Le Italiens votaient par referendum sur trois sujets qui, a priori n’avaient pas grand-chose à voir les uns avec les autres : Le retour au nucléaire, la privatisation de l’eau et l’immunité judiciaire de Silvio Berlusconi. La défaite est extrêmement sévère. Selon des résultats provisoires, les Italiens ont rejeté massivement des lois du gouvernement, portant sur les trois sujets indiqués ci-dessus.

Berlusconi reconnaît sa défaite. Et ce, sur "tous les thèmes" soumis depuis dimanche aux votes des Italiens. Dans un communiqué publié lundi 13 juin dernier, Silvio Berlusconi estime que "le gouvernement et le parlement ont le devoir d'accepter les réponses données aux référendums" portant sur le retour au nucléaire, la privatisation de l'eau et – sans doute celui qui aura le plus d'influence sur le chef de file italien lui-même – son immunité judiciaire. Et le revers subi par Silvio Berlusconi est lourd. Selon des résultats encore partiels du ministère de l'Intérieur, environ 95% des Italiens auraient voté "oui" pour faire abroger les lois du gouvernement sur ces trois sujets.

Si la majorité des votants ont tenu à montrer son désaccord avec Silvio Berlusconi, les Italiens se sont également déplacés en masse pour déposer leur bulletin dans l'urne. La participation atteint les 57%, un taux supérieur au seuil de 50%, nécessaire pour valider le référendum. Cela faisait 16 ans que ce quorum n'avait pas été atteint en Italie pour ce type d'élection d'initiative populaire. "La forte affluence démontre une volonté de participation des citoyens aux décisions sur notre avenir qui ne peut être ignorée", a reconnu Silvio Berlusconi.

Ce referendum est, pour les italiens, un véritable vote de censure pour leur président qui va devoir maintenant non seulement tenir compte de ces résultats électoraux mais aussi, et surtout, affronter la justice pour toutes les affaires qui lui courent après depuis des années !...

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