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3 novembre 2022 4 03 /11 /novembre /2022 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2285) : MERCREDI 2 NOVEMBRE 2022

Mercredi 2 Novembre 2022 –  Edouard Philippe se défend sur la gestion du Covid : «Il n'y a pas d'infractions de caractère pénal»

L'ancien Premier ministre Édouard Philippe, placé sous le statut de témoin assisté pour la gestion gouvernementale de l'épidémie de Covid-19, a assuré mercredi qu'"il n'y a pas d'infractions de caractère pénal" pour lui et ses ministres dans ce dossier.

 

"Aucun pays n'a tout bien fait"

"Ni pour Agnès Buzyn, ni pour Olivier Véran, ni pour moi, ni pour aucun des collaborateurs qui ont travaillé avec nous, il n'y a d'infractions de caractère pénal et c'est ce que je veux démontrer", a expliqué sur France 2 l'ancien chef du gouvernement qui a échappé en octobre à une mise en examen devant la Cour de justice de la République (CJR). S'il a convenu que "tout" n'a pas été "bien fait", "aucun pays n'a tout bien fait", a-t-il fait remarquer.

 

La mise en examen d'Agnès Buzyn une décision "très injuste"

"Mon objectif, c'est de faire en sorte que tous ceux qui ont été placés sous mon autorité - les membres de mon gouvernement, les collaborateurs de mon cabinet et tous ceux qui, dans l'administration, ont fait pendant cette crise de leur mieux - soient blanchis des accusations qui sont portées contre eux", a-t-il insisté.

Il a aussi plus spécifiquement exprimé son "soutien" à son ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn, mise en examen dans ce dossier, une décision selon lui "très injuste". "Agnès Buzyn a pris très au sérieux cette crise dès le début et elle a raison quand elle dit qu'elle a probablement vu avant beaucoup de gens ce qui était susceptible de se passer", a-t-il estimé.

Mais il précise: "lorsque j'étais Premier ministre et qu'elle était ministre, elle le sait très bien, à chaque fois qu'elle a évoqué un sujet, une décision à prendre, je l'ai mise en œuvre, à chaque fois".

L'ex-ministre de la Santé a affirmé qu'elle avait alerté dès janvier 2020 Emmanuel Macron et Edouard Philippe mais qu'elle n'avait "pas (eu) l'impression d'être entendue", selon des propos rapportés par Le Monde qui dit avoir eu accès à un journal rédigé par Agnès Buzyn pendant la pandémie. L'ex-ministre de la Santé Olivier Véran, aujourd'hui porte-parole du gouvernement, est également visé par cette instruction mais n'a pas encore été entendu.

S'il n'est pas mis en examen ultérieurement, Édouard Philippe ne sera pas renvoyé devant la formation de jugement de la CJR, seule juridiction habilitée à poursuivre et juger des membres du gouvernement pour des crimes ou délits commis dans l'exercice de leurs fonctions.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2285) : MERCREDI 2 NOVEMBRE 2022

Mercredi 2 Novembre 2022 –  «Méchants avec les méchants et gentils avec les gentils» : Darmanin détaille sa future loi sur l'immigration

Le gouvernement veut inscrire les immigrés menacés d'expulsion au fichier des personnes recherchées, a affirmé mercredi au Monde Gérald Darmanin, détaillant les principales mesures de sa future loi sur l'immigration, qui visera à améliorer ces procédures et faciliter l'insertion des travailleurs étrangers. Ce nouveau projet de loi, prévu au premier semestre 2022, doit introduire une série de mesures pour rendre les "obligations de quitter le territoire français" (OQTF) plus efficaces, un sujet qui occupe le débat public depuis le meurtre d'une jeune fille de 12 ans, Lola, tuée mi-octobre par une ressortissante algérienne sous le coup d'une OQTF.

"Nous allons désormais inscrire toutes les OQTF au fichier des personnes recherchées, le FPR. Il ne s'agit pas de rétablir le délit de séjour irrégulier mais de pouvoir constater que la personne repart (...) et ainsi de compter tous les départs d'étrangers", a expliqué au quotidien le ministre de l'Intérieur, dont le gouvernement est critiqué, notamment à l'extrême droite, pour le faible taux d'exécution de ces mesures. "D'abord, il y a près de 50% des OQTF qui font l'objet de recours qui les suspendent", a défendu le ministre, réaffirmant vouloir "fortement simplifier les procédures" en passant "de douze à quatre catégories de recours" possibles.

