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4 mars 2023 6 04 /03 /mars /2023 08:00
Resto-du-coeur

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Vendredi 3 Mars 2023 –  « La moitié des bénéficiaires a moins de 25 ans » : le cri d’alerte du président des Restos du cœur

Àl’aube d’une nouvelle campagne de dons prévue entre le 3 et 5 mars dans les supermarchés et du traditionnel concert des Enfoirés ce vendredi soir, le président des Restos du cœur s’est exprimé sur la précarité en France. Patrice Douret, à la tête de l’association depuis 2021, explique dans Le Parisien que le nombre de personnes accueillies aux Restos du cœur a bondi de 22 % lors des « trois premiers mois » de la campagne d’hiver 2022-2023 par rapport à l’année dernière. Un chiffre qui grimpe même à « 30 % par endroits », selon Patrice Douret.

Au total, ce sont plus d’un million de personnes qui bénéficient aujourd’hui des services des Restos du Cœur, dont 160 000 nouveaux demandeurs. Et parmi eux, « la moitié a moins de 25 ans », s’alarme Patrice Douret. Les nourrissons de 0 à 3 ans sont également plus nombreux : 110 000 au début de la campagne, soit une hausse de 16 % sur un an.

 

Ils espèrent collecter 9 000 tonnes de denrées

Face à ces chiffres en constante hausse, le président de l’association dresse « un constat plus grave et plus rapide que ce qu’on avait connu lors de la crise de 2008. L’augmentation du nombre de bénéficiaires en trois ans va être atteinte en quelques mois à cause de l’augmentation du coût de la vie », explique-t-il.

Pour venir en aide aux demandeurs, les Restos du cœur espèrent ainsi collecter 9 000 tonnes de denrées entre le 3 et le 5 mars. Une collecte « primordiale aujourd’hui » pour Patrice Douret, alors que l'inflation atteint des niveaux records : + 13,3 % dans l’alimentaire, selon les dernières données de l'Insee.

 

 

 

 

 

assembléé-nationale-loi-controle-parental

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Vendredi 3 Mars 2023 –  Réseaux sociaux : l'Assemblée vote un accord parental obligatoire pour les mineurs de moins de 15 ans

Pornographie, cyber-harcèlement, standards de beauté inatteignables ou encore procédés addictifs pour capter l'attention... L'Assemblée nationale veut lutter contre les dérives sur les réseaux sociaux.

Les députés ont voté jeudi l'obligation pour les réseaux sociaux comme TikTok ou Snapchat de vérifier l'âge de leurs utilisateurs et l'accord des parents pour l'inscription d'enfants de moins de 15 ans, avec des sanctions à la clé en cas de manquements.

 

Un texte adopté à la quasi-unanimité

La proposition de loi, portée par le député Horizons Laurent Marcangeli, a été adoptée à une quasi-unanimité (82 voix contre 2) en première lecture, dans un climat de concorde devenu rare au palais Bourbon. Elle doit désormais être examinée au Sénat.

Dans nos colonnes dimanche, Laurent Marcangeli avait plaidé pour « l'instauration d'une majorité numérique à 15 ans ». Rejetant tout « discours moralisateur », le député de la Corse a défendu des « garde-fous indispensables » à poser face à « la précocité croissante de la puberté numérique et de la puissance des outils mis à disposition de nos jeunes ».

La « majorité numérique » à 15 ans à laquelle se réfère le texte n'est pas nouvelle. Elle a été introduite en France en 2018 en application d'une législation européenne, qui laissait la possibilité de la fixer entre 13 et 16 ans.

 

Une amende infligée aux entreprises en cas de défaillance

Pour y remédier, le cœur du texte voté jeudi instaure l'obligation pour les réseaux sociaux « de mettre en place une solution technique de vérification de l'âge des utilisateurs finaux et du consentement des titulaires de l'autorité parentale » pour les moins de 15 ans, « solution » qui devra être certifiée par les autorités.

En cas de manquement, une amende pourra être infligée à l'entreprise, allant jusqu'à 1% de son chiffre d'affaires mondial.

