Après Arnaud Montebourg samedi 23 août dernier, Benoît Hamon critique à son tour les choix budgétaires de l'exécutif. Le ministre de l'Education nationale affirme dans « Le Parisien » que son collègue de l'Economie et lui ne sont "pas loin des frondeurs" du PS. Ceux là même qui ont annoncé qu’ils ne voteraient pas le budget 2015 s’il n’y avait pas un changement radical de politique.
Après la charge d'Arnaud Montebourg, celle de Benoît Hamon. Dimanche 24 août, le ministre de l'Education nationale fait à son tour entendre ses critiques contre les choix budgétaires de l'exécutif. "La relance de la demande est la condition de la réussite de la politique de l'offre qui a été faite depuis deux ans. On ne peut rien vendre aux Français s'ils n'ont pas des revenus suffisants", explique Benoît Hamon dans « Le Parisien/Aujourd'hui en France ». Il est l'invité dimanche de la Fête de la Rose de Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire) organisée par Arnaud Montebourg.
"Peser au sein du gouvernement"
Comme Arnaud Montebourg, le ministre de l'Education a également l'Allemagne dans son viseur. La chancelière allemande Angela Merkel "ne peut plus être celle qui donne le la de l'orientation européenne. L'Allemagne sert ses intérêts personnels, pas ceux de l'Europe".
Concernant les frondeurs, ces parlementaires socialistes très critiques vis-à-vis du gouvernement, Benoît Hamon affirme clairement sa proximité : "Arnaud et moi ne sommes pas loin des frondeurs, mais notre problème n'est pas d'en prendre la tête. Notre volonté est d'être au service d'un rassemblement de la gauche et de peser au sein du gouvernement", insiste-t-il.
Source : leJDD.fr 24-08-2014
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