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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 18:00

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Engagée depuis la mi-mars dans une opération militaire en Libye, l'Otan a décidé mercredi 1er juin dernier de prolonger sa mission jusqu'à la fin du mois de septembre. Il faut « finir le job » comme l’a rappelé Barack Obama lors du G8 à Deauville. Mais le colonel Kadhafi entend bien rester au pouvoir. Moscou pourrait faire office de médiateur.

L'Otan ne compte pas relâcher la pression sur Mouammar Kadhafi. Déjà, la semaine dernière à Deauville, à l'occasion du G8, plusieurs dirigeants avaient annoncé une intensification des frappes, signant une déclaration commune appelant au départ du "Guide". Mercredi, l'Otan, qui a pris le relais des opérations en Libye après les premières frappes des armées française et britannique mi-mars, a franchi une étape supplémentaire en annonçant la prolongation de trois mois de sa mission.

"Cette décision envoie un message clair au régime de Kadhafi : nous sommes déterminés à poursuivre nos opérations pour protéger le peuple libyen", a commenté dans un communiqué le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen. Et d'ajouter : "Notre décision envoie également un message clair au peuple libyen : l'Otan, nos partenaires, la communauté internationale dans son ensemble sont à vos côtés. Nous sommes unis pour vous assurer que vous pourrez bâtir votre proche venir. Et ce jour se rapproche."

Le régime fait un chantage à la  «  guerre civile »

Son mandat actuel, confié par les Nations unies par le biais de la résolution 1973, courait jusqu'au 27 juin. Mais à l'approche de cette date, force est de constater que la situation sur le terrain paraît bloquée. L'intervention de la coalition internationale n'a pour l'heure pas permis de faire plier le dirigeant libyen et depuis plusieurs semaines, la progression des insurgés est limitée. Pour "finir le travail", comme l'a promis Barack Obama la semaine dernière à Deauville, l'Otan n'a donc d'autre choix que de prolonger sa mission, quitte à risquer l'enlisement.

Depuis plusieurs jours, l'Alliance a d'ailleurs intensifié ses frappes, visant à de nombreuses reprises la capitale, Tripoli. Mais pour l'heure, Mouammar Kadhafi, que l'on a dit plusieurs fois affaibli, résiste. Mardi 31 mai, le porte-parole du régime a d'ailleurs estimé qu'un départ du "Guide" serait "le pire scénario" pour le pays. "Si Kadhafi disparaît, la soupape de sécurité disparaîtra", a-t-il ajouté, mettant en garde contre le risque d'une "guerre civile". Le risque de guerre civile ou le danger d’Al-Qaïda, c’est la menace que profèrent la plupart de dictateurs arabes ces derniers temps. Il n’y a donc pas plus de craintes en Libye qu’ailleurs !..

L'Union Africaine veut bien d'une médiation russe

Le dirigeant libyen, au pouvoir depuis 1969, s'est dit prêt à trouver une solution politique au conflit mais réclame, outre un cessez-le-feu, son maintien au pouvoir. Or, du côté de Benghazi, où se situe le fief des insurgés, on refuse tout règlement impliquant le maintien du colonel Kadhafi. Dans ce contexte, la mission de bons offices menée en début de semaine par le président sud-africain, Jacob Zuma (photo) - la deuxième du genre depuis avril - n'a rien donné. Le dirigeant sud-africain a simplement rappelé que Mouammar Kadhafi demandait l'arrêt des frappes de l'Otan "afin de permettre un dialogue inter-libyen", ajoutant qu'il n'était "pas prêt à quitter la Libye, malgré les difficultés".

 

Reste à savoir ce qu'il adviendra de la proposition de médiation émanant de Moscou. Toujours à Deauville, la Russie, qui appelait pour la première fois au départ de Kadhafi, après avoir vertement critiqué l'intervention militaire de l'Otan en Libye, a en effet proposé de négocier une sortie de crise. Cette proposition a été bien accueillie mercredi par le président de l'Union Africaine, Jean Ping. "Tous ceux qui peuvent contribuer à la résolution de la situation en Libye sont les bienvenus, si les Russes peuvent aider à trouver une solution, eh bien bienvenus! Nous ne demandons pas mieux", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Bruxelles, tout en rappelant que l'Afrique devait participer aux discussions. Nicolas Sarkozy, qui estimait vendredi qu'il n'y avait "pas de médiation possible" avec Mouammar Kadhafi, pourrait bien être contraint de revoir sa position.

 

 Source : leJDD.fr  1er juin 2011          

 

 

 

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