve de force, si elle lui est favorable, lui permettra de remporter la présidentielle. Cette méthode Coué, le candidat de la droite en fait la démonstration une nouvelle fois après l'annonce, mercredi, de sa convocation devant les juges en vue d'une possible mise en examen. Après avoir répété sa détermination, il est reparti en campagne, se rendant au Salon de l'agriculture en fin d'après-midi. Et jeudi, il se rend dans le Gard pour un meeting à Nîmes.

"Je suis candidat. Et quel que soit le calendrier judiciaire, je m'en remets au suffrage universel [...] La justice n'a pas à dicter le calendrier démocratique", réaffirme pour l'occasion François Fillon dans un entretien paru jeudi dans le quotidien régional Midi Libre.

 

 

 

 

 

 

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3 mars 2017 - Pour éviter "le suicide collectif", Juppé se tient "prêt" :

Alain Juppé a dit à ses fidèles mais aussi à quelques grands élus locaux qu'il se tient "prêt" à remplacer François Fillon, indiquent vendredi Le Point et Le Parisien. Mais le maire de Bordeaux ne fera rien tant que Fillon ne renonce pas de lui-même.

Depuis 48 heures, les juppéistes sont à la manoeuvre, en proposant de parrainer Alain Juppé afin d'imposer une alternative à la candidature de François Fillon. le député Franck Riester, ancien soutien de Bruno Le Maire, ou encore l'élus parisien Pierre-Yves Bournazel ont déjà envoyé leur paraphe au Conseil constitutionnel. Fait nouveau, une partie des soutiens de Nicolas Sarkozy semblent prêts à les soutenir dans leur démarche. Ils doivent se réunir mardi prochain pour entériner leur décision.

 

 

 

 

 

 

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3 mars 2017 - Solère démissionne, Fillon perd son unique porte-parole de campagne :

Thierry Solère, député des Hauts-de-Seine et organisateur de la primaire de la droite remportée fin novembre par François Fillon, a annoncé vendredi "mettre fin" à ses fonctions de porte-parole du candidat à la présidentielle.

Les défections continuent à droite. Vendredi matin, François Fillon a ainsi perdu... son unique porte-parole de campagne, Thierry Solère. Cela faisait déjà quelques jours qu'il ne parlait plus, et ce, pour deux raisons. Mis en cause par Le Canard enchaîné pour une affaire de fraude fiscale, ce député des Hauts-de-Seine a d'abord porte plainte.

Vendredi matin, après quatre jours de silence, Thierry Solère a finalement annoncé "mettre fin" à ses fonctions de porte-parole du candidat à la présidentielle. "Organisateur de la primaire, j'ai décidé de mettre fin à mes fonctions de porte-parole de François Fillon", écrit-il sur Twitter, rejoignant ainsi la longue liste des défections depuis mercredi parmi les soutiens de l'ex Premier ministre, mis en cause avec des membres de sa famille dans une affaire d'emplois présumés fictifs.

 

 

 

 

 

 

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5 mars 2017 - Fillon au Trocadéro tente le tout pour le tout :

Dimanche après-midi, François Fillon a tenté de remobiliser son camp après une semaine noire, en organisant un "rassemblement populaire" place du Trocadéro, à Paris.

Il voulait que ses partisans "résistent" dans la tempête pour "ne pas se laisser faire" et donner l'image d'un camp soudé derrière son candidat, plus esseulé que jamais.

Alors que Valeurs Actuelles avait relayé dans un premier temps une manifestation "contre le coup d'État des juges", les équipes de François Fillon ont ensuite démenti cette information, préférant parler d'un "rassemblement populaire" qui ne serait hostile ni aux juges, ni aux médias. D'ailleurs, les organisateurs ont interdit les banderoles et les slogans aux participants, autorisant seulement les drapeaux tricolores, pour diffuser l'image la plus propre possible.

 

 

 

 

 

 

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6 mars 2017 - Un comité politique pour sceller le sort de François Fillon :

Le comité politique des Républicains va se réunir lundi en début de soirée pour évoquer la seule question de la candidature de François Fillon. Cet organe, qui représente tous les anciens candidats de la primaire de droite, n'est certes pas décisionnaire mais peut impacter la campagne.

