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21 février 2023 2 21 /02 /février /2023 08:00
Laurent-Berger-CFDT-Philippe-Martinez-CGT

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Lundi 20 Février 2023 – Réforme des retraites : Laurent Berger fustige le « spectacle honteux » de certains parlementaires

Le patron de la CFDT a regretté que l'article 7, pourtant central dans le projet de réforme des retraites, n'ait pas été discuté à l'Assemblée nationale. Il a pointé du doigt les élus de la France insoumise.

Un comportement qui ne passe pas auprès des syndicats. Après vingt jours de débats, l’examen de la réforme des retraites s’est conclu à l’Assemblée sans que l’article 7 soit étudié et entendu. Cet article porte pourtant sur l’une des mesures les plus controversées du projet, à savoir le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans. Désormais, le texte doit être examiné au Sénat avant d’arriver en commission mixte paritaire à partir du 13 mars prochain. Mais cette méthode « d’obstruction », menée notamment par les élus de la France insoumise, a été mal vécue par les organisations syndicales.

Le patron de la CGT, Philippe Martinez, a ainsi reproché aux élus d’opposition les dépôts à répétition d'amendements. « Je ne connais pas les détails de la composition du groupe LFI, mais on voit bien qu'il y avait une volonté de ne pas aller à l'article 7 pour des raisons de s'approprier le mouvement social et de faire passer les organisations syndicales au second plan », a-t-il indiqué au micro de BFMTV.

 

Laurent Berger monte au créneau

Ce lundi, c’est le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, qui a pris la parole. Invité dans la matinale d’Europe 1, il a fustigé « le spectacle indigne et honteux » donné par l’Assemblée nationale et certains parlementaires. « Il fallait aller à l’article 7. Il y a des millions de citoyens, de travailleurs qui manifestent plusieurs jours durant, principalement contre le report de l’âge, et la représentation nationale ne débat pas ce sujet », a-t-il regretté. « Ce qui s'exprime dans les mobilisations, c'est la dignité du monde du travail (...) Il faut que le gouvernement entende cette mobilisation profonde ».

Laurent Berger n’a pas manqué d’égratigner le gouvernement qui, en intégrant le texte au projet de loi de financement de la Sécurité sociale rectificative, a limité le temps de débat. « On ne peut pas avoir de délais contraints sur un sujet aussi important que cette réforme ».

Ensuite, il a pointé du doigt le comportement de « certains députés, notamment de LFI, qui ont considéré que l’obstruction, contre l’avis de toutes les organisations syndicales, était plus bénéfique ».

 

« Une mobilisation digne le 7 mars »

Alors que plusieurs syndicats ont appelé à mettre la France à l’arrêt le 7 mars prochain, Laurent Berger a expliqué que cette journée de mobilisation ne sera « pas la prolongation du bordel qui s'est passé à l'Assemblée dans les rues ».

« On appelle à mettre le pays à l'arrêt, ce qui est différent d'un blocage. Le 7 mars, il faut une mobilisation digne et respectueuse, mais qui monte d'un cran », a poursuivi le leader de la CFDT.

 

 

 

 

 

Sandrine-Rousseau-Nupes

Sandrine-Rousseau-Nupes

Lundi 20 Février 2023 – Sandrine Rousseau veut un « acte II de la Nupes »

Pour la députée d'Europe Écologie Les Verts, Sandrine Rousseau, il est nécessaire que les députés de gauche changent « leur manière de fonctionner ». Elle a aussi appelé à des décisions plus « démocratiques ».

La Nupes fracturée ? Durant les vingt jours de débats autour du projet de réforme des retraites à l’Assemblée nationale, différentes méthodes et tactiques ont été utilisées pour rendre la vie de la majorité compliquée. Entre les motions de censure et les amendements en pagaille, les élus n’ont même pas eu le temps d’étudier l’article 7 qui porte sur le report de l’âge de départ à la retraite. Ces diverses stratégies ont mené à des scissions au sein de la Nupes, notamment entre certains élus de la France insoumise et les autres.

Jean-Luc Mélenchon a ainsi fait parler de lui en critiquant sur Twitter le choix du Parti communiste de retirer ses amendements afin d’accélérer les discussions. Néanmoins, le comportement de LFI, qui a décidé de jouer « l’obstruction », a été ouvertement critiqué par certains leaders syndicaux comme Philippe Martinez ou Laurent Berger.