Une contrainte a été ajoutée par amendement lors du débat, précisant que les parents ne pourraient pas donner leur accord pour l'inscription d'enfants de moins de 13 ans, sauf pour des « plateformes labellisées ».

Sur les réseaux sociaux, la première inscription « intervient en moyenne vers 8 ans et demi, et plus de la moitié des 10-14 ans y sont présents », selon des données de la CNIL citées par les députés.

« Les preuves scientifiques de liens de causalité entre l'utilisation débridée des réseaux sociaux et la santé mentale des enfants et adolescents s'accumulent », a souligné le ministre délégué à la Transition numérique Jean-Noël Barrot, qui a soutenu le texte voté.

 

 

 

 

 

Macron-hommage-Gisèle-Halimi

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Vendredi 3 Mars 2023 –  Emmanuel Macron présidera un hommage national à Gisèle Halimi le 8 mars

Un hommage national à Gisèle Halimi, décédée en 2020, sera rendu par Emmanuel Macron le 8 mars à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, a indiqué l'Élysée.

Un symbole. À une semaine de la journée internationale du droit des femmes, l'Élysée a indiqué ce jeudi qu'Emmanuel Macron présidera une cérémonie, au Palais de justice de Paris, en hommage à l'avocate Gisèle Halimi, décédée en 2020.

 

Gisèle Halimi va-t-elle entrer au Panthéon ?

Cette cérémonie hommage aurait dû se tenir en 2020, mais l'agenda d'Emmanuel Macron avait été bousculé par le déplacement du président au Liban après l'explosion dans le port de Beyrouth. Une deuxième date, début 2022, avait été évoquée, mais l'hommage n'avait finalement pas eu lieu.

Quant à la possibilité de faire entrer un jour au Panthéon l'avocate et militante - une idée régulièrement réclamée par des associations féministes et par des responsables politiques, y compris de la majorité -, « ce dossier est toujours à l'étude et s'inscrit, comme toutes les demandes touchant au Panthéon, dans un processus de temps long », a indiqué l'Élysée à l'AFP.

Interrogé par l'AFP, Jean-Yves Halimi, l'un des fils de Gisèle, s'est dit « on ne peut plus satisfait » qu'un hommage national soit rendu à sa mère. « On devait bien ça à la personnalité publique qu'a été ma mère pendant des dizaines d'années, sur de nombreux sujets comme la lutte anticoloniale ou la lutte et les droits des femmes », a-t-il déclaré. « J'ai toujours pensé qu'elle le méritait », a-t-il ajouté.

L'hommage national « peut tout à fait être une première étape, un premier pas » vers une éventuelle panthéonisation ultérieure, a par ailleurs observé son fils, une possibilité à laquelle il s'est dit « tout à fait favorable ».

 

L'association Choisir la cause des femmes critique envers Emmanuel Macron

L'initiative du président de la République a en revanche été vivement critiquée par Violaine Lucas, la présidente de l'association « Choisir la cause des femmes », fondée par Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir en 1971.

Le fait d'organiser un tel hommage en pleine contestation contre la réforme des retraites, un projet « injuste » pour les femmes, relève d'une « instrumentalisation politique », a estimé Violaine Lucas.

L'association « ne participera pas à votre cérémonie précipitée et au rabais », a écrit Violaine Lucas à Emmanuel Macron, selon une copie de son courrier transmis à l'AFP.

Gisèle Halimi « aurait, sans aucun doute possible, pris une part active » à la contestation de la réforme et l'association qu'elle a fondée refuse donc de « servir de caution féministe » au chef de l'État, a-t-elle insisté.

Avocate, femme politique et écrivaine, Gisèle Halimi, décédée le 28 juillet 2020 à 93 ans, a fait de sa vie un combat pour le droit des femmes. En 1972, lors d'un procès retentissant, elle obtint la relaxe d'une mineure accusée d'avoir avorté après avoir été victime d'un viol, ouvrant la voie à la dépénalisation de l'avortement, début 1975.

Élue députée en 1981, elle poursuivit le combat à l'Assemblée nationale, cette fois pour le remboursement de l'interruption volontaire de grossesse (IVG), finalement voté en 1982.

