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30 novembre 2022 3 30 /11 /novembre /2022 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2311) : MARDI 29 NOVEMBRE 2022

Mardi 29 Novembre 2022 - Énergie : les besoins en électricité pourraient dépasser les capacités «certains jours de grand froid», selon Véran

Le porte-parole du gouvernement s'est toutefois voulu rassurant, indiquant que l'exécutif veillait à «anticiper tous les scénarios possibles».

La météo, jusqu'ici clémente, s'est dégradée en novembre. Après un début d'automne étonnamment doux, le très net rafraîchissement des températures fait dès lors craindre aux Français des coupures de courant cet hiver, sur fond de crise énergétique. «Nous voulons anticiper tous les scénarios possibles», a répondu Olivier Véran, à l’issue du Conseil des ministres, ce mardi. «Les semaines et les mois à venir vont être marqués par une hausse naturelle de la demande en électricité de la part des entreprises et des ménages, en raison du besoin de chauffage», a ajouté le porte-parole du gouvernement.

Or si, «en temps normal (...), notre production d'électricité s'aligne sur cette hausse de la demande, il se pourrait que cette année - et je veille ici à l'usage du conditionnel -, la production et la demande en électricité ne soient pas totalement alignées certains jours de grand froid» ou «si l'hiver est très rigoureux», a mystérieusement prévenu le membre du gouvernement. Manière de reconnaître, dans un langage moins technocratique, que oui, «la situation pourrait être difficile (...) si nous n'adaptons pas certaines de nos habitudes de consommation au moment les plus critiques».

Dans son dernier rapport, RTE se montre toutefois plus alarmiste, estimant qu'une vague de froid «même modérée» suffirait à mettre le réseau sous tension. «Nous disposons de premiers rideaux d'intervention», a esquivé Olivier Véran, selon qui des «efforts» pourraient être demandés «à certaines entreprises très consommatrices». De même que des «petites baisses de tensions sur certaines lignes indolores pour les ménages» pourraient être enclenchées. Enfin, «en cas de scénario critique», un «dispositif exceptionnel, de dernier recours, a été prévu par le gouvernement», a conclu Olivier Véran, sans donner davantage de détails.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2311) : MARDI 29 NOVEMBRE 2022

Mardi 29 Novembre 2022 - «Superdividendes» : accord gouvernement-majorité pour une «superparticipation» obligatoire

Après plus d'un mois de débat, le parti Renaissance s'est entendu pour que la redistribution versée aux actionnaires puisse également profiter aux salariés.

Pas de nouvelle taxation, mais une «superparticipation» obligatoire. Après un mois de discussions, le gouvernement et le parti Renaissance (ex-LREM) ont fini par se mettre d'accord sur un dispositif pour les salariés d'entreprises versant des «superdividendes». Une tentative de trancher un débat persistant dans le camp Macron, depuis que les députés MoDem ont défendu en octobre une hausse de la fiscalité.

Chargé d'aboutir en interne à un consensus, l'eurodéputé écolo-macroniste Pascal Canfin se félicite d'avoir obtenu un «accord unanime» lundi lors du bureau exécutif du parti présidentiel, en présence du ministre de l'Économie Bruno Le Maire. «Nous avons fixé deux grands principes», a déclaré mardi l'ex-patron de WWF, lors d'une conférence de presse au siège de Renaissance. D'abord, une réaffirmation de la promesse de campagne d'Emmanuel Macron, qui a plaidé pour la mise en place d'un «dividende salarié». Ensuite, la volonté d'instaurer une mesure sur les «superdividendes».

Dans le détail, le dispositif prévoit de créer un lien entre distribution de «superdividendes» aux actionnaires et versement de «super revenus» aux salariés. Seraient concernées les entreprises d'au moins 50 salariés, dans lesquelles les dividendes versés sont supérieurs à 20% de la moyenne des cinq dernières années. Seules quelques centaines d'entreprise seraient concernées en France, selon les calculs de Pascal Canfin.