 

Un projet « plus clair et démocratique »

Invitée ce lundi matin sur le plateau de Public Sénat, la députée d’Europe Écologie Les Verts (EELV), Sandrine Rousseau, a de son côté appelé à une alliance de gauche quelque peu différente. Tout en indiquant qu’elle était en désaccord avec « la stratégie » de LFI qui a décidé de maintenir ses amendements, elle a plaidé pour faire en sorte qu’il y ait une « coordination qui prenne des décisions avec quelque chose qui soit beaucoup plus clair et démocratique ».

Elle a poursuivi en assurant « qu’il y a une différence entre LFI et la Nupes » et a réitéré son appel au passage à un « acte II de la Nupes ». Pour l'ancienne secrétaire nationale adjointe d'EELV, « l'acte II doit être fait d’abord au sein de l’Assemblée et après, on verra ce que les partis souhaitent faire », a-t-elle indiquée.

 

 

 

 

 

Bruno-Le-Maire-Inflation

Bruno-Le-Maire-Inflation

Lundi 20 Février 2023 – Inflation : Bruno Le Maire maintient une baisse vers « la mi-2023 »

Le ministre de l’Économie a assuré que l'inflation devrait refluer au cours de l'année 2023. Selon ses prévisions, elle devrait baisser à compter de la mi-2023.

En un an, une forte hausse de l’inflation a eu lieu en France. D’après un récent rapport de l’Insee utilisant les chiffres de janvier 2023, les prix de l’énergie ont bondi de 16,3 % au cours des 12 derniers mois, tandis que ceux de l’alimentation ont grimpé de 13,3 %. Sur l’année, l’inflation a donc atteint 5,9 % en décembre. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a néanmoins récemment indiqué que « nous devrions connaître le pic de cette inflation dans le semestre, et qu’elle va commencer à décroître en France à partir de la mi-année ».

Une vision partagée par le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. Invité ce lundi matin sur le plateau de BFMTV, le locataire de Bercy a tenu un discours mobilisateur et plein d’optimisme afin de « rassurer les Français ». « Oui, la situation est difficile, mais les résultats de l’économie française sont solides. Le chômage continue de baisser et je maintiens que, vers la mi-2023, l'inflation devrait refluer dans notre pays », a-t-il indiqué. « D'ici à l'été prochain, l’inflation devrait commencer à baisser. Je ne veux pas que certains jouent avec la peur des Français en disant récession, chômage, vague de faillite, cela ne correspond pas à la réalité », a-t-il martelé.

 

« Il n'y a aucune raison qu'il y ait un mars rouge »

Interrogé ensuite sur des risques d’une nouvelle envolée des prix dans le domaine de l’alimentaire, Bruno Le Maire a exclu la possibilité d’un « mars rouge ». Il a indiqué qu’il allait recevoir « dans les prochains jours » les distributeurs afin de limiter l'impact de l'inflation « sur le panier des compatriotes ».

Les supermarchés doivent actuellement préparer leurs négociations annuelles avec leurs fournisseurs, mais ces discussions s’annoncent particulièrement tendues dans le contexte inflationniste actuel.

« J'ai fixé le 15 mars comme date limite pour trouver ensemble une solution opérationnelle sur cette augmentation des prix alimentaires et des prix de grande consommation de manière générale », a expliqué Bruno Le Maire.

 

 

 

 

 

François-Ruffin-présidentielle

François-Ruffin-présidentielle

Lundi 20 Février 2023 – François Ruffin n'exclut pas de se présenter «un jour» à la présidentielle

Dans un entretien vidéo à Konbini, le député LFI de la Somme a indiqué qu'il ne se défilerait pas s'il était le mieux placé pour «représenter les plus invisibles de la nation».

François Ruffin sera-t-il le successeur de Jean-Luc Mélenchon en 2027? Le sujet fait figure de vieux serpent de mer et s'invite de temps à autre au sein de La France Insoumise. Interrogé dimanche par le média en ligne Konbini, l'emblématique député de la Somme a de nouveau levé quelques indices. «Je n'y pense pas le matin en me rasant, ni en courant, mais je sais qu'il y a un devoir aujourd'hui de représenter les plus invisibles de la nation», a-t-il commencé. Avant d'expliquer : «Ils ont besoin d'être portés par une voix d'espérance qui soit à gauche et qui ne soit pas dans la déprime, dans l'extrême droite. Si un jour, je dois incarner ça, je le ferai».