 

 

 

 

 

bruno-Retailleau-sénat-retraites

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Vendredi 3 Mars 2023 –  Premier jour de débat sur les retraites au Sénat : le gouvernement câline la droite

Le premier jour de débat sur la réforme des retraites au Sénat a permis au gouvernement de cajoler la droite, ce jeudi… Sous les yeux réprobateurs de la gauche.

« Houla, il y a rarement eu autant de monde… » De mémoire d’huissier du Sénat, on a peu vu pareille concentration de médias pour assister aux débats dans L’hémicycle. L’arrivée de l’impopulaire réforme des retraites a généré une certaine agitation dans ce cadre plus habitué aux discussions feutrées. Impopulaire, la réforme a néanmoins encore des chances d’être votée, avec le soutien de la majorité sénatoriale composée des Républicains et des centristes, qui dispose de 202 sièges sur 348.

Le discours de Gabriel Attal, le ministre des Comptes publics, a d’ailleurs résumé d’entrée la stratégie du gouvernement. Câliner la droite, louer la qualité du débat au Sénat après le chahut de l’Assemblée, vanter la valeur travail et le respect de l’équilibre budgétaire du système des retraites.

 

Gabriel Attal en porte-parole de la droite

« Je crois à un compromis au Sénat, a clamé le ministre. Sans impôts en plus et sans pensions en moins. Je sais qu’ici on s’écoute, on débat, il n’y a pas de Zad, il n’y a que la République. (L’objectif est de préserver les retraites, avoir le fruit d’une vie de travail. C’est cela, la classe moyenne, qui a parfois le sentiment de travailler pour d’autres qui ne travaillent pas. C’est pour eux que nous présentons ce texte. » Ces lignes auraient pu être écrites par le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau. Le sénateur vendéen a bu du petit lait en écoutant le ministre marteler l’intention du gouvernement d’accorder une surcote aux mères de famille avec une carrière complète, et sa volonté de s’attaquer à la fraude, en proposant de renforcer les contrôles des pensions de retraite de Français installés à l’étranger.

La droite a applaudi, la gauche a crié son opposition, comme pour rappeler qu’au Palais du Luxembourg, aussi, elle sait donner de la voix. En première ligne à l’Assemblée, le ministre du Travail Olivier Dussopt s’est voulu un peu plus consensuel, évoquant cette réforme « comme une évidence ».

Pour le reste, pas de surprise. Les motions destinées à rejeter le texte avant même son examen n’ont pas été votées, et chacun a rappelé sa position. « Bien sûr que nous allons voter ce texte, qui est notre texte. Puisque nous le votons ici chaque année depuis plusieurs années. Il s’agit de préserver un régime auquel on tient tous » a proposé Bruno Retailleau. Son collègue LR René-Paul Savary avait nuancé quelques heures plus tôt.  « Tardif, insuffisant, ce texte doit être soutenu. Nous réservons notre soutien à l’acceptation de nos amendements de justice sociale. »

L’opposition a ensuite enfilé les arguments punchlines. Pour Patrick Kanner, patron du groupe socialiste (64 membres), le gouvernement n’a « pas de majorité maîtrisée au Parlement. La majorité est contre vous, c’est celle des Français. »

Pour Eliane Assassi, la présidente du groupe communiste (15 membres), cette réforme est « l’oukase de trop pour Macron, élu pour faire barrage à Marine Le Pen et pas pour reculer l’âge de départ à la retraite. » Enfin, Daniel Breuiller, membre du groupe écologiste, a accusé l’exécutif de vouloir « voler les deux meilleures années de la vie » des Français.

