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16 mars 2023 4 16 /03 /mars /2023 08:00
Réformes-des-retraites-manifestation-Paris

Réformes-des-retraites-manifestation-Paris

Réforme des retraites : entre 480000 et 1,7 million de manifestants en France

Les chiffres sont tombés. Pour cette huitième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, la CGT a dénombré 1,7 million de manifestants en France et le ministère de l'Intérieur 480.000. C'est davantage que samedi dernier mais bien moins que le 7 mars, quand plus de trois millions de personnes s'étaient mobilisées, selon la CGT. A Paris, le syndicat a dénombré 450.000 manifestants et la police 37.000 aujourd'hui.

Cette journée d'action à l'appel des syndicats était organisée le jour de la commission mixte paritaire au cours de laquelle députés et sénateurs se sont accordés sur un texte commun. Le texte prévoit, sans surprise, le report de 62 à 64 ans de l'âge légal de départ en retraite, dénoncé depuis janvier par les syndicats et les oppositions de gauche et d'extrême droite.

 

Des grèves reconductibles, mais loin d'une "France à l'arrêt"

A l'issue de ces manifestations, l'intersyndicale a appelé "solennellement" les parlementaires à voter contre la réforme. Cette loi "est déconnectée de la réalité concrète du travail", a appuyé le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, présent dans le rassemblement parisien. Le gouvernement "essaye de rouler tout le monde", notamment la droite, a dénoncé le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon.

Malgré un essoufflement des manifestations, des grèves reconductibles se poursuivaient, même si on est loin d'une "France à l'arrêt". A la SNCF, quelque 15% de grévistes étaient recensés à la mi-journée selon une source syndicale, en nette baisse par rapport au 7 mars. Dans la fonction publique d'Etat, on comptait moins de 3% de grévistes, contre près de 25% il y a huit jours. Quelque 7.000 tonnes d'ordures s'amoncellent à Paris où les éboueurs ont voté la poursuite de leur mouvement au moins jusqu'au 20 mars.

 

 

 

 

 

Réforme-retraites-heurts-manifestation-Paris
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Réforme des retraites : heurts entre manifestants et policiers à Paris

Un total de 37.000 personnes ont manifesté mercredi dans les rues de Paris à l'occasion de la huitième journée de mobilisation contre la réforme des retraites organisée par les syndicats, selon un comptage de la préfecture de police. Samedi dernier, lors de la précédente journée, ils avaient été 48.000 manifestants à battre le pavé parisien, selon la même source.

LA CGT a quant à elle déclaré que quelque 450.000 personnes manifestaient mercredi dans la capitale. C'est davantage que lors de la dernière journée de mobilisation samedi (300.000) mais moins que la journée record du 7 mars (700.000).

Des heurts ont éclaté entre policiers et manifestants. Les forces de l'ordre ont dû recourir à l'usage de gaz lacrymogènes pour disperser certains groupes.

 

 

 

 

 

Réforme-retraites-accord-trouvé-en-commission-mixte-paritaire

Réforme-retraites-accord-trouvé-en-commission-mixte-paritaire

Retraites : après de longs débats à huis clos, sénateurs et députés trouvent un accord en commission mixte paritaire

Les quatorze parlementaires réunis ce mercredi ont trouvé un consensus sur les différents points du texte. Le projet de réforme reviendra dès demain au Sénat puis à l'Assemblée nationale pour un vote définitif.

Après plus de huit heures de négociations, la commission mixte paritaire qui réunissait sept députés et sept sénateurs pour discuter des différents articles et amendements de la réforme des retraites, a abouti a un accord. Réunis à huis clos dans la salle de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, les parlementaires ont échangé sur les points «chauds» du projet de loi, et notamment ceux ayant suscité des débats entre le camp présidentiel et Les Républicains. Les carrières longues, la surcote pour les mères de famille et le CDI seniors expérimental ont notamment été largement évoqués par les élus au cours des discussions.