 

Un débat parlementaire à venir

Le ministre de l'Intérieur veut aussi mettre fin aux "réserves d'ordre public" qui "empêchent d'éloigner des personnes arrivées avant 13 ans" en France. "Si je devais résumer, je dirais qu'on doit désormais être méchants avec les méchants et gentils avec les gentils", a-t-il poursuivi.

Dans le cadre du projet de loi, qui doit être précédé d'un débat parlementaire, le gouvernement va rechercher cet "équilibre" en facilitant l'insertion professionnelle des travailleurs immigrés, a indiqué le ministre du Travail Olivier Dussopt, dans le même entretien.

"Et il y a des progrès à faire puisque au premier semestre, lorsque le taux de chômage était à 7,5%, celui des travailleurs immigrés était à 13%. Il faut que le travail redevienne un facteur d'intégration et d'émancipation", a-t-il déclaré. Olivier Dussopt veut par exemple mettre fin - sous conditions - au délai de carence qui empêche les demandeurs d'asile de travailler pendant leurs six premiers mois en France. Le ministre du Travail plaide également pour la création d'un titre de séjour "métier en tension", pour recruter dans les secteurs qui peinent à trouver de la main d'oeuvre. "Les organisations professionnelles nous disent qu'elles ont besoin qu'on facilite le recrutement d'étrangers. Nous leur proposons des solutions avec ce projet de loi", a-t-il ajouté.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2285) : MERCREDI 2 NOVEMBRE 2022

Mercredi 2 Novembre 2022 –  Les plans de l’ambitieux Bardella : «Je suis très gaullien dans mon exercice du pouvoir»

Le député européen et dauphin de Marine Le Pen, qui pourrait être élu à la tête du Rassemblement national le 5 novembre, nous détaille son projet et ses objectifs pour les cinq prochaines années.

Pendant trente ans, Thierry Légier a veillé sur la sécurité des Le Pen, père puis fille. Depuis septembre, il est devenu le garde du corps de Jordan Bardella. «Il avait 27 ans quand il a commencé, l’âge que j’ai aujourd’hui», souligne ce dernier. Il a beau ne pas être croyant – il se définit comme agnostique –, il y voit un signe… En onze ans, ce fils d’un patron de PME et d’une Atsem, qui avait dû demander à ses parents une autorisation pour adhérer au FN, a gravi les marches du parti quatre à quatre.

 

L’horizontalité est une dissolution du pouvoir

Président par intérim depuis septembre 2021, il devrait être élu ce 5 novembre face au maire de Perpignan, Louis Aliot. Une élection censée lui offrir la légitimité dont sa nomination à ce poste le privait. «Une fois élu, dit-il, je pourrai faire bouger les choses et lancer mes projets.» Encore faut-il qu’il l’emporte largement. En 2011, Marine Le Pen avait obtenu 67,65% des suffrages…

Ses opposants en interne lui reprochent sa «verticalité»? Il la revendique. «Je suis très gaullien dans mon exercice du pouvoir, lâche-t-il. L’horizontalité est une dissolution du pouvoir. Et il faut prendre des décisions. On n’est pas dans un syndic d’immeuble!»

 

En janvier, il lancera une «école des cadres »

Il souhaite faire émerger de nouveaux visages, «une élite venant du peuple», et féminiser la direction. Louis Aliot, qui l’a accusé d’être trop «identitaire», sera son premier vice-président, la députée de Gironde Edwige Diaz et le maire de Beaucaire Julien Sanchez seront vice-présidents, respectivement chargés de l’implantation locale et des relations avec les élus.

En janvier, il lancera une «école des cadres » pour « relever le défi de la formation et celui de l’ouverture», dit-il, et repérer, parmi les 40000 adhérents, les futurs candidats aux municipales. Il mise sur l’«effet de ruissellement» des victoires: «Quand on prend une ville comme Fréjus, dans le Var, dans la foulée, les circonscriptions du département tombent. Idem avec Perpignan et les Pyrénées-Orientales.»