 

4227 amendements en dix jours

Contraints par le temps, les sénateurs auront tout de même plus de latitude pour débattre que les députés. Les discussions auront lieu jusqu’au 12 mars minuit, week-ends compris. La gauche milite pour que l’étude de l’article 7, qui prévoit de décaler l’âge de départ de 62 à 64 ans, soit discutée après mardi prochain, le 7 mars, où un appel à la grève et au blocage du pays a été lancé. Bruno Retailleau a clamé lui qu’il voulait aller « au bout du texte. »

Olivier Dussopt a conclu la séance en affirmant que cette réforme allait dégager « 19,5 milliards d’euros d’ici 2 030 », résorbant le déficit du système des retraites annoncé pour 2030 autour de 13 milliards. Un gain de 19,5 milliards qui ne prend pas en compte les mesures éventuellement votées au cours des dix prochains jours au Sénat. C’est tout l’enjeu des 4 227 amendements déposés par les différents groupes politiques. Soit plus de 420 à passer en revue chaque jour. Pas vraiment un rythme de sénateurs.

 

 

 

 

 

cocaïne-plages-Normandie

cocaïne-plages-Normandie

Vendredi 3 Mars 2023 –  Manche : plus de 2 tonnes de cocaïne retrouvés sur le littoral français

Plus de deux tonnes de cocaïne emballées dans des sacs se sont échouées le week-end dernier et mercredi sur le littoral français de la Manche, représentant une valeur marchande au détail estimée à près de 150 millions d'euros, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.

Dimanche matin, sur la plage de Réville (nord-ouest), plusieurs sacs contenant environ 850 kg de cocaïne avaient été découverts.

Et mercredi, six nouveaux sacs se sont échoués sur le littoral, à Vicq-sur-Mer. Cette fois, selon une source proche du dossier, confirmant une information du quotidien local Ouest-France, il s'agit d'une tonne et demie de cocaïne, soit au total 2,3 tonnes, ce qui est "historique". Une enquête a été ouverte en début de semaine par le parquet de Cherbourg.

 

Ce n'est pas la première fois que de la cocaïne arrive sur le littoral français

La provenance des ballots hermétiquement fermés qui se sont échoués sur le littoral n'est pas établie. Ils peuvent avoir été jetés volontairement à la mer pour éviter un contrôle ou sont tombés tout seuls d'un navire, a expliqué une source proche du dossier.

Parfois, les ballots sont arrimés à la coque du bateau et non pas placés à l'intérieur et peuvent se décrocher en fonction de l'état de la mer, a complété une autre source proche du dossier.

Les enquêteurs doivent désormais essayer de retracer le parcours de ces sacs. La préfecture maritime a fait état d'une "surveillance particulière" du secteur par des moyens aériens. "De nouveaux survols ainsi que des patrouilles maritimes sont réalisées", a-t-elle ajouté.

Ce n'est pas la première fois que de la cocaïne arrive sur le littoral français. Fin 2019, des ballots contenant au total 1,6 tonne de poudre blanche s'étaient échoués sur les plages d'une zone allant de Saint-Jean-de-Luz (sud-ouest) à Camaret (nord-ouest).

Plus récemment, fin mai 2022, des pains de cocaïne, pour un total d'environ 21 kg, avaient été trouvés sur une plage de Berck, dans le nord de la France.

Mercredi, lors d'une conférence de presse consacrée au bilan 2022 de la lutte contre les trafics de stupéfiants, Gabriel Attal, ministre des Comptes publics en charge des douanes, avait annoncé une saisie "historique" de 1,9 tonne de cocaïne au port du Havre (nord-ouest) le 19 février.

En 2022, 27,7 tonnes de cette drogue ont été saisies en France, soit une hausse de 5% par rapport à l'année précédente.

 

 

 

 

 

CGT-Grèves-pompistes-du-ciel

CGT-Grèves-pompistes-du-ciel

Vendredi 3 Mars 2023 –  Retraites : la CGT des «pompistes du ciel» appelle à la grève reconductible dès le 6 mars au soir

L'impact sur le transport aérien «peut être immédiat», selon un délégué syndical.

Les ravitailleurs de la France entière, chargés d'alimenter les avions en carburant, sont appelés à se mettre en grève reconductible dès lundi soir contre le projet de réforme des retraites, a indiqué la CGT, qui se présente comme le premier syndicat dans l'ensemble de ce secteur d'activité. L'impact sur le transport aérien «peut être immédiat», a déclaré mercredi à l'AFP Pierre Dalles, délégué syndical CGT du site TotalEnergies Michelet, à Toulouse: «On doit déclarer 48 heures avant le nombre de grévistes», rappelle-t-il, ce qui permet aux sociétés pétrolières et aux compagnies aériennes d'avoir une idée des perturbations à prévoir pour le trafic aérien.

