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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 12:00

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L’un des quatre nouveaux modèles lancés cette année par Aston Martin ne sera pas exposé au Salon de Genève qui ouvre ses portes mercredi 2 mars prochain. La One-77 (photo) n’a pas besoin de publicité. Ses 77 exemplaires, vendus près de 1,4 million d’euros, hors taxes, ont quasiment tous trouvé preneur. De quoi donner raison à Ulrich Bez, 67 ans. Le charismatique patron allemand de la petite perle automobile britannique justifie son choix. "Le luxe est avant tout question d’exclusivité." Cette stratégie devrait permettre à la marque de tenir à distance Ferrari, Rolls-Royce et Porsche. "Notre force est de n’avoir que 50.000 voitures en circulation, contre 110.000 Rolls, 90.000 Ferrari et… 2 millions de Porsche", énumère l’ancien directeur du développement de la marque allemande, arrivé chez Aston en 2000.  

A Gaydon, près de Birmingham, l’usine ultramoderne d’Aston fait penser à un laboratoire pharmaceutique. Ses 350 salariés y fabriquent 5.000 véhicules par an. "Le seul polissage des neuf couches de peinture que nous passons sur chacune de nos carrosseries prend plus de temps qu’il n’en faut pour produire une BMW", relève Simon, responsable d’un des ateliers. Ici, les bruits de la chaîne d’assemblage couvrent à peine le cliquetis des machines à coudre des selleries d’intérieur. Toutes les pièces, du chassis en fibre carbone, aux écoutilles de ventilation, sont collées à la main. Le client peut suivre chaque étape – six mois de production – avant que l’insigne Aston Martin soit fixé, devant lui, sur le capot. Et que le moteur livre son fameux grondement. "On parle de “son”, pas de “bruit” pour une Aston", corrige un jeune trentenaire belge venu à Gaydon tester un modèle.

Ce savoir-faire n’a pas toujours assuré le succès de la marque née en 1913. Même si les cascades de James Bond au volant de sa DB5 avaient presque réussi à faire oublier le déficit chronique de l’entreprise. Aston Martin a atteint l’équilibre pour la première fois de son existence en 2004. Mais trois ans plus tard, son actionnaire, le groupe Ford, lâchait l’affaire. "Le luxe est un secteur où l’on vise la rentabilité. Pas la croissance", défend le P-DG. Il a depuis convaincu deux fonds koweïtiens de prendre le relais du géant américain. Et de le suivre dans le lancement de nouveaux modèles, quatre en l’espace de quelques mois. Une Virage, une V8 Vantage S, une petite citadine, la Cygnet, vont arriver chez les 132 revendeurs

Aston Martin dont le réseau s’étend en Europe de l’Est ou en Asie. "Il faut aussi être visible", poursuit Ulrich Bez, qui se contente des films de James Bond pour toute publicité. Il compte aussi sur la segmentation de son offre. Deux petites centaines de Cygnet dans les rues de Paris et une trentaine de Vantage suffiraient à faire exister sa marque dans la capitale française.

 

Source : lejdd.fr  28-02-2011

 

 

 

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