L'eurodéputé s'en remet désormais aux négociations entre les partenaires sociaux, à la consultation des adhérents de Renaissance sur le «partage de la valeur ajoutée», et à la mission d'information des députés de la commission des finances. Leurs conclusions sont attendues à la fin du mois de janvier 2023. Doit ensuite être organisée une convention Renaissance, pilotée par Bruno Le Maire et Olivier Dussopt, ministre du Travail, en vue d'une traduction dans la loi dans l'année.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2311) : MARDI 29 NOVEMBRE 2022

Mardi 29 Novembre 2022 - Giorgia Meloni assure ne «pas avoir de problèmes avec la France»

La première ministre italienne Giorgia Meloni, dont la position sur l'accueil de migrants naufragés début novembre avait causé des tensions avec Paris, a assuré mardi 29 novembre n'avoir «pas de problèmes avec la France» et dialoguer avec Emmanuel Macron.

«Je n'ai jamais eu de problèmes avec la France, et je n'en ai toujours pas aujourd'hui. J'ai eu entre autres un échange de messages avec Emmanuel Macron il y a quelques jours», affirme-t-elle dans cette interview au quotidien Il Corriere della Sera publiée mardi.

 

Des relations franco-italiennes «pas détériorées»

Selon des sources élyséennes, le président français a bien échangé des messages samedi avec Giorgia Meloni et lui a notamment «exprimé son soutien et sa solidarité après les événements dramatiques sur l'île d'Ischia», dans la baie de Naples (sud), touchée par un glissement de terrain meurtrier.

Le matin même, Emmanuel Macron avait célébré le premier anniversaire du traité franco-italien d'amitié du Quirinal par deux tweets, un dans chaque langue, avec un petit montage vidéo. Deux tweets auxquels le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani avait aussitôt répondu, lui aussi sur Twitter, soulignant que ces messages «montrent que les relations entre nos pays ne se sont pas détériorées».

Ces démonstrations d'amitié contrastent avec les tensions causées par le blocage de centaines de migrants début novembre au large de l'Italie sur des navires humanitaires. Le gouvernement français avait alors dénoncé le «comportement inacceptable» des autorités italiennes, le jugeant «contraire au droit de la mer et à l'esprit de solidarité européenne».

Des critiques bottées en touche mardi par la dirigeante souverainiste : «Au-delà des déclarations de quelques membres du gouvernement français sur les migrants (...) nos rapports bilatéraux continuent». Le président français a été le premier dirigeant étranger à rencontrer Giorgia Meloni, le jour même de sa prise de fonctions en marge d'un déplacement dans la capitale italienne.

 

«Il est normal que l'Italie et la France se parlent»

Interrogée par le Corriere sur l'éventualité d'une nouvelle rencontre avec le président français, elle répond que «ce n'est pas encore inscrit au calendrier». Et d'ajouter: «Mais nous devrons certainement nous revoir».

«Nous sommes des personnes avec des responsabilités gouvernementales qui travaillent pour trouver des solutions. Il est normal que l'Italie et la France se parlent», conclut-elle.

 

 

 

 

 

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Mardi 29 Novembre 2022 - Covid-19 : alors que l'épidémie «repart», Borne recommande le port du masque dans les transports

La première ministre a indiqué mardi que «plus de 40.000» nouveaux cas étaient détectés chaque jour, et elle s'est inquiétée du trop faible taux de rappel vaccinal face à un virus qui «tue encore».

«L'épidémie de Covid repart.» C'est le constat qu'a livré la première ministre, Élisabeth Borne, lors des questions au gouvernement ce mardi 29 novembre. Interrogée par le député Horizons Laurent Marcangeli à ce sujet, la chef du gouvernement a précisé que «plus de 40.000 cas» étaient détectés tous les jours. «Une progression de près de 10% des hospitalisations en une semaine, une hausse de 22% des hospitalisations en soins critiques et 400 décès du Covid la semaine passée» sont à déplorer, a-t-elle également énuméré. «Cette nouvelle vague nous le rappelle : le virus n'a pas disparu, l'épidémie frappe encore, tue encore», a-t-elle ajouté.

La première ministre a également précisé que, dans les semaines à venir, l'hôpital allait devoir de nouveau «faire face à une pression supplémentaire» due à la reprise du Covid, mais aussi, à une épidémie de bronchiolite «la plus élevée des dix dernières années». Situation qui provoque des tensions sur les services pédiatriques, et à laquelle vient se greffer «une épidémie de grippe saisonnière particulièrement virulente cette année».