L'appel, décidé mardi, concerne les sociétés GPA, Fas, Skytanking, Sasca, Sap, TotalEnergies, Avitair et WFS, présentes dans les aéroports de Roissy, Orly, le Bourget, Beauvais, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Tarbes, Perpignan, Nantes, Lille, Strasbourg, Rennes, Nîmes, Brest, Nice, Toussus, selon le tract de la CGT. «À partir du 6 mars, toutes les actions doivent être mises en place pour désorganiser ou cesser la mise à bord des carburants des compagnies aériennes», appuie la CGT, qui sera suivie par d'autres syndicats, selon Pierre Dalles.

Le syndicat souligne la «pénibilité extrême» du métier, dont les salariés travaillent en quarts postés, «en horaires atypiques et de nuit», ce qui augmente le risque de contracter certaines maladies. La pénibilité est reconnue dans ce métier, où il est possible de partir actuellement avec cinq ans d'anticipation, soit au plus tôt à 55 ans, «si on dépasse 31 ans de quarts postés», a indiqué Pierre Dalles. «Plus on va augmenter notre temps de travail en horaires postés, plus on va décéder plus tôt, et ça ne passe pas», conclut-il.

La fédération CGT de la Chimie, dont dépendent notamment les raffineries mais aussi les avitailleurs, avait déjà appelé à la grève reconductible dès lundi soir pour la «mise à l'arrêt du pays», mais les avitailleurs n'avaient pas encore formellement relayé cet appel.

 

 

 

 

 

Mali

Mali

Vendredi 3 Mars 2023 –  Le Mali ne veut plus de la France comme porte-plume aux Nations unies

Bamako ne veut plus de Paris pour rédiger les résolutions le concernant aux Nations unies. Dans une lettre adressée mercredi 1er mars à Pedro Comissario Afonso, président en exercice du Conseil de sécurité et ambassadeur du Mozambique auprès de l'ONU, le gouvernement malien a annoncé sa décision de retirer le statut de la France en tant que porte-plume des résolutions concernant le Mali au Conseil de sécurité.

«La France a toujours porté la plume sur toutes les questions concernant le Mali devant cet auguste organe, y compris pour ce qui concerne l'initiative et le portage des projets de résolutions relatifs au mandat de la MINUSMA», explique dans le courrier le ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Abdoulaye Diop. Rappelant ses accusations envers la France de «déstabilisation», le gouvernement de transition «récuse officiellement le statut de porte-plume de la France sur toutes questions examinées par le Conseil de sécurité concernant le Mali».

Le rôle de porte-plume fait référence au membre du Conseil qui dirige la négociation et la rédaction de résolutions sur un point particulier de l'ordre du jour du Conseil. Depuis 2012, alors que le pays confronté à une crise interne sous la menace des djihadistes et de groupes touaregs indépendantistes, la France est chargée de ce rôle lorsque la situation malienne est à l'ordre du jour.

En août dernier, le gouvernement de transition à Bamako avait porté plainte contre la France auprès du Conseil de Sécurité de l'ONU pour actes d'agression, de subversion, de déstabilisation et de violation de l'espace aérien malien par des aéronefs des forces armées françaises. Autant de faits qui, «pour le moins, interrogent sur l'objectivité et l'impartialité de la République française», note également dans son courrier le chef de la diplomatie malienne.

 

 

 

 

 

Guerre-Ukraine-Wagner-Bakhmout

Guerre-Ukraine-Wagner-Bakhmout

Vendredi 3 Mars 2023 –  Guerre en Ukraine : la ville de Bakhmout presque encerclée, affirme Wagner

La ville de Bakhmout, épicentre des combats dans l'est de l'Ukraine, est "pratiquement encerclée" par les forces russes, a affirmé vendredi le patron du groupe paramilitaire Wagner.