La direction des Républicains a convoqué le comité politique de campagne lundi à 18 heures au siège du parti. Seul sujet inscrit à l'ordre du jour : la viabilité de la candidature de François Fillon. Le comité politique est d'abord un organe consultatif. L'automne dernier, la primaire de la droite devait être nécessairement suivie d'une démarche de rassemblement. Aussi, François Fillon a créé le comité politique, constitué des cadres dirigeants du parti ainsi que des anciens candidats à la primaire ou de leurs représentants.

L'objectif de cette structure est de faire valider, par le parti et les mouvances internes aux Républicains, les choix stratégiques de la campagne. A ce titre, le comité se réunissait tous les mardis depuis sa mise en place, mi-décembre. Mais, depuis un mois, il a été annulé à plusieurs reprises. Ainsi a-t-il été reporté à la dernière minute mardi dernier, à la veille de l'annonce de la convocation du candidat devant les juges en vue d'une possible mise en examen.

 

 

 

 

 

 

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7 mars 2017 - Le dilemme de l'UDI face au maintien de Fillon :

L'UDI devra décider mardi soir si elle retire définitivement son soutien à François Fillon ou non. Mais la perte de l'accord politique avec le parti Les Républicains, en vue des élections législatives, pourrait faire imploser le parti.

L’UDI enchaîne les revers dans cette campagne présidentielle. Le bras de fer engagé avec François Fillon par le parti de centre-droit a tourné à l’avantage du candidat de la droite. La pression exercée par la direction de l'UDI, qui a appelé François Fillon à "trouver une solution de sortie" tout en lui retirant leur soutien vendredi, n'a pas suffi. Les centristes ont aussi dû faire une seconde fois le deuil d’Alain Juppé, le candidat malheureux de la primaire de novembre que soutenait l'UDI. Ce dernier a définitivement écarté la piste du plan B lundi. L'hypothèse d'un ticket Juppé-Borloo, également évoquée par certains, s'en est trouvée invalidée et le comité politique de LR a renouvelé "à l’unanimité" son soutien à François Fillon.

 

 

 

 

 

 

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7 mars 2017 - Alain Juppé a renonce :

Il ne se posera pas en recours à François Fillon. Lundi matin, Alain Juppé a déclaré qu'il ne serait pas candidat à la présidentielle. "Je le confirme une bonne fois pour toutes", a lancé le maire de Bordeaux. 

Encore une fois les regards se sont tournés lundi matin vers Alain Juppé. A la suite de l'interview de François Fillon au 20 Heures de France 2 dimanche soir, le maire de Bordeaux avait annoncé la tenue d'un point presse. S'il dit que les "nombreux appels [reçus] l'ont fait hésiter", le perdant de la primaire de la droite en novembre a confirmé qu'il ne serait pas le recours de sa famille politique. "Je confirme une bonne fois pour toutes que je ne serai pas candidat à la présidence de la République", a déclaré Alain Juppé.

 

 

 

 

 

 

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9 mars 2017 - Fillon : une nouvelle équipe pour un nouveau départ :

François Fillon a dévoilé une partie de sa nouvelle équipe de campagne. Les sarkozystes François Baroin, Luc Chatel et Christian Jacob, qui s'étaient affichés à ses côtés au Trocadero, y font une entrée en force

Soutien de Nicolas Sarkozy pendant la primaire, François Baroin est quant à lui chargé "du rassemblement politique", poste créé sur mesure pour lui. Le président de l’Association des maires de France avait été évoqué comme un possible "plan B" ces derniers jours, avant de jouer un rôle décisif dans le renoncement d’Alain Juppé et le maintien de la candidature de François Fillon en s’affichant à ses côtés lors du rassemblement du Trocadero dimanche.