 

Persuadé que Les Républicains vont disparaître, il tend la main à Nadine Morano ou François-Xavier Bellamy

Mais, avant ces élections, en 2026, il vise les européennes de 2024. Son objectif: que les groupes populistes du Parlement européen – le sien, Identité et démocratie (ID), avec 79 députés, dont 23 Français, et celui des 61 Conservateurs et réformistes européens (CRE), dont Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni – fusionnent. «On pourrait constituer le deuxième groupe du Parlement», s’emballe Bardella. Persuadé que Les Républicains vont disparaître, il tend la main à Nadine Morano ou François-Xavier Bellamy. Autant d’étapes rapprochant, selon lui, le RN de l’accession au pouvoir…

 

Bardella jure n’avoir aucun regret de ne pas être à l’Assemblée

Bardella jure n’avoir aucun regret de ne pas être à l’Assemblée. Marine Le Pen et lui se sont partagé les rôles. «Et la question qui se pose, ce n’est pas si nous allons gouverner mais quand», prétendil. Il se voit «plutôt sur les sujets régaliens » mais insiste : « J’ai aussi une fibre très sociale.» En 2027, l’ambitieux Bardella aura 32 ans.

 

 

 

 

 

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Mercredi 2 Novembre 2022 –  La campagne de France de Fabien Roussel : «La gauche a atteint un plafond de verre»

Dans la voiture qui fi le vers l’Ariège ce 29 octobre, Fabien Roussel réajuste le ruban à sa boutonnière, symbole d’Octobre rose, la campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein. Le mois prochain, il se laissera pousser la moustache pour promouvoir Movember, événement annuel dédié à la santé masculine. Ses détracteurs à gauche diront qu’il a encore trouvé le moyen de « faire le buzz » à bon compte. Lui pouffe comme un gosse : « C’est ma femme qui va faire la gueule ! »

Depuis la rentrée parlementaire, le chef des communistes est parti « à la rencontre du monde du travail », pour prendre la température sociale et préparer sa reconduction à la tête du PCF : le dernier de ses quinze déplacements aura lieu dix jours avant le congrès du parti, en avril.

 

Fabien Roussel n’a pas renoncé à se démarquer de Mélenchon

En cette veille de la Toussaint, le député du Nord a mis le cap plein sud, vers la commune de Saint-Jean-du-Falga, pour un banquet des communistes ariégeois. Puis il ira au camp du Vernet rendre hommage aux républicains espagnols qui y furent internés (dont son arrière-grand-père), avec Carole Delga, la présidente PS de l’Occitanie. Son discours, une dénonciation de l’extrême droite vichyste, sonne comme une charge contre le Rassemblement national. Et comme une critique des députés insoumis, accusés d’avoir rédigé une motion de censure « votable » par les troupes de Le Pen.

 

Fabien Roussel n’a pas renoncé à se démarquer de Mélenchon et à tenter d’imposer sa ligne au sein de la Nupes. « La gauche a atteint un plafond de verre, juge-t-il. On n’ira pas plus loin avec un discours qui ne parle qu’aux métropoles, qui interdit aux gens de prendre leur voiture et qui leur fait croire qu’on peut se passer du nucléaire. »

 

Si notre seule réponse aux problèmes sociaux, c’est le RSA à 1 000 euros, on est en dessous de tout.

Celui qui a choqué jusque dans ses rangs en défendant « la gauche du travail et pas des allocs » persiste : « Si notre seule réponse aux problèmes sociaux, c’est le RSA à 1 000 euros, on est en dessous de tout. » Lui privilégie la réindexation des salaires sur l’inflation, qu’il a inscrite dans une proposition de loi.

La présidentielle n’a-t-elle pourtant pas tranché la question de la ligne en le plaçant près de 20 points derrière Mélenchon (2,3 % contre 21,9 % des voix) ? « J’étais inconnu au bataillon, on avait peu de moyens, on a souffert d’un vote utile terrible, se justifie Fabien Roussel. On a eu le courage de défendre nos idées, je suis prêt à recommencer. »

 

Je me demande combien je ferais aujourd’hui à la présidentielle…

Il achève ces jours-ci un livre, un récit « politique et humain » à paraître en février, dans lequel il raconte sa campagne, les législatives, les négociations avec la Nupes… « D’ailleurs, je me demande combien je ferais aujourd’hui à la présidentielle… » s’interroge-t-il tout haut, manière de suggérer qu’il ferait mieux. Un sondage Ifop pour le « JDD » paru le lendemain a donné un début de réponse : 3 %. Un score de poche mais en progression.