"Les unités de Wagner ont pratiquement encerclé Bakhmout, il ne reste plus qu'une seule route" pour en sortir, a déclaré Evguéni Prigojine dans une vidéo publiée sur Telegram par son service de presse.

M. Prigojine, dont les hommes sont en première ligne dans cette bataille, a appelé le président ukrainien Volodymyr Zelensky à ordonner aux troupes ukrainiennes de se retirer de la ville, aujourd'hui en grande partie détruite et où les deux camps ont subi de lourdes pertes.

"Si avant nous faisions face à une armée ukrainienne professionnelle, qui combattait contre nous, aujourd'hui nous voyons de plus en plus de personnes âgées et d'enfants. Ils se battent, mais leur vie à Bakhmout est courte, un jour ou deux", a lancé M. Prigojine. "Donnez-leur une chance de quitter la ville, elle est pratiquement encerclée", a-t-il ajouté.

 

Symbole de la lutte pour le contrôle de la région

Malgré une importance stratégique contestée par les experts, Bakhmout est devenue un symbole de la lutte pour le contrôle de la région industrielle du Donbass.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui s'était rendu sur place en décembre, avait juré de défendre cette ville-forteresse "aussi longtemps que possible".

Le commandement militaire ukrainien y avait admis mardi une situation "extrêmement tendue" face aux assauts russes.

Les forces russes ont progressé ces dernières semaines au nord et au sud de Bakhmout, coupant trois des quatre routes d'approvisionnement ukrainiennes vers la ville.

Il ne reste plus comme voie de sortie que celle menant, plus à l'ouest, vers Tchassiv Iar, au sud de laquelle les Russes essaient également de progresser.

 

 

 

 

 

Grèce-catastrophe-train

Grèce-catastrophe-train

Vendredi 3 Mars 2023 –  Grèce : après la catastrophe ferroviaire, la colère des citoyens

Cinquante-sept morts dont de nombreux étudiants et une colère qui ne retombe pas : tel est le bilan de la catastrophe ferroviaire qui a endeuillé la Grèce mercredi.

Entre douleur et colère, les Grecs vont à nouveau manifester vendredi, au troisième jour de deuil national observé dans un pays traumatisé par la catastrophe ferroviaire qui a fait 57 morts, dont beaucoup de jeunes étudiants.

Dans la capitale et dans toutes les villes de Grèce, la population est appelée à manifester en silence vendredi soir sur le thème "Nous pleurons nos morts, nous demandons la vérité".

La fureur des Grecs ne devrait pas tarir malgré le mea culpa du gouvernement sur les défaillances "chroniques" du réseau ferroviaire qui ont conduit à la tragédie, l'une des plus graves qu'a connu la Grèce.

Les cheminots aussi sont appelés à la grève vendredi, pour la deuxième journée consécutive. La confédération des syndicats du rail dénonce "le manque de respect dont ont fait preuve les gouvernements au fil du temps envers les chemins de fer grecs, ce qui a conduit" à cette catastrophe.

Les Grecs sont éplorés à l'image de ce drapeau grec, aux rayures blanches brisées comme des wagons démembrés, qui s'affiche dans un fond noir sur les réseaux sociaux.

 

"Tragédie indescriptible"

"Nous vivons une tragédie indescriptible, nous pleurons la perte injuste de dizaines de personnes, principalement des jeunes, nous demandons la vérité", peut-on lire dans l'appel à la manifestation silencieuse, vendredi soir.

La population veut comprendre pourquoi un train transportant 342 passagers et dix cheminots a pu être autorisé à emprunter la même voie unique qu'un convoi de marchandises.

Les trains ont en effet circulé plusieurs kilomètres sur la même voie reliant Athènes à Thessalonique (nord), les deux plus grandes villes grecques, avant de se heurter de plein fouet mardi peu avant minuit, causant la mort d'au moins 57 personnes, selon la police.

"Pourquoi la Grèce n'apprend-elle qu'après les tragédies?", demande vendredi en Une le journal Ta Nea (gauche).

A Thessalonique, la deuxième ville du pays, quelque 2.000 manifestants ont protesté jeudi soir, les visages graves et sévères, laissant ponctuellement éclater leur colère à coups de jets de pierre et de cocktails Molotov.