 

 

 

 

 

 

 

PRESIDENTIELLES : RETOUR SUR UNE FOLLE CAMPAGNE (2ème PARTIE) DE JANVIER 2017 A MARS 2017

9 mars 2017 - SONDAGE. Macron dépasse Le Pen au premier tour :

Emmanuel Macron, en forte hausse dans les intentions de vote pour la présidentielle, dépasse Marine Le Pen dès le premier tour dans une enquête Harris Interactive publiée jeudi.

Le "momentum" Emmanuel Macron. L'ancien ministre de l'Economie réussit une percée dans les sondages et dépasse pour la deuxième fois Marine Le Pen au premier tour selon une enquête Harris Interactive pour France Télévisions publiée jeudi. Avec un gain de six points en deux semaines, le fondateur d'En Marche! réunit 26% des intentions de vote, contre 25% pour la présidente du Front national, qui reste stable. Au second tour, l'ex-ministre de l'Economie l'emporterait largement sur la présidente du Front national, avec 65% des voix (+5%) contre 35% (-5%). C'est le premier sondage réalisé par Harris Interactive pour France Télévisions depuis l'annonce d'une alliance entre Emmanuel Macron et le président du MoDem François Bayrou.

Un premier sondage, réalisé par Odoxa pour France 2 et publié le 3 mars, plaçait également Emmanuel Macron devant la candidate du FN, avec 27% des intentions de vote (+2 points par rapport au 26 février), contre 25,5% pour Marine Le Pen (-1,5 points) et 19% pour François Fillon (stable).

 

 

 

 

 

 

PRESIDENTIELLES : RETOUR SUR UNE FOLLE CAMPAGNE (2ème PARTIE) DE JANVIER 2017 A MARS 2017

11 mars 2017 - "L'UDI a cédé à une logique de soumission" envers Fillon :

Vendredi, l'UDI a scellé un accord avec Les Républicains, ses cadres dirigeants décidant de soutenir François Fillon dans la campagne présidentielle. "L'UDI perd sa raison d'être", analyse pour le JDD l'ancien vice-président de l'UDF Jean-Louis Bourlanges, qui soutient aujourd'hui Emmanuel Macron.

Jean-Louis Borloo a créé l'UDI il y a cinq ans avec l'idée sous-jacente de présenter une candidature à la présidentielle. Vendredi, son successeur Jean-Christophe Lagarde a pourtant scellé un accord avec François Fillon, soutenant le candidat des Républicains en vue de la présidentielle. Jean-Christophe Lagarde aurait pu envisager de se présenter à l'élection présidentielle. C'eût été cohérent avec son double refus de soutenir Emmanuel Macron et de cautionner la candidature de François Fillon. Le président de l'UDI n'a pas été au bout de cette tentation. Cela ne peut s'interpréter que comme une capitulation sans condition devant Les Républicains. Pourtant, François Fillon est à la fois le plus contestable, le moins européen et le moins social des candidats en lice. Le soutenir d'emblée, c'est céder à une logique de soumission. L'UDI y perd effectivement sa raison d'être.

 

 

 

 

 

 

PRESIDENTIELLES : RETOUR SUR UNE FOLLE CAMPAGNE (2ème PARTIE) DE JANVIER 2017 A MARS 2017

12 mars 2017 - L'autre campagne de Marine Le Pen : séduire à droite :

En coulisses, la présidente du FN s’emploie à susciter des ralliements de personnalités de droite. Dans la perspective de l’entre-deux-tours.

C'est une campagne secrète, loin, très loin des plateaux télé et des salles de meeting. Persuadée qu'elle sera en tête au premier tour, Marine Le Pen cherche à s'assurer le ralliement d'élus républicains ou de personnalités politiques de premier plan au soir du 23 avril. Ou même avant si possible, afin de dépasser les 30%. "On a les électeurs les plus motivés et les plus convaincus, reconnaît un élu mariniste, mais il est clair que, pour l'instant, on ne remporte pas l'élection tout seul."

 

 

 

 

 

 

PRESIDENTIELLES : RETOUR SUR UNE FOLLE CAMPAGNE (2ème PARTIE) DE JANVIER 2017 A MARS 2017

13 mars 2017 - Nouvelle « affaire » pour Fillon :

François Fillon a répété lundi sur Europe 1 avoir "parfaitement le droit de se faire offrir un costume", suite aux révélations du JDD dimanche.