9h. La réunion commence par les prises de parole des 28 parlementaires présents, titulaires et suppléants, pendant que plusieurs documents sont distribués aux présents. «Le comparatif des textes des deux chambres», précise un député. L'occasion pour députés et sénateurs de faire connaître les positions de leur groupe sur la réforme. «Tout le monde parle... Un peu comme une discussion générale, mais avec tous les parlementaires qui donnent leur avis… C'est long», souffle un élu, sur place. Olivier Marleix, président du groupe LR à l'Assemblée nationale, met sur la table deux exigences : une clause de revoyure sur le CDI sénior et la pénibilité - un avis partagé par les sénateurs LR-, et un geste sur les carrières longues avec un lissage de 43 annuités pour toutes les personnes ayant commencé à travailler avant 21 ans, avec le soutien de la majorité sénatoriale.

 

Consensus sur les carrières longues

10h30. Un premier consensus se dégage rapidement entre la majorité macroniste et la droite… sur les carrières longues. L'amendement Marleix, présenté un peu plus tôt par le président du groupe LR en personne, semble être en passe d'être retenu. «Et pas l'amendement Pradié, hein, c'est très important de le préciser. Il faut que ce soit très clair», insiste un cadre du camp présidentiel. Alors que ces derniers jours ont été marqués par de nombreuses réunions et divers échanges téléphoniques, LR et les troupes macronistes ont trouvé un «point d'équilibre» sur ce sujet, auquel tenaient une grande partie des députés de droite.

11h15. La séance est suspendue une première fois, après seulement deux heures de discussions. Les députés de la Nupes en profitent pour organiser un point presse Salle des Quatre Colonnes. Cette réunion, marquée par le live-tweet des députés Insoumis Mathilde Panot et Hadrien Clouet et celui de l'écologiste Sandrine Rousseau, est l'occasion pour la gauche de communiquer largement sur les discussions en CMP. Et sur sa franche opposition à la réforme portée par le gouvernement. «C'est petites magouilles de couloir et grosses embrouilles pour les Français», lâche notamment le député socialiste Boris Vallaud. Pendant ce temps-là, d'autres élus s'impatientent… Les débats risquent de s'allonger un peu plus longtemps que prévu. «Ca va durer 5/6h, puisqu'il faut faire durer le plaisir», plaisante le député MoDem Philippe Vigier.

13h. Les articles sont votés les uns après les autres par la majorité macroniste et Les Républicains. «Bon, tous les trucs de droite sont conservés. Le texte reste le même, mais en plus on ruine la branche famille», regrette le député LFI Hadrien Clouet. Avant d'ajouter : «On vient d'obtenir le droit de défendre nos amendements sur le texte!». Quelques minutes plus tard, après les articles 1, 2, 3, 4, et 5, l'article 6 est adopté. Les débats sur le fameux article 7, qui officialise le report de l'âge légal à la retraite à 64 ans, commencent. Les députés s'octroient une petite pause déjeuner.

 

L'article 7 adopté, la Nupes fait un compte rendu en direct sur Google Doc

14h28. L'article 7 sur le report de l'âge légal de la retraite à 64 ans est adopté. «La honte. Dix parlementaires votent à huis clos deux ans ferme pour l'ensemble de la population. N'oubliez-pas : ils ne sont que dix... et nous sommes des millions!», tweete l'Insoumise Mathilde Panot. Pendant ce temps, les députés de la Nupes qui participent aux discussions mettent à jour en temps réel un document Word qu'ils partagent aux journalistes. Dès le début des discussions, la présidente de la commission des affaires sociales de l'Assemblée, Fadila Khattabi, avait pourtant prévenu : «Notre réunion se tient à huis clos, j'informerai la présidente si un membre de cette CMP n'avait pas un comportement approprié».

15h04. L'article 8 sur les carrières longues est adopté, répondant à certaines demandes portées par le groupe LR et Olivier Marleix. La réunion s'éternise et certaines tensions commencent à apparaître, notamment entre le sénateur macroniste Xavier Iacovelli et le centriste Charles de Courson. Quelques minutes plus tard, rare moment d'apaisement et de consensus. Les amendements de la sénatrice socialiste Laurence Rossignol concernant le renforcement du droit à la retraite des mères de famille sont adoptés à l'unanimité. «Je suis déstabilisé d'être d'accord avec Madame Panot et Madame Rousseau», lâche même Olivier Marleix.

