Les accord PS - Europe Ecologie et Front de Gauche dans presque toutes les régions ont semblé mettre en joie tous les responsables des partis en cause et des têtes de listes régionales. Ce que l'on sait moins c'est que ces accords ont souvent été réalisés au profit de promesses non tenues, petites trahisons et compromissions...Certains candidats évincés l'ont encore en travers de la gorge et n'hésitent d'ailleurs pas à le dire..


Pour exemple, dans l'Essonne. Présent au premier tour en 13e position sur la liste du PS en Essonne, Philippe Pascot appellera dimanche à voter... blanc ! Seul représentant du Parti radical de gauche dans l'équipe menée par Julien Dray, l'élu d'Evry a appris mardi 16 mars qu'il était évincé de la liste du second tour.

Et ce alors que le conseiller régional sortant avait, selon lui, obtenu «des engagements signés de Martine Aubry» pour que sa place soit assurée.

«Tout se fait dans le dos des militants !»

Philippe Pascot n'est pas le seul à faire les frais en Essonne de la fusion entre le PS, les Verts et le Front de Gauche. Numéro 2 au premier tour, la socialiste Kheira Genc rétrograde en 18e position (non-éligible)... sans qu'elle ait été prévenue. «C'est au-delà du lamentable, tout se fait dans le dos des militants !» vociférait Thierry Mandon, soutien de Kheira Genc.

Deux cas typiques mais il y en a eu évidemment des centaines d'autres dan les vingt deux régions françaises. cela démontre, une fois de plus, que ces tractations improvisées et menées en deux nuits entre les deux tours de scrutin ne préparent pas que des lendemains qui chantent au sein des asemblées régionales !...



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