Après les révélations du Journal du Dimanche, le candidat de la droite a réagi deux fois, dans un entretien aux Echos diffusé dimanche soir puis sur Europe 1 lundi matin. François Fillon ne dément pas s'être fait offrir des vêtements mais n'y voit aucun mal. "J’ai parfaitement le droit de me faire offrir un costume par un ami, ce n’est pas interdit", a évacué à la radio l'ancien Premier ministre. Et Fillon de se dire victime d'une "chasse à l'homme" car "chaque jour on descend un peu plus bas dans l'intrusion de [sa] vie privée".

Pour rappel, le JDD faisait état de 48.500 euros de cadeaux en faveur du candidat depuis 2012 : 35.500 euros réglés en argent liquide et 13.000 euros pour deux costumes offerts par un "ami généreux" le 20 février dernier. Cela pose d'abord une question : ces présents devaient-ils être signalés auprès de l'administration fiscale? En effet, un présent d'usage - qui peut prendre une forme matérielle - est permis lorsqu'il est offert pour un événement particulier (anniversaire, mariage...). Si ce n'est pas le cas, ou si sa valeur est trop élevée par rapport à l'état de la fortune du destinataire, il peut être assimilé à une donation et devrait, dans ces conditions, être déclaré...

 

 

 

 

 

 

PRESIDENTIELLES : RETOUR SUR UNE FOLLE CAMPAGNE (2ème PARTIE) DE JANVIER 2017 A MARS 2017

14 mars 2017 : Macron ne veut pas que son mouvement devienne une "maison d'hôtes" :

 Emmanuel Macron a déclaré mardi à Lille que son mouvement En Marche n'était pas une "maison d'hôtes", allusion aux possibles ralliements et à d'éventuelles inflexions de son programme.

Soutiendra, soutiendra pas Macron? Mardi, la question s'est posée sur la personne de Manuel Valls, alors que l'ancien Premier ministre a déclaré ne "pas pouvoir apporter" son parrainage à Benoît Hamon. Si beaucoup s'interrogent, notamment à gauche car ils n'adhèrent pas à la campagne du vainqueur de la primaire, l'intéressé a tenu à être clair. "Je n'ai pas fondé une maison d'hôtes, pardon de vous le dire. Nous avons créé un mouvement politique et je suis candidat à la présidence de la République", a déclaré Emmanuel Macron, en marge d'un déplacement à Lille.

 

 

 

 

 

 

PRESIDENTIELLES : RETOUR SUR UNE FOLLE CAMPAGNE (2ème PARTIE) DE JANVIER 2017 A MARS 2017

14 mars 2017 - François Fillon a été mis en examen pour détournement de fonds publics :

Les juges ont vu François Fillon mardi matin et l'ont mis en examen dans le cadre de l'enquête concernant les emplois comme assistants parlementaires de sa femme et de deux de ses enfants.

Dans l'affaire de l'emploi de sa femme et de ses enfants comme assistants parlementaires, François Fillon a été mis en examen pour détournement de fonds publics mardi, et non mercredi comme annoncé il y a deux semaines. "La mise en examen est intervenue ce (mardi) matin. L'audition a été avancée pour qu'elle se déroule dans des conditions de sérénité", a ajouté Me Antonin Levy, qui n'a pas fait d'autre commentaire. Une source judiciaire a confirmé la mise en examen à l'AFP.

Le candidat a été mis en examen pour les motifs suivant : "détournement de fonds publics", "complicité et recel de détournement de fonds publics", "complicité et recel d'abus de biens sociaux" et "manquements aux obligations de déclarations à la haute autorité de la vie publique". Si les juges ont franchi cette étape qui était attendue depuis sa visite annulée à la dernière minute au Salon de l'agriculture, c'est qu'ils disposent d'"indices graves et concordants".

