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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 12:00





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Après la Grande Bretagne et la France ce sont les Etats-Unis qui se décident à taxer les grandes banques. Le président américain espère ainsi récupérer l'argent dépensé dans le plan de sauvetage du secteur financier.

 

Le président Barack Obama a annoncé jeudi 14 janvier la création d'une taxe -soumise à l'approbation du Congrès- pour les plus grandes banques, destinée à assurer le remboursement intégral du plan de sauvetage du secteur financier, et récupérer jusqu'à 117 milliards de dollars (80 milliards d'euros) perdus lors de ce renflouement.

"Nous voulons revoir notre argent", a expliqué Barack Obama lors d'une brève déclaration à la Maison Blanche, en dénonçant les bonus "indécents" des banques. Le président américain a souligné que son objectif n'était pas de punir les établissements bancaires pour le passé, mais les empêcher d'adopter de nouveau les comportements qui ont conduit à la crise financière de l'automne 2008.

Il a qualifié d'"indécents" les bonus versés par les banques à certains de leurs salariés, alors que la crise continue de frapper l'Amérique et que les établissements renfloués par l'Etat font de nouveau d'importants profits. Soulignant son "engagement devant les contribuables", Barack Obama s'est dit déterminé à obtenir le remboursement de "chaque cent dû au peuple américain".


"Nous entendons déjà le tollé à Wall Street"


"Nous entendons déjà le tollé à Wall Street, que cette taxe n'est non seulement pas la bienvenue, mais inéquitable", a noté Barack Obama. Le chef de la Maison Blanche s'est demandé au nom de quelle "logique tordue il serait plus approprié pour le peuple américain de supporter les coûts du sauvetage, plutôt que le secteur qui en a bénéficié, alors même que ses responsables se versent de gigantesques bonus".

Barack Obama s'est de nouveau prononcé pour un réforme renforçant les instances de régulation du secteur financier. "Je dirais ceci à leurs dirigeants: au lieu de mobiliser une phalange de lobbyistes pour combattre cette proposition (de loi) ou d'employer une armée d'avocats et de comptables pour échapper à la taxe, je vous suggèrerais de songer simplement à faire face à vos responsabilités", a-t-il lancé.

Cette taxe sur dix ans, à hauteur de 0,15% sur les bilans des plus importantes institutions financières, doit encore être approuvée par le Congrès. Elle est destinée à assurer le remboursement de l'intégralité des 700 milliards de dollars (483 milliards d'euros) du TARP (Troubled Asset Relief Program), le fonds mis en place pour renflouer les banques, assureurs et constructeurs automobiles menacés par la crise.

 

Une cinquantaine de banques concernées

 

Dans le cadre du TARP, le gouvernement doit récupérer les fonds investis, mais cinq ans après les renflouements. Le texte ne précise pas de quelle manière les sommes doivent être récupérées.

Selon un haut responsable de l'administration Obama, cette nouvelle taxe devrait s'appliquer aux institutions disposant d'actifs supérieurs à 50 milliards de dollars (34 milliards d'euros), comme Bank of America, Citigroup, Goldman Sachs Group, et Wells Fargo, qui ont remboursé les fonds alloués dans le cadre du plan de sauvetage.

Au total, une cinquantaine de groupes devraient s'en acquitter même s'ils n'ont pas accepté d'argent public ou s'ils ont déjà remboursé les fonds octroyés.

La taxe pourrait générer environ 90 milliards de dollars (62 milliards d'euros) sur dix ans et pourrait être prolongée au-delà, jusqu'à ce que tout l'argent soit récupéré. Selon ce responsable, les banques pourraient la payer en prélevant les fonds sur l'enveloppe de primes réservées à leurs dirigeants.

 

Les banques opposées à la taxe


Les banques américaines, qui se sont déjà déclarées opposées à cette nouvelle taxe, continuent de rembourser leur prêt. Le Trésor américain a jusqu'ici alloué 247 milliards de dollars (170 milliards d'euros) à plus de 700 d'entre elles. Sur ce total, 162 milliards (111 milliards d'euros) ont été remboursés, auxquels il faut ajouter 11 milliards supplémentaires (7,6 milliards d'euros) d'intérêts et de dividendes.

"Les politiques ont pris le pas sur l'économie", a déploré Scott Talbott, porte-parole de la Table ronde des services financiers, organisme représentant de grandes entreprises de Wall Street. "C'est une taxe punitive", a-t-il ajouté. Jamie Dimon, directeur général de JPMorgan Chase & Co a de son qualifié de "mauvaise idée" le recours à la taxe.

 

Source : Nouvelobs.com avec AP   16-01-2010


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