Fillon et Copé continuent à se voir mais apparemment sans succès. Et pourtant la situation semble s’éclaircir un peu au fil des déclarations des uns et des autres. L'ex-Premier ministre - qui réclame toujours un nouveau vote pour la présidence de l'UMP - a indiqué mardi 11 décembre qu'il était favorable à "de nouvelles candidatures". "J'ai d'ailleurs dit moi-même que je ne serai probablement pas candidat", a répété François Fillon sur Europe 1. Déplorant une "élection lamentable" et affirmant qu'il n'y a "aucune légitimité à la tête de l'UMP", le député de Paris a toutefois fait savoir qu'il ne réclamait plus "le départ aujourd'hui de Jean-François Copé" avant un nouveau scrutin.
Les deux hommes continuent leurs tête-à-tête, avec un cinquième rendez-vous qui était prévu mardi 11 décembre en fin de journée. Mais mardi matin sur Europe 1, François Fillon a dit "ça suffit" à Jean-François Copé, et s'est prononcé pour un nouveau vote "avant l'été". Le président proclamé de l'UMP avait affirmé être prêt à organiser un nouveau scrutin en 2014. Pas avant.
"Il faut que les élections aient lieu dans un délai raisonnable", a plaidé l'ancien Premier ministre, qui s'est dit opposé à ce que son parti "traîne sa crise". "Aujourd'hui, il n'y a aucune légitimité à la tête de l'UMP", a-t-il ajouté, précisant que "plus une seule personne" au sein de sa formation est contre de nouvelles élections.
"Je ne me bats pas pour moi"
François Fillon l'a assuré : il est favorable à "de nouvelles candidatures pour assurer une sorte de réoxygénation de notre parti politique". "Le sujet aujourd'hui est un nouveau départ pour l'UMP, il faut des nouveaux candidats, il faut une nouvelle campagne, il faut des nouveaux statuts qui fassent en sorte que cette élection puisse être irréprochable", a détaillé le député de Paris.
"J'ai d'ailleurs dit moi-même que je ne serai probablement pas candidat", a-t-il aussi dit. Il y a trois semaines sur TF1, au début de la crise, il avait déjà assuré qu'il "renonçait à la présidence de l'UMP". "Je ne me bats pas pour moi", a insisté l'ancien Premier ministre sur Europe 1, déclarant que ce n'était "plus le sujet".
François Fillon a aussi "proposé (...) qu'il y ait une sorte de direction partagée", faisant savoir que son adversaire est d'accord avec lui sur ce point. Le député de Paris a fait une concession : "Je ne demande pas le départ aujourd'hui de Jean-François Copé, je demande qu'il y ait des élections dans les meilleurs délais." Avant cela, il réclamait une direction collégiale en lieu et place de l'actuel président.
Source : leJDD.fr 11-12-2012
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