Face à cette multiplication de virus, Élisabeth Borne a lancé «un appel solennel» à l'application des différentes mesures préventives. «Respectons les gestes barrières, portons le masque dès que nous sommes avec des personnes fragiles ou dans des zones de promiscuité», a-t-elle exhorté, évoquant notamment les transports. «La vaccination contre la grippe est très basse cette année», a-t-elle enfin alerté, ajoutant par ailleurs que «seule 10%» de la population à risque avait effectué son rappel de vaccin contre le Covid-19.

 

 

 

 

 

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Mardi 29 Novembre 2022 - Chine : face aux manifestants, Pékin serre la vis

À Shanghai, la grande muraille de l'amnésie ceinture déjà le trottoir de «Wulumuqi lu». Des palissades en plastique bleu de près de deux mètres de haut ont été érigées à la hâte par les autorités sous les platanes de cette rue où s'est déroulée une manifestation sans précédent défiant la draconienne stratégie zéro Covid du président Xi Jinping, ce week-end, au cœur de la première ville de Chine. Une douzaine de véhicules de police verrouillent les parages, et les forces de l'ordre éloignent les passants, leur demandant d'effacer toute photo. Plusieurs personnes ont été embarquées par la police. Le régime communiste tente de prévenir le retour des manifestants en colère sur ce carrefour où un homme avait osé lancer le slogan blasphématoire, «Xi Jinping démission !» face à une foule surchauffée, samedi 26 novembre.

Les autorités ont même décroché certains panneaux de signalisation affichant le nom de cette artère signifiant Urumqi, en mandarin, la capitale du Xinjiang, où un incendie mortel a déclenché le plus grand mouvement de protestation à l'échelle du pays depuis Tian An Men, en 1989. Les dix victimes n'avaient pu être secourues du fait de strictes mesures de confinement en vigueur, accusent de très nombreux commentaires en ligne, illustrant une colère populaire sans précédent depuis la mort du Docteur Li Wenliang, lanceur d'alerte de l'épidémie de Covid, en 2020.

 

Le Parti tente d'étouffer la contestation

Pris de court par ce torrent de colère, le pouvoir serre la vis, pour étouffer la contestation, en ayant recours à l'attirail sécuritaire dont a fait usage sans modération ce «Prince rouge» durant la première décennie de son règne. Effacer le souvenir pour prévenir tout pèlerinage, intimider les foules, et incarcérer les meneurs pour réaffirmer la main de fer du Parti.

Un lourd dispositif policier occupe depuis lundi les lieux des protestations survenues dans au moins 18 villes ce week-end, en particulier à Pékin, le long de rivière Langmahe, et près du pont Sitong. Et les services de sécurité remontent à la trace les participants jusqu'à leur domicile. «J'ai eu une visite de la police ce matin, pour me demander ce que j'ai fait dans la soirée du 27 novembre», confie au Figaro Yuanye*, une manifestante pékinoise, convoquée au poste mardi 29 novembre. La jeune femme qui portait un masque lors du rassemblement soupçonne que les données téléphoniques ont permis aux services de la localiser. «J'ai peur, mais ça va», confie un autre participant à la manifestation dans la capitale.

Toute référence aux incidents est méthodiquement censurée en ligne et dans la presse par un régime communiste qui a réussi à imposer une amnésie d'État sur le massacre des manifestants pro-démocratie de 1989. «La révolte est impressionnante. La répression devrait être féroce dans les prochains jours», juge Chen Gang, chercheur à la National University of Singapore (NUS). Les rassemblements de quelques milliers de personnes aux quatre coins du pays sont infimes au regard d'une population de 1,4 milliard d'habitants, mais il s'agit du premier mouvement d'ampleur nationale depuis quatre décennies. Une pierre dans le jardin du dirigeant qui vient d'arracher un troisième mandat sans partage à la tête de la seconde économie mondiale, en octobre.

