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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 12:00










Après un rendez-vous crispé lundi avec Barack Obama, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou est reçu mercredi 11 novembre à Paris par Nicolas Sarkozy, alors que les deux pays traversent une période de tension et que la France reconnaît "un vrai différend politique". Le refus d'Israël de geler sa colonisation et la lettre commune adressée par Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique Gordon Brown à Benyamin Netanyahou demandant une enquête indépendante sur le conflit de Gaza, à la suite du rapport Goldstone mettant en cause l'État hébreu pour crime de guerre, ont contribué à ce froid. Le président Nicolas Sarkozy recevra Benyamin Netanyahou mercredi à 17 h 30. Nul doute que le processus de paix en panne, la question de la colonisation, mais aussi l'attitude d'Israël face au programme nucléaire iranien seront au centre des entretiens. Paris, qui voit toute option militaire comme une catastrophe, a évoqué plusieurs fois récemment la menace d'une réaction militaire israélienne en réponse aux projets nucléaires iraniens.

 

La visite du Premier ministre israélien a lieu deux jours avant celle du président syrien Bachar al-Assad, à un moment où Paris répète que les Européens doivent davantage agir au Proche-Orient, sans laisser l'initiative aux seuls Américains. Le chef de la diplomatie Bernard Kouchner a reconnu mardi un "vrai différend politique" entre Benyamin Netanyahou et le président français sur la question de la colonisation. "Nous pensons toujours que le gel des colonisations, c'est-à-dire ne pas coloniser pendant qu'on parle (de parvenir à la paix), serait absolument indispensable", a souligné le ministre. Bernard Kouchner a déploré qu'il n'y ait plus en Israël d'"aspiration à la paix". "Il me semble, et j'espère me tromper, que cette aspiration a disparu comme si on n'y croyait plus", a-t-il observé. Paris insiste sur le rôle positif du président palestinien Mahmoud Abbas, et l'invite à renoncer à son intention de ne plus briguer de nouveau mandat aux élections palestiniennes , convoquées pour le 24 janvier.

 

Washington semble se raidir face à Israël, après que ce qui a été perçu comme une reculade de la secrétaire d'État Hillary Clinton sur l'exigence d'un gel de la colonisation. Benyamin Netanyahou a passé une heure 40 à la Maison-Blanche lundi et, fait inhabituel, ses entretiens avec Barack Obama ont été entourés d'un huis clos total qui en dit long sur les crispations. Selon le porte-parole du Quai d'Orsay Bernard Valero, la diplomatie française "parle sans tabou" à ses interlocuteurs, en cherchant une relance sur tous les volets du processus de paix au Proche-Orient : israélo-palestinien, israélo-syrien et libanais. Un même langage sera tenu avec Bachar al-Assad, dont le pays a vocation selon la France à jouer un rôle clé, assure-t-on à Paris. Damas n'a pas entravé la formation d'un gouvernement au Liban et entretient de bons rapports avec l'Iran. La visite de Benyamin Netanyahou devrait être l'occasion de parler du voyage que Bernard Kouchner projette au Proche-Orient, selon lui, "dans les prochains jours". Une tournée en Israël, dans les Territoires et en Syrie, était prévue il y a quelques semaines, mais s'était heurtée officiellement à des problèmes d'organisation entre la France et Israël. Ce report avait surtout souligné les difficultés actuelles entre les deux pays. La partie la plus délicate du projet était un déplacement à Gaza où la France s'est engagée à reconstruire un hôpital, détruit par l'intervention militaire israélienne. Bernard Kouchner avait finalement limité son déplacement au Liban.

 
Source : lepoint.fr  10-11-2009

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