 

 

 

 

 

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Mercredi 2 Novembre 2022 –  Octobre 2022 a été le mois d'octobre le plus chaud mesuré en France

Octobre a été cette année bien plus chaud qu'octobre 2001 qui détenait le précédent record avec 16,3°C de température moyenne et 2,6°C de plus que la normale.

Le réchauffement climatique devient toujours plus palpable: après des records cet été, octobre 2022 a été le mois d'octobre le plus chaud en France depuis le début des mesures de Météo-France en 1945, avec une température moyenne de 17,2°C, de 3,5°C supérieure à la normale.

Octobre a été cette année bien plus chaud qu'octobre 2001 qui détenait le précédent record avec 16,3°C de température moyenne et 2,6°C de plus que la normale, a précisé l'établissement public. Octobre 2020 et 2021 avaient été en revanche légèrement plus frais. Il s'agit du neuvième mois consécutif avec une "anomalie positive", c'est-à-dire des températures supérieures à la moyenne, a relevé Météo-France mardi.

Les températures ont été particulièrement élevées pour la saison sur une vaste bande orientée du sud-ouest au nord-est du Pays basque à l'Alsace, englobant l'intérieur de l'Aquitaine, Midi-Pyrénées, le Limousin, l'Auvergne, le Lyonnais et une bonne partie de la Bourgogne, selon une carte diffusée par l'établissement.

En cause, selon Météo-France: un "épisode de chaleur tardive inédit" qui s'est installé sur le pays et a duré particulièrement longtemps, avec des "nuits tropicales" (températures ne descendant pas sous les 20 degrés) dans le sud du pays, qui ont fait la joie des amateurs de dîners en terrasse... et des moustiques.

"Normalement à partir de la mi-octobre les températures commencent à chuter et là, c'est l'inverse", avait récemment expliqué à l'AFP Christine Berne, climatologue chez Météo-France.

De fait, rappelle Météo-France, des pics de douceur, voire de chaleur exceptionnelle, peuvent se produire jusqu'à la mi novembre, comme ce fut le cas en 2014, 2015 et 2017.

 

Réchauffement "visible"

"Cette année, on est clairement dans un emballement. A l'exception d'une petite période en septembre, on assiste à des mois particulièrement chauds non stop depuis avril. On a l'impression que l'atmosphère a de plus en plus de mal à se refroidir", a relevé Mme Berne.

La cause? Un phénomène conjoncturel, une poussée d'air chaud en provenance d'Afrique, couplée aux effets du changement climatique. Celui-ci devient "visible", selon Météo-France.

"Sans le réchauffement climatique" causé par les gaz à effet de serre émis par l'homme, "on n'aurait pas des températures aussi chaudes, le dérèglement du climat contribuant à des phénomènes extrêmes plus fréquents et plus intenses, devenant plus précoces et plus tardifs", a-t-elle estimé.

Quant aux précipitations, elles ont été moins fréquentes qu'à l'ordinaire sur la majeure partie du territoire en octobre, avec 58 mm de cumul moyen sur le mois, soit un déficit de 37% par rapport à la normale.

Ce chiffre est inégal suivant les régions, puisque les cumuls de précipitations sont plutôt excédentaires de 10 à 40% du Centre-Val-de-Loire à la Champagne et du nord de la Lorraine à la Savoie, alors que le déficit dépasse les 70% de l'Aquitaine à l'Occitanie, à la région PACA et la Corse, selon Météo-France.

Conséquence, selon l’établissement public: les sols retrouvent "un état normal" pour cette période de l'année sur les régions Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Centre-Val-de-Loire, Grand-Est et Ile-de-France, et ils sont "légèrement plus secs que la normale" sur Auvergne-Rhône-Alpes et Normandie.

En revanche, "depuis début octobre, on note un assèchement des sols sur la Nouvelle-Aquitaine et l'Occitanie correspondant à un état observé habituellement en plein été".

En Occitanie, il s'agit de la situation la plus sèche rencontrée à cette période de l'année depuis 1958, pointe Météo-France.