"Ce n'est pas une erreur mais un crime", écrivait en Une jeudi le Journal des rédacteurs (gauche).

"Les morts de Tempé réclament des réponses", titrait quant à lui le libéral Kathimerini, en référence à l'endroit, près de la ville de Larissa (centre), où la collision meurtrière s'est produite.

Traduit devant la justice, le chef de gare, âgé de 59 ans, poursuivi pour "homicides par négligence" et pour avoir provoqué des "blessures corporelles", a avoué son "erreur".

Le porte-parole du gouvernement a assuré jeudi que "l'erreur" avait "été avouée par le chef de gare lui-même" et son avocat a confirmé qu'il "reconnaissait ce qu'il avait fait".

 

 

 

 

 

Eric-Dupond-Moretti-agriculteurs

Eric-Dupond-Moretti-agriculteurs

Vendredi 3 Mars 2023 –  «Faut pas qu'on emmerde» les agriculteurs, dit le garde des Sceaux

«Si on n'aime pas la campagne, on reste en ville et si on va à la campagne, on s'adapte à la campagne qui préexiste», a insisté ce vendredi Éric Dupond-Moretti.

Plaintes contre les meuglements de vaches ou le chant du coq: le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a annoncé ce vendredi que la majorité allait porter un texte de loi pour éviter aux agriculteurs des «faux procès» quand leur activité dérange le voisinage.

De moins en moins nombreux dans les campagnes et confrontés à l'arrivée de «néo-ruraux», les agriculteurs se plaignent de voir leur activité entravée par les plaintes de riverains qui leur reprochent de traiter leurs champs, salir les routes, moissonner la nuit ou vouloir agrandir leur exploitation.

 

«Un rêve bucolique»

«Pardon pour la caricature, mais c'est le Parisien qui vient de s'installer près d'une ferme. C'est un rêve bucolique qui pour lui se transforme en cauchemar quand il entend le coq chanter», a ironisé le garde des Sceaux lors d'une conférence sur le stand du syndicat agricole majoritaire, la FNSEA, au Salon de l'agriculture. Selon lui, il est prévu de donner «un coup de main» aux agriculteurs via une proposition de loi «sur la responsabilité civile» qui doit être déposée par un ou plusieurs parlementaires.

«L'idée c'est qu'un voisin ne peut pas se plaindre de nuisances qui préexistent à son emménagement. (...) C'est pas à vous (de) faire l'effort», a illustré Éric Dupond-Moretti. «On veut porter ça en septembre prochain», a-t-il précisé. «Le monde agricole, oui il y a du bruit, des gens qui se lèvent le matin, partent avec le tracteur, et qui interdisent à d'autres de faire une grasse matinée. (...) Je le dis sur le ton badin mais ça génère des tas de procès ces trucs-là et faut pas qu'on emmerde les gens qui travaillent», a-t-il poursuivi.

«Que celui qui arrive et qui veut remodeler la campagne à sa guise et à raison de réflexes (...) urbains vienne pas vous ennuyer quand vous vous levez le matin (...) vous faire de faux procès. Si on n'aime pas la campagne, on reste en ville et si on va à la campagne, on s'adapte à la campagne qui préexiste», a-t-il insisté.

Pour le garde des Sceaux, il est «surréaliste qu'on encombre la justice» avec des «litiges dont l'objet c'est le meuglement des vaches la nuit». «Qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse ? Qu'on les sédate ?», s'est-il interrogé.

 

 

 

 

 

Iran-écolières-empoisonnées

Iran-écolières-empoisonnées

Vendredi 3 Mars 2023 –  Iran : mais qui empoisonne les écolières iraniennes ?

Après plusieurs mois de silence, l'Iran a reconnu que plusieurs centaines d'écolières iraniennes ont été empoisonnées. L'ONU demande une « enquête transparente » pour élucider ces intoxications dont les responsables restent pour l'heure inconnus.