 

Pas le premier signal

Ce n'est pas la première fois que François Ruffin évoque une candidature à la présidentielle. Dès mars 2019, il racontait au Figaro que Jean-Luc Mélenchon «l'encourageait à ne pas fermer la porte». «Il me dit : 'Si un jour le drapeau est à terre et que c'est toi qui dois le relever, tu le feras et tu le porteras'», confiait-il. Le député, réalisateur de Merci Patron!, admettait néanmoins à l'époque qu'il ne se «voyait pas en homme d'État», qu'il avait «du mal à se mettre dans le costume». A-t-il évolué depuis?

Jusqu'à présent, François Ruffin a toujours indiqué qu'il ne serait pas candidat face à Jean-Luc Mélenchon. «Médias, ne rêvez pas. Il n'y aura pas de duel avec mon ami Jean-Luc Mélenchon. Nos forces s'additionnent pour “faire mieux”», avait-il prévenu dans un tweet, en novembre 2022. Mais si l'ex-candidat de La France Insoumise n'y retournait pas une quatrième fois en 2027? Le nom de François Ruffin revient en haut de la liste des potentiels successeurs. En attendant, le député a déjà une idée pour sa première mesure en cas de victoire à la présidentielle : «Je crois que j'ouvrirais les jardins de l'Élysée pour qu'il y ait une belle fête populaire qui se déroule à l'intérieur».

 

 

 

 

 

Emmanuel-Macron-Rungis-travail

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Lundi 20 Février 2023 – Emmanuel Macron attendu à Rungis mardi matin pour une visite sur le thème du travail

Retour sur le terrain. Alors que le projet de réforme des retraites a quitté l'hémicycle de l'Assemblée vendredi dernier, et qu'il ne rejoindra celui du Sénat que le 2 mars prochain, Emmanuel Macron entend profiter de ce laps de temps pour évoquer d'autres sujets. À commencer par la valeur travail, sur laquelle il entend remettre un coup de projecteur mardi matin, à la faveur d'une visite à Rungis (Val-de-Marne) révélée par RMC.

Attendu sur le plus grand marché du monde de produit frais - pour la troisième fois en six ans -, le président de la République devrait ainsi sortir de sa récente réserve, pour se consacrer à nouveau aux affaires intérieures. Mobilisé sur la scène diplomatique depuis sa réélection, il y a près d'un an, le chef de l'État souhaite préparer au mieux l'arrivée dans le débat de la loi «plein emploi», que devra bientôt porter le ministre du Travail Olivier Dussopt.

En anticipation de ce déplacement francilien d'Emmanuel Macron, ses troupes se retrouveront dès ce lundi soir à Paris, pour une conférence sur le «partage de la valeur» en entreprise. Organisé à l'initiative de Renaissance, l'événement réunira notamment la première ministre Élisabeth Borne, ainsi que les numéros deux et trois du gouvernement, Bruno Le Maire (Économie et Finances) et Gérald Darmanin (Intérieur).

 

 

 

 

 

Joe-Biden-Volodymyr-Zelinsky-Kiev-Ukraine
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Lundi 20 Février 2023 – L’émouvante accolade de Joe Biden et Volodymyr Zelensky à Kiev

Le président américain Joe Biden a effectué une visite surprise à Kiev lundi, promettant de nouveaux armements et un soutien "indéfectible" à son allié ukrainien, à quelques jours du premier anniversaire de l'invasion russe. "Je vais annoncer la livraison d'autres équipements essentiels, notamment des munitions d'artillerie, des systèmes antiblindage et des radars de surveillance aérienne", a assuré le président américain, selon un communiqué de la Maison Blanche, pour sa première visite en Ukraine.

Lors d'un point presse avec le président Volodymyr Zelensky, il a évoqué 500 millions de dollars d'assistance supplémentaire dont les détails seront annoncés dans les jours à venir. "J'ai pensé qu'il était essentiel qu'il n'y ait aucun doute sur le soutien des Etats-Unis à l'Ukraine" a-t-il encore affirmé au sujet de sa visite dans la capitale ukrainienne.

L'Ukraine a un besoin crucial de munitions de longue portée pour son artillerie et de chars pour s'opposer à une nouvelle offensive russe et pour lancer ses propres assauts et reprendre les territoires occupés par l'armée de Moscou dans l'Est et le Sud.