Dans un bulletin publié jeudi, l'établissement indique comme "scénario le plus probable", pour le trimestre allant de novembre à janvier, "la prédominance de conditions anticycloniques, avec un temps calme et sec, sur le continent européen", avec 50% de chances d'avoir des températures conformes aux normales de saison et 30% de chances qu'elles soient plus chaudes.

 

 

 

 

 

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Mercredi 2 Novembre 2022 –  Chine: la plus grande usine d'iPhone au monde confinée

Les autorités chinoises ont confiné mercredi pour une semaine les 600.000 personnes vivant autour de l'usine qui fabrique la majorité des iPhone dans le monde, après la fuite d'employés inquiets par la découverte d'un foyer de Covid-19.

La mesure survient alors que la Chine, dernière grande économie à appliquer une stricte politique sanitaire, est confrontée à une hausse des cas de Covid sur son territoire à l'approche de l'hiver.

La zone économique autour de l'aéroport de Zhengzhou (centre), où se trouve l'usine du groupe taïwanais Foxconn, est confinée pour sept jours, selon un communiqué des autorités locales.

L'usine, qui emploie plus de 200.000 personnes, est touchée depuis la mi-octobre par des cas positifs au Covid-19.

Le site se trouve à quelque 600 km au sud-ouest de Pékin. Il "continue de fonctionner en circuit fermé", a indiqué mercredi Foxconn à l'AFP.

Selon des analystes, le complexe industriel, qui compte trois usines, assure l'assemblage d'environ 80% des iPhone 14, le dernier modèle du géant américain Apple. Pour moins dépendre de la Chine, ce dernier a annoncé en septembre qu'il sous-traiterait une partie de sa production en Inde, où environ 3% des iPhone ont été fabriqués en 2021.

 

"Chaotique"

Des images sur les réseaux sociaux ont montré des employés, qui vivent généralement sur le site à l'année, s'enfuir de l'usine de Zhengzhou, certains en sautant par-dessus un grillage.

Sur des vidéos tournées mardi et confiées à l'AFP par un témoin, une foule de salariés marchent le long d'une route pour rentrer chez eux, traînant des valises.

"Des gens testés positifs cohabitent avec des gens négatifs", a indiqué à l'AFP sous couvert d'anonymat un employé de 30 ans, qualifiant la gestion de la crise de "chaotique". "Ceux qui ont de la fièvre ne sont même pas sûrs de recevoir des médicaments", a-t-il ajouté.

Cet employé a choisi de rester sur place "dans (son) logement" mis à disposition par Foxconn, mais "sans aller au travail". En revanche, "je ne rentre pas chez chez moi car j'ai peur de ramener le virus" dans ma famille.

 

Jusqu'au 9 novembre, les 600.000 habitants du quartier "ne doivent pas quitter leur domicile" sauf raison impérative, ont indiqué les autorités locales.

Seules les "entreprises essentielles" pourront continuer à fonctionner, les autres devant instaurer le télétravail.

Le quotidien local Dahe Daily a assuré que les autorités allaient "désinfecter complètement" le site de Foxconn, dont les dortoirs des employés.

Ces derniers ne pourront partir qu'après sept jours consécutifs de tests négatifs.

La politique zéro Covid en Chine, en vigueur depuis bientôt trois ans, se traduit par des confinements à répétition, des tests PCR à grande échelle et une quarantaine obligatoire à l'arrivée de l'étranger.

 

Cas en hausse

Pour retenir ses salariés, Foxconn avait annoncé mardi multiplier par quatre le bonus quotidien de présence au travail, soit 400 yuans (environ 55 euros).

Le personnel recevra un bonus supplémentaire pouvant atteindre 15.000 yuans (2.075 euros) en cas de présence sur tout le mois de novembre.

Foxconn a admis faire face à une "longue bataille" contre le Covid. Mais la firme n'a pas précisé le nombre d'employés testés positifs ou confinés sur son site de Zhengzhou.

Un responsable de l'usine a affirmé à l'hebdomadaire China Newsweek que la situation était "contrôlable".

Le nombre de cas positifs en Chine est en hausse, avec mercredi plus de 2.000 nouveaux cas positifs annoncés pour le troisième jour consécutif.