 

 

 

 

 

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Mardi 29 Novembre 2022 - Guerre en Ukraine : Angela Merkel estime qu'elle n'avait plus «le pouvoir d'influencer» Vladimir Poutine

Lors d'une visite d'adieu en Russie en juillet 2021, Angela Merkel avait senti qu'elle n'avait plus «d'influence sur le président russe», a-t-elle déclaré à un journaliste du quotidien allemand Der Spiegel, le 24 novembre. Vladimir Poutine lui aurait fait comprendre qu'en termes de «pouvoir», elle «était finie», alors même que «pour Poutine seul le pouvoir compte» d'après l'ancienne chancelière allemande.

Selon elle, le déclin de son pouvoir d'influence sur Poutine était clair pendant cette visite, du fait de la présence du ministre des affaires étrangères russes, Sergueï Lavrov, à la table de la rencontre, alors que les deux dirigeants avaient souvent des «conversations privées» auparavant.

Les deux dirigeants avaient une affinité particulière due à leur expérience passée en ex-RDA. Angela Merkel a grandi dans cet État allié de l'URSS pendant la Guerre froide avant la chute du Mur de Berlin, quand Vladimir Poutine y travaillait en tant qu'espion pour le KBG. Par ailleurs, Angela Merkel parle couramment le russe et son homologue russe parle couramment allemand, ce qui facilitait leurs échanges.

La guerre menée par la Russie en Ukraine n'a pas été «une surprise» pour Merkel. Les accords de Minsk, conclus sous l'égide franco-allemande en 2015 pour mettre fin à la guerre entre Kiev et les séparatistes pro-russes du Donbass soutenus par Moscou, ont été «vidés de leur substance» selon elle, une manière implicite de dire que ces accords n'avaient pas été respectés par la Russie et l'Ukraine.

Angela Merkel est également revenue dans son interview sur la tentative franco-allemande avortée de juin 2021 d'impulser un nouveau dialogue indépendant entre l'Europe et la Russie. Selon elle, l'échec de cette initiative lui a fait prendre conscience qu'au sein du Conseil européen, son pouvoir de persuasion diminuait à l'approche de la fin de son quatrième mandat de chancelière. «Tout le monde savait que je serai partie à l'automne, plusieurs personnes se sont alors opposées à moi», a-t-elle déclaré.

 

Merkel défend ses choix de politique étrangère

Comme en avril dernier, l'ex-chancelière a défendu sa politique vis-à-vis de la Russie. Elle ne regrette pas sa décision prise conjointement avec le président français Nicolas Sarkozy en 2008 de refuser l'entrée immédiate de l'Ukraine dans l'Otan au sommet de Bucarest. Elle fait même un parallèle surprenant avec Neville Chamberlain, l'ancien premier ministre britannique, pour défendre sa politique. Considéré dans les mémoires collectives comme l'incarnation politique de la stratégie «d'apaisement» envers l'Allemagne nazie pendant l'entre-deux-guerres, pour avoir paraphé avec le président du Conseil français Édouard Daladier en septembre 1938, les accords de Munich qui ont permis à Hitler d'annexer les Sudètes - une région de la Tchécoslovaquie - Angela Merkel estime que Chamberlain a en réalité retardé une guerre qui était en quelque sorte inévitable.

C'est après avoir vu un documentaire retraçant l'histoire des accords de Munich intitulé «The Edge of War» que l'ex-chancelière aurait trouvé que Chamberlain ne méritait pas sa réputation et avait finalement réussi à préparer son pays à la guerre, en reculant le déclenchement de celle-ci. Selon Merkel, sa politique envers la Russie - refus d'entrée de l'Ukraine dans l'Otan et accords de Minsk de 2014-2015 pour mettre fin au conflit dans le Donbass - aurait eu le même effet pour l'Ukraine et aurait permis à Kiev de mieux se défendre en retardant au maximum l'invasion russe.

 

 

 

 

 

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Mardi 29 Novembre 2022 - Passe Navigo : «C'est un peu gros quand même», répond Olivier Véran à Valérie Pécresse

Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a jugé mardi «un peu gros» de faire porter à l'État la responsabilité d'une éventuelle augmentation du Pass Navigo, rappelant Valérie Pécresse aux «responsabilités» et aux «compétences» des régions en matière de transport.