 

Alertes aériennes

Cette première visite à Kiev de M. Biden suit celles de nombre de dirigeants européens dans la capitale ukrainienne et celle de M. Zelensky à Washington en décembre. M. Zelensky l'a saluée comme un "signe extrêmement important de soutien". Il a aussi dit à la presse, en compagnie du président américain, que les deux hommes voulaient discuter "de comment gagner (la guerre) cette année".

Selon lui, le soutien militaire américain à l'Ukraine démontre que la Russie "n'a aucune chance de gagner" la guerre. Les alertes antiaériennes ont aussi retenti lundi lors de la visite du président américain, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Joe Biden était aux côtés du président Zelensky, sortant d'une église où ils étaient restés quelques minutes, lorsque les sirènes ont retenti, sans provoquer de panique. Le président américain a aussi exprimé son admiration pour la résilience des Ukrainiens face à l'envahisseur. "C'est plus qu'héroïque", a-t-il dit.

La visite du président américain intervient alors que l'Ukraine fait face à une intensification des combats dans l'Est du pays, la Russie espérant percer le front pour reprendre l'initiative après d'humiliants revers à l'automne. Le président russe Vladimir Poutine doit lui prononcer un discours important mardi à Moscou, qui devrait être largement consacré à la guerre en Ukraine. Le maître du Kremlin a déclenché l'invasion de son voisin le 24 février 2022, prétendant que Kiev orchestrait un génocide de populations russophones dans l'Est et que les Occidentaux voulaient utiliser le territoire ukrainien pour affaiblir la Russie.

 

 

 

 

 

séisme-turquie

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Lundi 20 Février 2023 – Un nouveau séisme de 6.4 secoue le sud de la Turquie

Ce nouveau séisme survient deux semaines après un précédent tremblement de terre, ayant fait plus de 44.000 morts.

Un séisme d'une magnitude de 6,4 a été enregistré lundi soir 20 février dans la province turque d’Hatay (sud), la plus éprouvée par le tremblement de terre du 6 février qui a fait plus de 41.000 morts en Turquie, a rapporté l'agence turque de secours Afad.

La secousse dont l'épicentre était situé dans la localité de Defne, selon l'Afad, est survenue à 20H04 (18H04 en France) et a été très violemment ressentie par les équipes de l'AFP à Antakya et à Adana, 200 km plus au nord.

 

Des blessés

Selon un journaliste de l'AFP sur place, la secousse a suscité un mouvement de panique parmi la population déjà durement éprouvée, et a soulevé d'importants nuages de poussière dans la ville en ruines. Il a vu et entendu s'écrouler plusieurs pans de murs d'immeubles déjà très endommagés et plusieurs personnes, apparemment blessées, appeler au secours.

Le tremblement aurait été ressenti jusqu'au Liban et en Égypte. Selon l'Afad, plus de 6000 répliques ont été enregistrées depuis le séisme d'une magnitude de 7,8 qui a dévasté le sud de la Turquie et la Syrie.

 

 

 

 

 

Japon-aide-Ukraine

Japon-aide-Ukraine

Lundi 20 Février 2023 – Le premier ministre japonais promet 5,5 milliards de dollars d'aide supplémentaire à l'Ukraine

Le Japon va offrir à l'Ukraine une nouvelle aide financière de 5,5 milliards de dollars, a déclaré lundi le Premier ministre japonais Fumio Kishida, à quelques jours du premier anniversaire de l'invasion russe. «Il est encore nécessaire d'aider les personnes dont les moyens de subsistance ont été détruits par la guerre, et de restaurer les infrastructures détruites», a-t-il dit dans un discours à Tokyo.

«Nous avons décidé de fournir un soutien financier supplémentaire de 5,5 milliards de dollars», a déclaré Fumio Kishida. Il a précisé que le gouvernement demanderait l'approbation du parlement pour «la modification des lois et règles pertinentes» afin de permettre le versement des fonds. L'annonce a été faite alors que le Président américain Joe Biden, au cours d'une visite non annoncée à Kiev, a promis une augmentation des livraisons d'armes pour l'Ukraine.