Le nombre de personnes en quarantaine dans le pays est désormais au plus haut depuis le confinement de Shanghai au printemps, note le cabinet Capital Economics, avec des foyers détectés dans plus de 50 villes.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2285) : MERCREDI 2 NOVEMBRE 2022

Mercredi 2 Novembre 2022 –  Corée du Sud : après le drame d’Itaewon, le gouvernement au cœur de la polémique

Le gouvernement sud-coréen, de plus en plus critiqué suite à la tragédie d’Itaewon, ferait tout, selon ses opposants, pour ne pas prendre ses responsabilités en manipulant l’opinion.

Samedi 29 octobre, au moins 156 personnes ont perdu la vie dans une bousculade mortelle en Corée du Sud. Les fêtards, venus célébrer Halloween, se sont retrouvés bloqués dans une petite ruelle du quartier animé et populaire d’Itaewon, provoquant de nombreuses asphyxies fatales. Depuis la tragédie, la population est en quête de réponses. Rapidement après le drame, il a été révélé que seuls 137 policiers se trouvaient sur place pour réguler une foule de 100 000 personnes, alors que 6500 autres agents avaient été mobilisés dans une zone différente de la ville où se déroulait une manifestation de seulement 25 000 participants.

La police a reconnu mardi n’avoir pas pris assez au sérieux la situation, disant ne pas s’attendre à voir autant de monde sur place et n’avoir pas su lire les signaux d’alertes envoyés par des témoins. Admettant ses erreurs, le chef de la police nationale, Yoon Hee-keun a cependant indiqué que l’an passé, seuls 85 agents avaient été déployés au même endroit et que tout s’était bien passé. Les célébrations de 2021 avaient toutefois eu lieu dans un contexte différent en raison du covid-19, limitant le nombre de personnes dans les lieux festifs.

 

"Il était évident que quelque chose comme ça allait se passer"

Mais en plus de la police, c’est également le gouvernement qui est sous le feu des critiques. Mardi, Lee Sang-min, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a présenté ses excuses officielles lors d’une session face au Parlement. Des excuses survenues après que les médias ont révélé les propos tenus par ce dernier, dans lesquels il a affirmé que la bousculade mortelle n’était pas liée au manque de policiers. «Ce qui s’est produit à Itaewon est sans aucun doute un désastre commis par la main de l’homme, causé par l’incompétence de l’administration», a réagi mardi Lee Jae-myung, ancien candidat du Parti démocrate battu en avril dernier par son adversaire conservateur Yoon Suk Yeol.

Un porte-parole du parti a ajouté dans un communiqué repris par le «Korea Herald» que le «désastre était prévu et prévisible». «Il était évident que quelque chose comme ça allait se passer alors que 100 000 personnes étaient là. Pendant que les victimes hurlaient à l’aide, il n’y avait aucun secours à Itaewon pour les protéger. Où était la police ? Que faisaient les autorités publiques ?» Le Parti Démocrate réclame aujourd’hui les excuses officielles du présent Yoon Suk Yeol. Il  accuse également le gouvernement de tenter de manipuler l'opinion en blâmant les victimes, cherchant un bouc émissaire (la rumeur d'une ou plusieurs personnes ayant provoqué la bousculade est actuellement étudiée par la police) ou encore en changeant la terminologie du drame.

D’après un article publié par MBC News, le gouvernement aurait en effet, au lendemain de la catastrophe, demandé aux autorités de qualifier le drame «d’accident d’Itaewon» et non de tragédie, et de remplacer le mot «victime» par «mort». L’article s’appuie sur un document non divulgué envoyé par le ministère de l'Administration publique. Lee Seok-hyun, du Parti démocrate et membre du Conseil de sécurité de l’Assemblée nationale, a réagi en affirmant que «qualifier le désastre d’Itaewon en accident ne réduit par l'ampleur d'une catastrophe majeure survenue sous l'administration Yoon Suk Yeol». «Ne pas vouloir définir les victimes en tant que victimes, cela revient à dire qu’il n’y a pas de responsable, et que donc l’Etat n’est en rien impliqué», a-t-il ajouté.