 

 

 

 

 

 

PRESIDENTIELLES : RETOUR SUR UNE FOLLE CAMPAGNE (2ème PARTIE) DE JANVIER 2017 A MARS 2017

15 mars 2017 - Manuel Valls pilonne Benoît Hamon et pense à la suite :

L'ex-Premier ministre Manuel Valls a vertement critiqué mardi soir Benoît Hamon, jugeant devant ses soutiens ne pas pouvoir parrainer le candidat socialiste engagé dans une "dérive" empreinte d'"une forme de sectarisme", sans toutefois annoncer de soutien à Emmanuel Macron.

Sans annoncer de soutien à Emmanuel Macron mais en semblant préparer l'après-présidentielle, Manuel Valls a lâché mardi le candidat socialiste Benoît Hamon, qui a dénoncé son absence de parrainage comme une trahison des électeurs de la primaire.

"Je ne parrainerai personne et je n'ai aucune leçon de responsabilité ou de loyauté à recevoir", a lancé l'ancien Premier ministre, critiqué par une partie du PS pour ce choix, selon des participants à cette réunion à huis clos dans la salle Colbert de l'Assemblée nationale.

 

 

 

 

 

 

PRESIDENTIELLES : RETOUR SUR UNE FOLLE CAMPAGNE (2ème PARTIE) DE JANVIER 2017 A MARS 2017

18 mars 2017 - Macron propose un "service national" obligatoire d'un mois pour tous les jeunes :

Emmanuel Macron a annoncé samedi qu'il comptait instaurer, s'il est élu président, un "service national" obligatoire d'une durée d'un mois pour tous les jeunes.

C'est une mesure nouvelle proposée samedi par Emmanuel Macron : "Un service national de durée courte, obligatoire et universel sera instauré", a indiqué le candidat d'En Marche! lors d'un discours consacré aux questions de défense. Cette mesure ne figurait pas jusqu'à présent dans son programme. "Ce service national universel, encadré par les armées et la gendarmerie nationale, s'adressera aux jeunes femmes et hommes aptes de toute une classe d'âge, soit environ 600.000 jeunes par an", a précisé l'ancien ministre de l'Economie, ajoutant que ce service durerait "un mois".

 

 

 

 

 

 

PRESIDENTIELLES : RETOUR SUR UNE FOLLE CAMPAGNE (2ème PARTIE) DE JANVIER 2017 A MARS 2017

17 mars 2017 - Eva Joly : "La gauche au second tour, ça a l'air mal parti" :

Il y a cinq ans, Eva Joly était dans l'arène de l'élection présidentielle, candidate des écologistes. La députée européenne revient sur cette campagne de 2012 et explique son soutien actuel à Benoît Hamon, dont elle a rejoint l'équipe de campagne.

J'ai fait ça une fois. C'est une expérience unique dans une vie et je ne voulais pas remettre ça. Avec mes 2,3%, je trouvais qu'il était important de laisser la place à quelqu'un d'autre. Avec l'idée qu'il ou elle ne ferait peut-être pas mieux, mais je ne pouvais pas être responsable d'un deuxième échec. Dans l'opinion, les Verts sont un vrai courant, en augmentation partout en Europe. On représente entre 7 et 10% selon les régions. Mais à l'élection présidentielle, traditionnellement nous faisons un très mauvais score, car les Français sont stratèges. Ils ne votent pas avec leurs convictions et leur coeur, ils votent pour éliminer celui qu'ils ne veulent pas ou pour permettre au moins mauvais choix d'être numéro 2 pour pouvoir voter pour lui au second tour. La position d'un petit parti n'y est pas confortable.

 

 

 

 

 

 

PRESIDENTIELLES : RETOUR SUR UNE FOLLE CAMPAGNE (2ème PARTIE) DE JANVIER 2017 A MARS 2017

18 mars 2017 - A Paris, Mélenchon joue le peuple contre "la monarchie présidentielle" :

Au terme de la marche de la France insoumise de la place de la Bastille à celle de la République, samedi après-midi, Jean-Luc Mélenchon a réclamé "l'insurrection citoyenne".