16h30. L'article 10 a été adopté. Mais les débats patinent et prennent plus de temps que prévu. Les élus de la Nupes continuent de défendre leurs amendements. «Ils tentent de faire de l'obstruction, mais comme ils n'ont pas travaillé le texte et qu'ils ne sont que sur la forme, c'est difficile pour eux d'y parvenir», tance le sénateur macroniste Xavier Iacovelli. «Ce n'est pas filmé donc ils en font moins que d'habitude. Ils ont simplement hurlé à midi car ils voulaient 'un sandwich'», lâche le député RN Thomas Ménagé.

17h. Les débats s'accélèrent et l'issue est proche. Les articles sont adoptés les uns après les autres. «Accord en vue», souffle, tout sourire, un élu macroniste.

17h33. La commission mixte paritaire est conclusive. Une grande majorité des députés et sénateurs se sont mis d'accord sur le projet de loi de réforme des retraites. Le plus dur reste à venir, avec un vote solennel, jeudi, au Sénat, puis à l'Assemblée nationale.

 

 

 

 

Macron-retraites-réunion-Elysée-avec-ministres

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Retraites : Macron a réuni mercredi soir Borne et les ministres concernés à l'Élysée

Après l'accord trouvé mercredi en commission paritaire mixte (CMP) entre députés et sénateurs sur la réforme des retraites, le président de la République Emmanuel Macron a reçu ce soir la première ministre et les ministres concernés après 20h à l'Élysée. Parmi ces derniers, étaient concernés les ministres du Travail Olivier Dussopt, des Comptes publics Gabriel Attal, des Relations avec le Parlement Franck Riester et le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, a dit la présidence. Il ne s'agissait pas d'un Conseil des ministres mais d'une réunion de travail, a-t-on précisé.

À l'issue de la réunion, le Palais a fait savoir qu'Emmanuel Macron «souhaite» que l'Assemblée nationale aille au vote sur la réforme des retraites. En d'autres termes, le gouvernement pourrait ne pas recourir à l'arme constitutionnelle du 49-3. «Nous devons mobiliser tous les parlementaires dans un esprit de responsabilité», «les consultations se poursuivent demain pour continuer la mobilisation», a-t-on dit dans l'entourage du président à la veille de ce vote décisif et encore incertain quant à l'existence d'une majorité en faveur de la réforme. Mais si l'exécutif s'attend à un vote très serré, il sera peut-être contraint de dégainer l'arme du 49-3.

 

 

 

 

 

Elizabeth-borne-vote-assemblée-nationale-ou-49-3

Elizabeth-borne-vote-assemblée-nationale-ou-49-3

Retraites : vote des députés ou 49-3, que va décider Élisabeth Borne ?

Alors que les parlementaires de la commission mixte paritaire sont parvenus à un accord sur la réforme des retraites, la Première ministre disposera de deux options jeudi après-midi. Cet article est publié dans notre newsletter, Le Supplément politique, disponible pour nos abonnés.

Coup de poker ou coup de force : il ne reste que quelques heures à Élisabeth Borne pour trancher. Jeudi après-midi, à 15 heures, la Première ministre va-t-elle soumettre les conclusions de la commission mixte paritaire au scrutin des députés, au risque que son texte soit rejeté ?

Ou se résoudre, faute d’une majorité suffisamment lisible, à l’option qu’elle voulait à tout prix éviter : dégainer l’article 49-3 de la Constitution, qui permet une adoption du texte sans vote ? Cette seconde hypothèse n’a pas été évoquée, mercredi, en conseil des ministres. Si cette hypothèse venait à l’emporter, un conseil des ministres extraordinaire devrait être convoqué jeudi. « Ça peut se faire au dernier moment », appuie-t-on au sein du gouvernement, dont la locataire de Matignon et plusieurs ministres sont conviés ce mercredi soir, à l’Elysée, pour une réunion autour d’Emmanuel Macron.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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