Le Japon s'était joint aux puissances occidentales pour imposer des sanctions à la Russie et a fourni une aide humanitaire, mais non militaire, à l'Ukraine depuis le lancement de l'invasion du président Vladimir Poutine le 24 février 2022. Fumio Kishida a également annoncé une vidéoconférence des dirigeants du G7 avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky vendredi, soit un an après le début de la guerre en Russie. Le Japon préside cette année le G7.

 

 

 

 

 

Macron-Zelinsky-plan-paix

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Lundi 20 Février 2023 – Ukraine: Macron assure à Zelensky qu'il soutiendra son plan de paix

Le président Emmanuel Macron a assuré dimanche à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky qu'il soutiendrait son plan de paix "sur la scène internationale", lors d'une conversation téléphonique entre les deux chefs d'Etat. M. Macron a "réaffirmé son attachement au plan de paix en 10 points proposé par le président Zelensky et lui a assuré qu'il soutiendrait cette initiative sur la scène internationale lors des prochains événements diplomatiques", a indiqué l'Elysée.

 

"La poursuite d'un dialogue amical"

Ils ont également "évoqué le rappel fait (vendredi à la conférence annuelle de Munich sur la sécurité) auprès des partenaires européens et de l'OTAN de la nécessité de renforcer et d'accélérer le soutien militaire à l'Ukraine et au peuple ukrainien". Pour sa part. M. Zelensky a salué sur Twitter "la poursuite d'un dialogue amical" avec M. Macron et confirmé qu'ils avaient tous deux parlé de "la mise en place du plan de paix".

"J'ai remercié le président pour sa compréhension de nos besoins, et pour ce sentiment partagé que nous devons nous défendre contre l'agression russe sans perdre la moindre occasion et sans perdre une semaine", a ajouté M. Zelensky dans son message vespéral. Cet échange s'est produit après l'entretien accordé par le président français au Journal du Dimanche, au Figaro et à France Inter, dans lequel il affirmait vouloir "la défaite" de Moscou face à l'Ukraine, tout en mettant en garde ceux qui veulent "avant tout écraser la Russie".

 

 

 

 

 

Blinken-soutien-USA-Turquie-Erdogan

Blinken-soutien-USA-Turquie-Erdogan

Lundi 20 Février 2023 – Blinken réaffirme à Erdogan le soutien de Washington à la Turquie

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a achevé lundi une visite de deux jours en Turquie, où il a affiché le soutien des Etats-Unis après le séisme dévastateur et s'est voulu rassurant sur l'état des relations bilatérales, parfois tendues. Il s'agissait du premier déplacement du secrétaire d'Etat américain en Turquie depuis sa prise de fonction il y a deux ans. Il a pris fin après un entretien d'une heure et quart environ avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, à l'aéroport d'Ankara.

Lors de leur réunion, le secrétaire d'Etat a réaffirmé le soutien des Etats-Unis à la Turquie face au séisme et promis de continuer à lui porter assistance, selon un compte-rendu du porte-parole du département d'Etat, Ned Price. Les deux dirigeants ont également discuté du soutien à l'Ukraine et insisté sur le fait de travailler "plus étroitement" sur une série de sujets bilatéraux dont la défense, l'énergie et le commerce.

Dans un contexte de tension croissante, les Etats-Unis reconnaissent à leur allié turc un rôle constructif: depuis le début du conflit en Ukraine le 24 février 2022, Ankara - qui maintient de bonnes relations avec Kiev et Moscou - a offert sa médiation pour y mettre fin. Peu avant sa rencontre avec le président turc, Antony Blinken est revenu sur ses déclarations de la veille, selon lesquelles la Chine envisageait de fournir des armes à la Russie. "La fourniture d'un soutien létal à la Russie pour aider à sa guerre d'agression en Ukraine aurait de réelles conséquences sur nos relations avec la Chine (...). Cela poserait un vrai problème à la Chine dans ses relations avec de nombreux autres pays, pas seulement les Etats-Unis", a-t-il mis en garde lundi. "Nous espérons donc qu'ils ne s'engageront pas dans cette voie", a-t-il conclu.

 

Vente de F-16

Pékin a nié ces intentions, qualifiées de "fausses informations". Après son entretien avec le président Erdogan, M. Blinken s'est rendu au mausolée de Mustafa Kemal Ataturk - père fondateur de la Turquie moderne et passage obligé pour tout dignitaire étranger - où il déposé une couronne de fleurs sous une pluie glaçante et signé un livret.