La présidente (Les Républicains) de l'Ile-de-France s'est dite «contrainte de soumettre» début décembre une hausse tarifaire «socialement inacceptable» de 20% du Passe Navigo après le refus du gouvernement d'augmenter le «versement mobilité» des entreprises. Il s'agit d'une contribution locale des employeurs de plus de 11 salariés, recouvrée par l'Urssaf afin de financer les transports en commun dans les régions, les départements et les communes.

Valérie Pécresse évoque dans un courrier du 25 novembre la possibilité d'une hausse mensuelle du Navigo à 90 euros, alors que les coûts de fonctionnement des transports régionaux s'envolent. Selon elle, une hausse de la contribution des entreprises permettrait de limiter le tarif à 80 euros mensuels, contre 75 aujourd'hui.

«Pardonnez-moi, mais comme c'est une compétence de la région, les transports régionaux, et comme c'est une compétence de la région que de fixer les tarifs, qu'une présidente de région considère que c'est de la faute de l'État si elle augmente les prix de ses propres transports, c'est comme si je vous disais que c'est de la faute de l'État si le prix de la télé que j'ai achetée dans une grande surface a augmenté», a répondu Olivier Véran lors du compte rendu du Conseil des ministres.

«Ça n'a aucun sens», a insisté Olivier Véran. «Nous tendons la main, l'État, pour continuer d'accompagner la région, regarder avec elle s'il y a des difficultés pour essayer de faire en sorte que l'augmentation des prix des billets de transport en Île-de-France ne pèse pas sur le pouvoir d'achat des ménages et notamment des classes moyennes qui travaillent», a poursuivi le porte-parole du gouvernement. «Vous savez, c'est un peu redondant, vous aviez Anne Hidalgo il y a quelques semaines, qui expliquait que c'est la faute de l'État si elle a augmenté sa taxe foncière de 50%, (et) Madame Pécresse qui vous explique que c'est de la faute de l'État si on augmente les prix du billet de métro». «+C'est la faute à l'État+, c'est un peu gros quand même !», a-t-il conclu.

 

 

 

 

 

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Mardi 29 Novembre 2022 - Emmanuel Macron, son programme aux Etats-Unis

Emmanuel Macron se rend mardi à Washington pour sa deuxième visite d'Etat, un "honneur" dont il espère profiter pour pousser son plaidoyer diplomatique sur la guerre en Ukraine et hausser le ton face au protectionnisme américain.

Les Américains, eux, feront tout pour éviter que la moindre friction ou déclaration un peu fraîche ne vienne ternir la première visite d'Etat organisée par Joe Biden.

Le président français aura droit jeudi à toute la pompe et tous les honneurs d'une telle réception, avec coups de canon, dîner de gala et entretien au coin du feu dans le célèbre Bureau Ovale.

John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, a loué lundi ce président français "dynamique" dont le pays, puissance nucléaire, est "au centre" de toutes les problématiques mondiales, que ce soit la guerre en Ukraine ou la montée en puissance de la Chine.

Joe Biden "a eu le sentiment que c'était réellement le pays le plus pertinent" pour organiser la première visite d'Etat depuis son investiture, a conclu le conseiller.

 

Une rencontre avec Donald Trump en 2018

En 2018, Donald Trump avait invité son jeune homologue pour une rencontre hautement médiatisée. Celle-ci le sera moins: Emmanuel Macron n'est plus une nouveauté, et l'octogénaire démocrate fascine moins que le milliardaire républicain.

Mais Paris ne boude pas son plaisir, avant un voyage qui commencera mardi soir à Washington, et emmènera ensuite le président français à la Nouvelle-Orléans.

C'est "un honneur qui est fait à la France plutôt qu'à tout autre pays européen", se félicite-t-on, côté français.

Tout sera fait pour solder une récente crise franco-américaine, à coups de déclarations solennelles et d'échanges se voulant plus intimes impliquant également les épouses des deux présidents, Jill Biden et Brigitte Macron.

Entre Joe Biden et Emmanuel Macron, cela avait mal commencé: en septembre 2021, l'annonce par Washington de l'alliance AUKUS avec l'Australie et le Royaume-Uni avait suscité l'ire de Paris, privé d'un mégacontrat de sous-marins avec Canberra. Mais aussi vexé d'avoir été tenu à l'écart dans une région-clé, "l'Indopacifique".

