Début du procès lundi 7 mars. Une séance agitée, une foule de journalistes pour un procès sans précédent dans lequel un ancien président de la République est le principal prévenu. Un tribunal qui a décidé de ne pas prendre de décision avant le lendemain mardi suite à la question d’un avocat. Et enfin, le tribunal correctionnel de Paris décide, mardi, de renvoyer « aux environs du 20 juin » les volets du procès de Jacques Chirac dans l'affaire des emplois présumés fictifs à la Ville de Paris, et de tenir à cette date une audience visant à arrêter de nouvelles dates pour les débats.
Le président de la 11e chambre du tribunal, Dominique Pauthe, a accepté de transmettre à la Cour de cassation une question prioritaire de priorité (QPC). La Cour de cassation ayant trois mois pour décider si elle renvoie la question au Conseil constitutionnel, la date du 20 juin pourrait correspondre à une audience de fixation, afin de décider de la suite des débats.
Le parquet, la défense de Jacques Chirac et l'association Anticor, partie civile, ont tous souhaité que les deux volets soient examinés en même temps. Celui de Nanterre porte sur sept emplois, dans lequel Jacques Chirac est le seul prévenu. Celui instruit à Paris porte sur 21 emplois et concerne neuf autres prévenus.
« M. Chirac n'a jamais cessé de vouloir ce procès se tenir, explique son avocat maître Georges Kiejman. Le président regrette de ne pas pouvoir venir s'expliquer. Mais il n'y a pas une justice pour les puissants et une autre pour les faibles. »
En effet Jacques Chirac s’était préparé de façon intense à ce procès pour lequel il avait assuré de sa participation à toutes les audiences. Compte tenu de son état de santé l’ajournement du procès n’est pas une bonne chose pour l’ancien président de la République qui tient absolument à venir s’expliquer sur ces affaires d’emplois fictifs.
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