Les Etats-Unis et la Turquie, alliés au sein de l'Otan, entretiennent des relations parfois tendues. En priorité, le blocage turc de l'adhésion à l'Alliance de la Suède et la Finlande, dont les candidatures sont en suspens depuis mai. Parmi les autres dossiers géopolitiques, la vente potentielle d'avions de chasse F-16 promis par le président Joe Biden à la Turquie. Cette vente est bloquée par le Congrès à Washington en raison des inquiétudes suscitées par le bilan de la Turquie en matière de droits de l'homme et des menaces pesant sur la Grèce.

"L'administration Biden soutient fermement le paquet visant à moderniser les F-16 existants et à en fournir de nouveaux à la Turquie", a déclaré lundi M. Blinken, précisant toutefois ne pas pouvoir fournir de "calendrier formel", toute vente étant conditionnée à un feu vert du Congrès américain. Autre point de discorde, la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) que la Turquie considère comme "terroriste" et qui a été l'une des principales forces combattant le groupe jihadiste Etat islamique (EI) avec l'appui aérien de la coalition internationale menée par les Etats-Unis.

 

Arrêt des recherches

La visite d'Antony Blinken s'inscrit aussi dans le contexte du séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie le 6 février. Quatorze jours après ce séisme d'une magnitude de 7,8 qui a dévasté le sud de la Turquie et le nord de la Syrie, les dégâts restent considérables et le bilan très élevé: près de 45.000 personnes y ont perdu la vie, selon les dernières données.

La Turquie a annoncé dimanche mettre un terme à la majorité de ces recherches. Aucun nouveau survivant n'a été dégagé des ruines depuis plus de 24 heures. Les Etats-Unis avaient déployé, dès le lendemain du séisme, plusieurs équipes de recherche et secours en Turquie soit environ 200 personnes, et débloqué une première tranche de 85 millions de dollars en aide humanitaire. Dimanche, M. Blinken a annoncé une aide supplémentaire au pays de 100 millions de dollars.

Le secrétaire d'Etat américain avait accompagné son homologue,  Mevlut Cavusoglu, pour un survol en hélicoptère de la province dévastée de Hatay, dans le sud-est du pays. Il a également rencontré, en Turquie, des représentants du groupe de sauveteurs syriens des Casques blancs, qui opère dans les zones tenues par les rebelles en Syrie. Après la Turquie, M. Blinken achèvera sa tournée européenne à Athènes où il aura lundi soir et mardi une série d'entretiens avec les autorités de ce pays, rival historique de la Turquie mais également partenaire au sein de l'Otan.

 

 

 

 

 

Moldavie-Transnitrie-armée-russe

Moldavie-Transnitrie-armée-russe

Lundi 20 Février 2023 – Moldavie : colère de Moscou après des appels à «démilitariser» la région séparatiste de Transnistrie

Le gouvernement moldave a appelé à démilitariser la Transnistrie, territoire sur lequel sont stationnées des troupes russes. Il demande également des sanctions européennes contre des oligarques moldaves accusés d'aider la Russie à déstabiliser le pays.

Le Kremlin a accusé lundi la Moldavie d'«hystérie antirusse» après des déclarations du premier ministre appelant à démilitariser la région séparatiste prorusse de Transnistrie, au cœur de tensions ravivées par le conflit en Ukraine.

Jeudi, lors d'une session au Parlement moldave, le nouveau premier ministre Dorin Recean a affirmé qu'il était «important de continuer nos efforts pour que les troupes russes se retirent» de Transnistrie.

 

Relations «très tendues»

«La zone transnistrienne doit être démilitarisée», a-t-il insisté. Samedi, le nouveau porte-parole du gouvernement moldave, Daniel Voda, a lui précisé que cette démilitarisation était «fondamentale» pour assurer une «réintégration pacifique» du pays.

Interrogé sur ces déclarations, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a souligné lundi que les relations entre Moscou et Chisinau étaient «très, très tendues». «Le gouvernement moldave, d'une certaine manière, insiste sur tout ce qui est antirusse et tombe aussi dans une hystérie antirusse», a ajouté Dmitri Peskov, lors de sa conférence de presse quotidienne. «Évidemment, je recommanderais à nos homologues moldaves d'être extrêmement prudents» au sujet de leurs déclarations, a mis en garde Dmitri Peskov.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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