Tout commence fin novembre 2022. A l'époque, les médias iraniens se font écho de l'intoxication par voies respiratoires d'une centaine d'écolières âgées d'une dizaine d'années dans la ville sainte de Qom. Il faudra attendre le mercredi 1er mars pour que le gouvernement iranien reconnaisse la gravité de la situation. En cause, l'intoxication au gaz de jeunes filles iraniennes dans sept écoles différentes de la ville d'Ardabil, au nord du pays et trois à Téhéran. En réalité, cela fait plusieurs mois que le phénomène se propage dans le pays.

Mais ce 1er mars, les vidéos circulent vite sur les groupes WhatsApp et à la télévision. Des élèves y suffoquent sur le sol, avant d'être emportées à l'hôpital pour recevoir de l'oxygène. Au total, 108 personnes ont été hospitalisées en une seule journée. A ce bilan, doivent s'ajouter 800 jeunes victimes dans la ville sainte de Qom et 400 autres à Boroudjerd, dans l'ouest du pays au cours de ces derniers mois. Jeudi, les médias d'État ont ainsi rapporté l'hospitalisation de 21 étudiantes après un empoisonnement dans leur dortoir dans la ville de Karaj.

S'il n'y a pas de blessés graves, Téhéran cesse de minimiser l'affaire, alors que l'affaire provoque une montée de la colère dans le pays. Le procureur général iranien Mahommad Jafar Montazeri a ordonné une enquête la semaine dernière, indiquant « la possibilité d'action criminelle intentionnelle ». Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a de son côté chargé mercredi le ministre de l'Intérieur de s'occuper de l'affaire pour « balayer les inquiétudes des familles » au plus vite.

 

Qui sont les responsables de l'empoisonnement des écolières iraniennes ?

Du côté du gouvernement iranien, il n'y a pas de doute : c'est l'éducation des filles qui est visée, a ainsi déclaré Younes Panahi, vice-ministre de la santé. Alireza Monadi, président de la commission de l'éducation du Parlement, s'est alarmé « qu'un groupe de personnes ait voulu interdire aux jeunes filles d'aller à l'école (...) Nous devons en trouver les racines ». Des attaques contre l'éducation des jeunes filles seraient inédites en Iran. L'école est obligatoire pour tous, et l'Iran n'a jamais connu d'extrémismes religieux attaquant l'éducation des filles. Le pays avait même appelé les talibans en Afghanistan à laisser les jeunes femmes retourner à l'école.

Face à la parole officielle, des militants iraniens soupçonnent cependant le régime d'être à l'origine des attaques. Ces empoisonnements surviennent près de cinq mois après des manifestations massives dans toute l'Iran, après la mort de Mahsa Amini, tuée pour ne pas avoir porté correctement son voile selon la police des mœurs. Des écolières s'étaient jointes aux manifestations à travers des vidéos sur les réseaux sociaux où on pouvait les voir jetant leur foulard, ou chantant des slogans anti gouvernement au sein même des écoles. Selon certains, le régime iranien se vengerait ainsi de ces dernières.

A ce stade, aucune arrestation n'a été annoncée dans le cadre de l'enquête. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) est désormais en contact avec les autorités sanitaires iraniennes dans le cadre de l'enquête.

 

Des appels internationaux pour une « enquête transparente »

Face à l'ampleur du phénomène, de nombreux pays ont appelé à la mise en place d'une enquête rapide. Le porte-parole du Conseil national de sécurité américain, John Kirby, s'est dit inquiet, tout en estimant voir « des rapports selon lesquels le gouvernement iranien enquête, c'est la bonne ligne de conduite ». L'ONU espère, elle, une « enquête transparente », un aspect généralement compliqué pour le régime autoritaire de ce pays du Moyen-Orient.

Plus tôt ce vendredi, la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock avait demandé à l'Iran d'élucider « tous les cas » d'empoisonnements, dans un contexte de tension entre les deux pays.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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L'objet de ce blog est d'apporter aux habitants de Montesquieu-Volvestre une information régulière sur la vie de la cité, et de décrypter l'essentiel de l'actualité. Mais il a aussi pour but d'ouvrir un dialogue,  de discuter, de contester, ou de râler au besoin. Il faut que nous retrouvions dans notre village une convivialité, une solidarité qui sont en train de se perdre.

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