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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 16:00

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Le changement de gouvernement, c'est maintenant. Après la claque reçue aux municipales, François Hollande semble déterminé à bouger. Comment ? Quelle sera l’ampleur du remaniement ? Ce sont sans doute les résultats des élections de dimanche qui décideront. Les grandes manœuvres sont lancées.

Valls tente le coup

Avez-vous vu le ministre de l'Intérieur depuis la débâcle socialiste au premier tour des municipales? A part pour annoncer dimanche 23 mars dernier, tard, les résultats et les chiffres du scrutin comme son rôle l'impose, Manuel Valls s'astreint à une cure médiatique. On ne saura pas ce qu'il pense en cette période de pré-remaniement. En coulisse, il manœuvre, raconte plusieurs médias ce jeudi 27 mars au matin. Lundi 24, il avait rendez-vous avec Arnaud Montebourg, puis avec Benoît Hamon, deux figures de la gauche du Parti socialiste qu'il faut amadouer s'il veut être chef de la majorité. Mardi 25, il a déjeuné avec Cécile Duflot, la ministre écolo dont on le sait (très) éloigné. Mercredi26, c'est "une ministre" qui plaide en sa faveur auprès de l'AFP : remanier sans changer de Premier ministre, "je ne vois pas à quoi ça sert", explique-t-elle. Elle "ne voit personne d'autre que (Manuel) Valls" à Matignon. A moins que Laurent Fabius ne fasse son retour à Matignon 30 ans après, ce qui "ferait un drôle de signal quand même", admet cette ministre. "Manuel Valls est un chasseur à l’affût. Il est prudent, il n’avance avec force que lorsqu’il connaît la cartographie", glisse l'un de ses proches au micro d’ « Europe 1 ».

Duflot joue les arbitres et dégomme Valls

Les Verts ont réussi un bon premier tour et sont redevenus des alliés indispensables dans nombre de mairies. De quoi gagner en poids au niveau national? Oui, selon Cécile Duflot. « Les Echos » assurent ce jeudi 27 mars que son parti souhaite un troisième portefeuille. La ministre du Logement s'est aussi permis de prendre la parole lors du Conseil des ministres : "Le Premier ministre est aux commandes et on est responsables collectivement des choix faits par le gouvernement", a-t-elle commenté.

Elle a souligné le mauvais score de la majorité aux municipales, notamment dans sa ville natale de Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne. "Ce qui a nourri les déceptions, selon elle, c'est le désespoir économique et social. Elle a réclamé un second souffle en mettant l'accent sur le besoin de 'justice sociale'", a rapporté son entourage à l'agence de presse Reuters. La "justice sociale" et non plus de sécurité, domaine de Manuel Valls. Car la ministre n'aime pas son collègue de l'Intérieur et ne le veut pas à Matignon : le nommer "ne serait pas la bonne symbolique" ni "le bon message" aux Français en réponse à leur vote. Elle lui aurait même dit lors d'un déjeuner en tête à tête mardi. Et a été plus directe encore en lui martelant que s'il était nommé, elle partirait du gouvernement. Dans « Les Echos », ses proches donnent ses préférences : "Fabius, Delanoë, Bartolone".

Ayrault repart au combat

A la sortie du Conseil des ministres, le Premier ministre a lâché un sobre "On travaille". Des ténors de la majorité réclament un changement à Matignon, qui pourrait dépendre de l'ampleur du désaveu subi par le Parti socialiste dimanche prochain. "Je ne vois pas trop comment il pourrait rester, sauf si on sauve une trentaine de villes, ce à quoi personne ne croit vraiment", dit une source au Parti socialiste à l'agence Reuters. L'entourage du chef de la majorité ne s'avoue pas vaincu et a fait valoir qu'il était le mieux placé pour porter la ligne social-démocrate de François Hollande. Les conseillers ont décroché mercredi leur téléphone et tenté de convaincre plusieurs journalistes. « Les Echos » dévoilent leur argumentaire : "Qui d’autre que Jean-Marc Ayrault peut trouver l’équilibre entre toutes les composantes de la majorité présidentielle pour avancer?" A « Libération », ils ont dit : "Ce ne serait pas la première fois que les journalistes se trompent sur le sort de Jean-Marc Ayrault." A l'AFP, c'est le président du Sénat Jean-Pierre Bel qui la joue laudateur en relevant la "personnalité et (les) grandes qualités" de l'ancien maire de Nantes.

La contre-attaque est arrivée dans l'après-midi. Pourquoi? Peut-être parce que François Hollande a été clair lors du Conseil des ministres en faisant filtrer partout qu'il avait dit qu'il fallait désormais "travailler au redressement de ce pays avec plus de rapidité, de force, de cohérence et de justice sociale". Et aussi, souligne encore le quotidien économique parce que Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense que l'on dit partisan d'un Valls Premier ministre, avait rendez-vous juste après le Conseil avec le chef de l'Etat.

 

Source : leJDD.fr jeudi 27 mars 2014

 

 

 

 

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