Cette visite, "est un peu la queue de comète d'AUKUS" et du rapprochement lancé depuis, explique à l'AFP Célia Belin, chercheuse invitée à la Brookings Institution de Washington.

Selon elle, les Américains ont intérêt à garder un lien étroit avec cet allié qui prône "l'autonomie stratégique" de l'Europe. "Les Français ne sont pas toujours faciles à gérer, mais quand Français et Américains se mettent d'accord, ça fait énormément avancer les choses".

 

L'espérance d'un dialogue «exigeant»

Au-delà du protocole, l'Elysée espère donc avoir un dialogue "exigeant". "Nous ne sommes pas des alliés alignés", relève un conseiller présidentiel.

Tout d'abord sur l'Ukraine. Depuis l'invasion russe, Emmanuel Macron fait entendre une petite musique qui a longtemps agacé le partenaire américain: soutien total à Kiev, mais aussi dialogue avec Moscou pour que, quand les Ukrainiens le décideront, la guerre se termine "autour de la table des négociations".

*Le chef de l'Etat français continue de concilier cet "en-même-temps" diplomatique en organisant le 13 décembre à Paris une conférence de soutien à la résistance civile de l'Ukraine tout en promettant de reparler, "dans les prochains jours", à Vladimir Poutine.

Or Washington semble se rapprocher de cette position depuis que son chef d'état-major, le général Mark Milley, a évoqué une possible fenêtre d'opportunité pour des négociations.

Mais Emmanuel Macron veut aussi une "resynchronisation" de la réponse économique, des deux côtés de l'Atlantique, à la crise provoquée par le conflit et, plus largement, en matière de transition écologique et de compétition avec la Chine.

Sur ce dernier point, crucial pour Joe Biden qui voit dans la rivalité avec Pékin son principal axe de politique étrangère, un haut responsable de la Maison Blanche a reconnu que les positions des Américains et des Européens n'étaient pas "identiques", mais que tous partageaient la volonté de "jouer une partition commune en réponse à la Chine."

Le principal sujet de friction devrait être commercial: Paris cherche la parade à l'"Inflation Reduction Act" (IRA), qui prévoit des investissements massifs pour la transition énergétique - accompagnés de généreuses subventions pour les véhicules électriques, batteries et énergies renouvelables produits aux Etats-Unis.

"Nous ne resterons pas les bras croisés" face à ce plan d'investissement jugé protectionniste, a assuré la Première ministre française Elisabeth Borne.

La Maison Blanche veut calmer le jeu: "nous sommes tout à fait prêts à avoir cette conversation et à trouver un moyen d'aborder ces inquiétudes", a dit John Kirby.

Si le président Macron espère obtenir des "exemptions" pour quelques industries européennes, il sait qu'il est improbable que Joe Biden revienne sur l'architecture de ce plan crucial pour son bilan.

L'idée est donc plutôt d'en tirer les leçons pour aller défendre une politique semblable auprès des Européens.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2311) : MARDI 29 NOVEMBRE 2022
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Mardi 29 Novembre 2022 - Pour Noël, Jill Biden transforme la Maison Blanche en lieu féérique

Pour son premier Noël à la Maison Blanche, Jill Biden a respecté la tradition. Comme le veut la coutume, c’est en effet la Première dame des Etats-Unis qui est en charge de décorer le bâtiment à l’occasion des fêtes de fin d’année. Lundi, l’épouse du président américain a présenté à la presse le fruit de son travail.

Contrairement à l’ancienne First Lady Melania Trump – qui avait créé la controverse en raison d’enregistrements privés diffusés dans la presse dans laquelle elle critiquait cette tradition -, Jill Biden s’est prêté au jeu avec le sourire. Cette année, c’est le thème «We The People» (nous, les gens) qui a été choisi.

Le site de la Maison Blanche explique qu’il vise à rassembler tout ce qui fait l’âme du pays et réunit les citoyens durant les Fêtes. «Chaque pièce a été décorée avec un élément qui représente ce qui nous lie pendant Noël et tout le reste de l’année», est-il écrit. Et Jill Biden et son équipe ont semblé avoir voulu jouer avec la nostalgie, choisissant d’installer des chaussettes sur la cheminé, d’orner les meubles de fausses pièces en pain d’épice et de décorer les nombreux sapins aux couleurs de Noël.