Samedi après-midi, Jean-Luc Mélenchon a conclu la marche pour la VIème République par une heure d'un discours riche en symboles pour appeler ses soutiens à "l'insurrection citoyenne". Victor Hugo, André Malraux, le Général de Gaulle… C'est en partant du premier président de la Vème République que le leader de la France insoumise a appelé de ses vœux la VIème République : de Gaulle était "un homme exceptionnel", mais la Constitution de 1958 a été rédigée dans des "circonstances exceptionnelles". D'où la nécessité, selon lui, d'en sortir. "Ce temps est révolu, mais il en reste un texte qui ne doit pas tomber dans certaines mains, car il offre à la monarchie présidentielle des moyens incroyables de pouvoir absolu", a-t-il mis en garde, en allusion au Front national.

 

 

 

 

 

 

PRESIDENTIELLES : RETOUR SUR UNE FOLLE CAMPAGNE (2ème PARTIE) DE JANVIER 2017 A MARS 2017

18 mars 2017 - Dupont-Aignan quitte le plateau de TF1 en pleine interview :

Il était invité du 20 Heures de TF1 samedi soir. Mais Nicolas Dupont-Aignan a une nouvelle fois voulu montrer son désaccord avec la chaîne, qui n'a pas convié les "petits" candidats au débat télévisé de lundi soir. Il a quitté le plateau en pleine interview.

Il est toujours fâché. Nicolas Dupont-Aignan a dénoncé samedi soir une "fausse démocratie" sur le plateau du 20 Heures de TF1. Le candidat de Debout la France entendait une nouvelle fois protester contre le choix de la chaîne de ne convier que les cinq principaux candidats (sur les onze officiels) à son débat présidentiel télévisé de lundi soir. "L'élection présidentielle de 2017 n'a jamais été à ce point manipulée, faussée, que tout est fait pour les empêcher de découvrir de nouvelles offres, tout est fait pour poursuivre une politique qui les tue à petit feu avec les mêmes", a dénoncé Nicolas Dupont-Aignan, affirmant qu'il n'y avait pas de "petits" et de "grands candidats", comme il n'y a pas "de petits Français et de grands Français".

 

 

 

 

 

 

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20 mars 2017 - Près d'un téléspectateur sur deux a regardé le débat des candidats sur TF1 :

Le débat entre les cinq principaux candidats lundi soir a rassemblé 9,8 millions de personnes sur TF1, soit près d'un téléspectateur sur deux.

Le débat entre les cinq principaux candidats s'est éternisé lundi soir sur TF1 : les échanges ont duré 3h30. Malgré la longueur, les téléspectateurs ont répondu présent. En moyenne 9,8 millions de personnes ont regardé les échanges entre Marine Le Pen, Emmanuel Macron, François Fillon, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon. Soit près d'un téléspectateur sur deux (48% de part d'audience, selon les données de Médiamétrie).

Un très bon chiffre. C'est d'ailleurs la meilleure part d'audience de l'année toutes chaînes, tous programmes et toutes cases horaires confondus depuis le début de l'année, selon TF1. L'émission a réalisé un pic d'audience à 21h45 avec 11,5 millions de téléspectateurs.

 

 

 

 

 

 

PRESIDENTIELLES : RETOUR SUR UNE FOLLE CAMPAGNE (2ème PARTIE) DE JANVIER 2017 A MARS 2017

23 mars 2017 - Jean-Yves Le Drian se rallie à Emmanuel Macron :

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, va officialiser vendredi son ralliement à la candidature d'Emmanuel Macron. Il l'a déjà dit jeudi à des élus du Conseil régional de Bretagne.

La rumeur d’un soutien de Jean-Yves Le Drian à Emmanuel Macron circulait depuis plusieurs semaines, la nouvelle va bientôt être officielle. Comme indiqué par Ouest-France, le ministre de la Défense a annoncé sa décision à des élus du Conseil régional de Bretagne jeudi après-midi. Il a notamment fait valoir "le danger pour la France" que représenterait la victoire de Marine Le Pen à la présidentielle, soulignant qu'il ne voulait pas laisser courir quelque "risque" que ce soit pour le pays, selon plusieurs de ses proches.

 

 

 

 

 

 

 

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