Cécile Duflot essuie une tempête de critiques depuis qu'elle a rejeté l'idée de démissionner suite à la décision d'Europe Ecologie – les Verts de ne pas voter en faveur du traité européen. "Soit elle reste au gouvernement, soit elle reste dans son parti, mais elle ne peut pas faire les deux", a ainsi lancé Jean-François Copé sur LCI, mardi 25 septembre au matin.
"Ma place est au sein de ce gouvernement." En rejetant fermement, lundi 24 septembre au soir, toute possibilité de démission après la décision de son parti Europe Ecologie – les Verts de ne pas voter en faveur du traité européen, Cécile Duflot a suscité nombre de critiques dans les rangs de l'opposition, qui juge sa position intenable.
"Maintenant, elle (Cécile Duflot) a un dilemme. Soit elle reste au gouvernement, soit elle reste dans son parti, mais elle ne peut pas faire les deux, puisque son parti désavoue ce gouvernement" a ainsi lancé Jean-François Copé, mardi matin, sur LCI. Doit-elle donc démissionner de son poste? "Bien sûr", a tranché l'élu de Meaux, qui estime que "Madame Duflot, avec les écolos, ils ont donné, comme les socialistes, beaucoup de leçons de morale à tout le monde. Il fallait que, eux, disent ce qui était bien et ce qui était mal. En particulier, ah !, on n'exerce pas le pouvoir à n'importe quel prix", a-t-il ironisé, avant de tirer sa propre conclusion de cette situation : "Je pense que c'est une nouvelle illustration de l'incapacité de la tête de l'exécutif, président et Premier ministre, à imposer une direction gouvernementale qui soit cohérente".
Invitée mardi matin d'Europe 1, Nathalie Kosciusko-Morizet, un temps rivale de Jean-François Copé dans la course à la présidence de l'UMP, a tenu le même discours. "Depuis 15 jours, François Hollande et Jean-Marc Ayrault nous disent : ce traité est absolument décisif. Et ils ont dans le gouvernement des ministres es qualité qui appartiennent à un parti qui milite contre le traité. L’autorité, c’est pour quand ?", s’est interrogée l’ex-ministre de l’Ecologie.
Jean-Louis Borloo a ajouté sa voix au concert de critiques. "Ils ont tellement de motifs de démissionner. Moi, franchement, à leur place...", a lancé sur France 2 le président de l'Union des démocrates et indépendants (UDI). "Devant un tel recul, là, ils ont un vrai motif de démissionner. Mon sentiment, c'est qu'ils couvrent la retraite écologiste des socialistes", a-t-il ajouté.
A la cacophonie au sein de la majorité présidentielle s’ajoute une autre cacophonie au sein d’Europe Ecologie-Les verts puisque mardi 25 septembre Eva Joly a sévèrement critiqué Daniel Cohn-Bendit l’accusant d’être incohérent !..
Informations MONTESQUIEU-VOLVESTRE, FRANCE, MONDE : Vous souhaitez être informé régulièrement sur les nouveautés mise en ligne sur ce Blog, inscrivez vous à la Newsletter (voir dans la colonne ci-contre)