Un hommage aux militaires morts en service a également été rendu à travers leurs noms inscrits sur de brillantes étoiles dorées placées entre les branchages de certains arbres. Quant au long couloir de la Maison Blanche, il a été transformé en monde magique peuplé d’animaux en bois faits à la main, de lanternes lumineuses et d’arbres blancs, le tout, «pour évoquer «les sentiments de paix et de tranquillité après les premières chute de neige»

 

 

 

 

 

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Mardi 29 Novembre 2022 - En Chine, la police veille pour éviter de nouvelles manifestations

Les villes de Pékin et Shanghai restaient mardi sous forte présence policière pour empêcher de nouveaux rassemblements, après les manifestations historiques du week-end contre les restrictions liées au Covid et pour plus de libertés politiques. Les autorités communistes chinoises sont confrontées au mouvement de contestation le plus étendu depuis les mobilisations pro-démocratie de 1989.

En toile de fond, le ras-le-bol populaire après près de trois ans de stricte politique zéro Covid - avec confinements à répétition et tests PCR désormais quasi-quotidiens des habitants - mais aussi de profondes frustrations vis-à-vis du système politique chinois. L'élément déclencheur: un incendie mortel la semaine dernière à Urumqi, capitale de la région du Xinjiang (nord-ouest). Les restrictions sanitaires sont accusées d'avoir empêché le travail des secours, des arguments balayés lundi par le gouvernement.

Après un week-end agité dans de nombreuses villes du pays, plusieurs manifestations étaient prévues lundi soir mais n'ont pas eu lieu, des journalistes de l'AFP à Pékin et Shanghai observant une forte présence policière. Des manifestants ont dit avoir reçu des appels de la police qui les a interrogés sur leur présence aux rassemblements des jours précédents.

A Shanghai, près de l'endroit où la foule avait exigé dimanche la démission du président Xi Jinping, les employés de bars du quartier ont confié à l'AFP avoir reçu l'ordre de fermer à 22H00 en raison d'un "contrôle de l'épidémie".

 

Des groupes d'agents se tenaient aux abords de chaque sortie de métro.

Lundi, pendant la journée, les journalistes de l'AFP ont vu l'arrestation de quatre personnes, dont une a été relâchée ensuite. Un reporter a compté 12 voitures de police stationnées dans un rayon de 100 mètres autour de la rue Urumqi, épicentre des manifestations de Shanghai dimanche. "Il y a de la nervosité dans l'air ce soir, il y a tellement de policiers tout autour", a déclaré à l'AFP un trentenaire présent sur place lundi soir.

 

"N'oubliez pas!"

Lundi à Pékin, le déploiement de policiers en voiture et à pied, avec l'aide d'un réseau de caméras de surveillance mais aussi du froid ambiant, a également découragé tout nouveau rassemblement. Certains ont toutefois réussi à ce réunir, notamment à Hong Kong - secoué en 2019 par des manifestations pro-démocratie - où des dizaines de personnes ont rendu hommage, à l'Université chinoise, aux victimes de l'incendie d'Urumqi, a constaté l'AFP.

"Ne détournez pas le regard, n'oubliez pas!", ont-elles scandé. Et à Hangzhou, ville située à environ 170 kilomètres au sud-ouest de Shanghai, les forces de sécurité étaient également visibles, tandis que de petites manifestations ont éclaté, selon des images circulant sur les réseaux sociaux et dont certaines ont été géolocalisées par l'AFP.

Le contrôle strict des autorités chinoises sur l'information et les restrictions sanitaires sur les voyages à l'intérieur du pays compliquent la vérification du nombre total de manifestants durant le week-end. Mais un soulèvement aussi étendu est rarissime en Chine, compte tenu de la répression contre toute forme d'opposition au gouvernement.

Il a immédiatement suscité l'attention de la communauté internationale. Le président américain Joe Biden a dit se tenir "informé de ce qui se passe" de "près". Un porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, Jeremy Laurence, a appelé "les autorités à répondre aux manifestations conformément aux lois et normes internationales relatives aux droits humains".

