Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 07:00

Nicolas-Sarkozy-retour-par-la-case-UMP.jpg

 

 

Nicolas Sarkozy cherchait une « fenêtre de tir » pour pouvoir enclencher son retour, de préférence aux environ de 2015, mais la quasi vacance du pouvoir au sein de l’UMP donne des idées à ses amis. Si l’UMP en Octobre prochain se dote d’un président fort quelle sera alors la situation ? Nicolas Sarkozy prendra sa décision "cet été". Mais sa candidature ne fait plus guère de doute. Elle lui permettrait d’éviter les primaires.

Ses proches en sont désormais convaincus. Nicolas Sarkozy va devoir se rasseoir dans son ancien fauteuil de président… de l'UMP. Son ami Brice Hortefeux, son nouvel allié François Baroin ou encore son conseiller Franck Louvrier préparent déjà le terrain. "Nous sommes face à une triple crise : celle du pays, celle de la majorité, et celle de l'opposition républicaine. Nicolas Sarkozy est le seul capable de les surmonter, confie au JDD Brice Hortefeux. Son retour était une possibilité, il devient une nécessité. Nous avons besoin d'un chef, d'un parti et d'un projet et lui seul à l'expérience et la compétence pour y parvenir."

François Baroin admet que l'ancien président n'a plus beaucoup de choix : soit il est candidat à la présidence de l'UMP à l'automne 2014, soit il n'y va pas et ça voudra dire qu'il renonce de facto à l'élection présidentielle en 2017. Une équation posée dans les mêmes termes par Franck Louvrier, ancien conseiller en communication dont les avis sont toujours très écoutés par Nicolas Sarkozy.

"Sa décision n'est pas prise. Il réfléchit", assure une collaboratrice. "Personnellement, ça l'emmerde de revenir. Sa vie actuelle faite de conférences et de voyages lui plaît bien. Et la perspective de se relancer dans une campagne pour la présidence de l'UMP ne l'enchante pas beaucoup", souffle un ami. Le retour à l'UMP - si tant est qu'il réussisse - entraînerait fatalement un changement de vie complet pour l'ex de l'Élysée.

"Fillon va regarder ce que fait Sarkozy"

Devant six sénateurs réunis dans ses bureaux de la rue de ­Miromesnil au lendemain de l'éviction de Jean-François Copé, l'ancien président a commencé à abattre ses cartes : "Je pars en vacances en juillet et je me décide après." Pour les parlementaires présents, son envie ne fait "aucun doute". Nicolas Sarkozy leur a même livré un discours de la méthode en forme d'avertissement pour les autres prétendants à l'Élysée en 2017 : "Celui qui sera élu patron du parti à l'automne n'aura pas besoin de se plier aux primaires."

Avant lui, seul Valéry Giscard d'Estaing, battu à la présidentielle de 1981, avait repris les rênes d'un parti politique [l'UDF en juin 1988]. Cela ne lui avait pas permis d'être candidat à la présidentielle de 1995. "S'il revient, il faut que ce soit pour une refondation, comme entre 2004 et 2007", plaide le sarkozyste Geoffroy Didier.

Ses amis estiment qu'il déclenchera l'opération retour "cet été". En attendant, ils vont tenter de gagner du temps en repoussant le congrès à la fin de l'année au lieu de l'automne, comme annoncé en début de semaine. Hortefeux compte aussi profiter des prochains jours pour "flinguer" les primaires, pourtant ardemment soutenues par Juppé et Fillon, deux des trois membres de la nouvelle direction collégiale de l'UMP. De fait, l'élection pour la présidence du parti tiendrait lieu de primaires.

Dès mardi, Alain Juppé a expliqué qu'il n'était pas intéressé par l'échéance partisane, tout en rappelant son attachement aux primaires. Plus prudent, François Fillon n'a rien dit. "Pour l'instant, c'est non. Mais il va regarder ce que fait Sarkozy", prévient un proche. Un copéiste s'esclaffe : "Ils étaient tellement contents d'avoir dégagé Copé. S'ils se récupéraient Sarkozy en réponse, cela me ferait mourir de rire. Parce qu’ en trois ans, il a vraiment tout le loisir de ne pas les organiser, ces primaires."

"Même Nicolas n'est pas certain de sauver le parti"

Samedi matin, les trois anciens Premiers ministres se sont entretenus au téléphone. Première urgence : éteindre la contestation qui montait dans les rangs copéistes à propos de leur nomination. Raffarin, Fillon et Juppé ont publié samedi 31 mai dernier dans l’après-midi leur premier communiqué commun, indiquant que la nouvelle direction collégiale, effective à partir du 15 juin et jusqu'au congrès, devra "être validée par un vote formel d'un nouveau bureau politique statutaire" et que dans cette attente, ils s'interdisent "de prendre quelque décision que ce soit". Aucun des trois n'envisage de s'installer rue de Vaugirard. Un ou plusieurs secrétaires généraux prendraient les rênes provisoires du parti. Les noms de Valérie Pécresse, Luc ­Chatel et Édouard Philippe circulent avec insistance.

Officiellement, les trois anciens Premiers ministres ne disent rien de Sarkozy. "À partir du moment où l'on a un congrès, n'importe qui peut être candidat" remarque-t-on chez Juppé. Mais on prévient déjà que toutes les batailles seront menées, dont celle du calendrier. Pas question de décaler le vote. "Les statuts imposent simplement un délai de quatre-vingt dix jours. On peut commencer le rétroplanning le 15 juillet, pour une élection le 15 octobre." Raffarin, Fillon et Juppé ont surtout évoqué la situation financière du parti, beaucoup plus dégradée qu'annoncé. "Les salaires des permanents sont assurés jusqu'en septembre. Après il n'y a plus un centime en caisse. C'est la banqueroute", juge-t-on côté Fillon.

Le trio redoute également la mise en examen de l'UMP en tant que personne morale. De leur côté, les sarkozystes sont également conscients que l'UMP a besoin "d'un remède de cheval" pour survivre. "Même Nicolas n'est pas certain de sauver le parti", s'inquiète l'un d'eux. Mais une fois de plus, l'attente de sa décision risque de paralyser les ténors de l'UMP. Geoffroy Didier résume la situation : « Pour le parti, il y aura 15 candidats… ou un seul »

 

 

Source : leJDD.fr 1er juin 2014

 

 

 

 

 

 

Informations  MONTESQUIEU-VOLVESTRE, FRANCE, MONDE : Vous souhaitez être informé régulièrement sur les nouveautés mise en ligne sur ce Blog, inscrivez vous à la Newsletter (voir dans la colonne ci-contre)

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : VICTOR ASSOCIATION
  • : Chaque jour l'actualité politique, économique et sociale de France et du monde commentée et en images. Mais aussi les voitures de légende.
  • Contact

Texte Libre

L'objet de ce blog est d'apporter aux habitants de Montesquieu-Volvestre une information régulière sur la vie de la cité, et de décrypter l'essentiel de l'actualité. Mais il a aussi pour but d'ouvrir un dialogue,  de discuter, de contester, ou de râler au besoin. Il faut que nous retrouvions dans notre village une convivialité, une solidarité qui sont en train de se perdre.

Rechercher

Pages

Liens