 

Allègements

Aux Etats-Unis, les communautés chinoise et ouïghoure (de la région du Xinjiang) ont tenu des veillées en hommage aux victimes des excès de la politique zéro Covid. "Les autorités utilisent le prétexte du Covid, mais se servent des confinements stricts pour contrôler la population chinoise", a commenté à l'AFP une participante chinoise de 21 ans, qui a seulement donné son nom de famille, Chen.

"Ils ont négligé les vies humaines et ont causé la mort de trop de personnes pour rien", a-t-elle ajouté. Si les autorités chinoises maintiennent pour l'instant leur stricte politique anti-Covid, quelques gestes d'assouplissement sont apparus ces derniers jours. A Urumqi dès mardi, les habitants pouvaient à nouveau se déplacer en bus pour faire leurs courses, après des semaines de confinement dans cette ville de quatre millions d'habitants.

A Pékin, les autorités se sont excusées pour les retards dans les livraisons, alors que la demande pour les courses en ligne a explosé avec la multiplication des confinements, selon les médias d'Etat. La ville a interdit "la pratique consistant à bloquer les portes des bâtiments dans les complexes résidentiels fermés", a indiqué l'agence Chine Nouvelle, un procédé qui a alimenté la colère populaire.

Un commentateur influent d'un média d'Etat a lui laissé entendre que les contrôles pourraient être bientôt allégés suite aux manifestations. "Je peux donner une prédiction absolue: La Chine ne deviendra pas chaotique ou hors de contrôle", a assuré Hu Xijin, chroniqueur et ex-rédacteur en chef du tabloïd nationaliste Global Times, via Twitter, une plateforme interdite en Chine. "La Chine pourrait sortir de l'ombre de Covid-19 plus tôt que prévu", a-t-il estimé.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2311) : MARDI 29 NOVEMBRE 2022
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Mardi 29 Novembre 2022 - Coupe du monde : l'homme entré sur la pelouse avec un drapeau arc-en-ciel relâché

L'homme qui a pénétré sur la pelouse du match Portugal-Uruguay au Mondial-2022 lundi, avec un drapeau arc-en-ciel et un tee-shirt de soutien aux femmes iraniennes et à l'Ukraine, a été rapidement relâché, a précisé mardi une source locale à l'AFP.

Aucune mesure ne semble avoir été prise à l'encontre de cet Italien nommé Mario Ferri et surnommé "Le Faucon", selon cette source.

Ferri, né en 1987, est un habitué de ce type d'intrusion dans les stades. Lors du Mondial-2014 au Brésil, il était entré sur le terrain pendant Belgique-Etats-Unis avec un tee-shirt portant les inscriptions "Sauvez les enfants des favelas" et "Ciro Vive", en hommage à un supporter de Naples tué peu de temps auparavant, selon l'agence italienne AGI.

Sur son compte Instagram, il a posté des images depuis l'intérieur du stade de Lusail, à Doha, la dernière étant prise à la mi-temps.

C'est la première fois qu'un match est marqué par une telle intrusion depuis le début de la compétition organisée au Qatar, en butte aux critiques occidentales concernant le traitement des personnes de la communauté LGBT+. Dans le petit émirat, l'homosexualité est passible de poursuites pénales.

À la 52e minute du match, après avoir traversé le terrain en courant pendant une trentaine de secondes devant les joueurs sans réaction, l'homme a été plaqué au sol par un stadier puis escorté calmement par la sécurité hors de la pelouse.

Il portait un tee-shirt frappé sur l'avant du logo de Superman avec une inscription de soutien à l'Ukraine, "Save Ukraine" ("Sauvez l'Ukraine"), et dans le dos un message en faveur des femmes iraniennes ("Respect for Iranian Woman").

"Nous savons ce qui se passe autour de cette Coupe du monde. Bien sûr, nous sommes avec eux, avec l'Iran aussi, les femmes iraniennes. J'espère qu'il n'arrivera rien à ce garçon parce que nous comprenons son message, et je pense que le monde le comprend aussi", avait commenté le Portugais Ruben Neves après le match.

Si la Fifa a assuré que drapeaux ou habits aux couleurs de l'arc-en-ciel seraient acceptés dans les stades, dans les faits ceux-ci ont été confisqués à plusieurs reprises par les forces de sécurité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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