 

Le souvenir du drame du Sewol

Devenue un véritable débat politique, la responsabilité du gouvernement, ainsi que celle du maire de Séoul, dans le drame a été comparée par le Basic Income Party à la tragédie du ferry Sewol, où 304 personnes, en majorité des lycéens, ont perdu la vie en 2014. «Je ne vois personne être désolé, seulement des gens qui essayent d’éviter tout responsabilité, comme ce fut le cas à l’époque pour le capitaine du ferry et son équipe, qui ont laissé le navire couler». Le représentant Jang Kyung-tae, membre du conseil suprême du Parti démocrate, a déclaré lundi : «Cela ne fait que huit ans depuis l'accident du ferry Sewol, qui a mis à nu l'échec systémique de la sécurité. Nous devons découvrir pourquoi et comment cet accident massif s'est produit cette année, alors qu'il n'y a pas eu d'accident de ce type en 2017, avec une foule encore plus nombreuse». La tragédie du Sewol avait particulièrement traumatisé la Corée du Sud, poussant la Première ministre à la démission. La présidente Park Geun-hye, ensuite tombée en disgrâce, avait été critiquée pour son manque de réaction.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2285) : MERCREDI 2 NOVEMBRE 2022

Mercredi 2 Novembre 2022 –  La Corée du Nord tire plus de 10 missiles, le Sud riposte et dénonce une «invasion territoriale»

La tension monte encore entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, alors que les voisins ennemis ont échangés de nombreux tirs de missiles.

Les deux Corées ont procédé mercredi à des échanges de tirs de missiles: Pyongyang en a lancé plus de 10, dont l'un est tombé près des eaux territoriales sud-coréennes, ce qui a amené Séoul à riposter avec trois missiles air-sol, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol dénonçant une "invasion territoriale de fait". Un missile balistique de courte portée attribué à la Corée du Nord a tout d'abord franchi la Ligne de limite du Nord, qui constitue de fait la frontière maritime entre les deux pays, provoquant une rare alerte au raid aérien demandant aux habitants de l'île sud-coréenne d'Ulleungdo de se réfugier dans des abris souterrains.

Selon l'armée de Séoul, c'est "la première fois depuis la division de la péninsule" à l'issue des combats de la guerre de Corée en 1953 qu'un missile nord-coréen est tombé si proche des eaux territoriales du Sud. M. Yoon a "souligné que la provocation nord-coréenne est une invasion territoriale de fait par un missile qui a franchi la Ligne de limite du Nord pour la première fois depuis la division" de la péninsule, a déclaré la présidence sud-coréenne dans un communiqué.

Le missile tombé au plus proche de la Corée du Sud a amerri dans des eaux situées à seulement 57 kilomètres (35 miles) à l'est de la Corée du Sud continentale, a indiqué l'armée de Séoul, qui a qualifié de "très rare et intolérable" le tir de Pyongyang. "Nous déclarons que notre armée répondra de manière décisive à cela", a-t-elle ajouté.

Peu après, l'armée de Séoul a rapporté avoir tiré trois missiles air-sol près de l'endroit, au niveau de la frontière maritime, où le missile nord-coréen était tombé. L'état-major interarmées sud-coréen avait initialement affirmé avoir identifié un tir de trois missiles balistiques de courte portée.

Mais il a par la suite annoncé que la Corée du Nord avait lancé "plus de 10 missiles de types différents vers l'Est et l'Ouest". Le président Yoon a convoqué une réunion du Conseil national de sécurité au sujet de ce lancement, qui, selon les analystes, est l'un des plus "agressifs et menaçants" depuis plusieurs années. Le président sud-coréen a en outre ordonné des mesures "rapides et sévères afin que les provocations de la Corée du Nord paient un prix fort". Le Japon a également confirmé le lancement de missiles nord-coréens, le Premier ministre japonais Fumio Kishida déclarant aux journalistes vouloir "tenir une réunion sur la sécurité nationale dès que possible".

 

"Tempête vigilante"

Séoul et Washington organisent actuellement le plus grand exercice aérien conjoint de leur histoire, baptisé "Tempête vigilante" (Vigilant Storm), auquel participent des centaines d'avions de guerre des deux armées. Pak Jong Chon, maréchal et secrétaire du Parti des travailleurs au pouvoir en Corée du Nord, a qualifié ces exercices d'agressifs et provoquants, selon un rapport publié mercredi par la presse officielle nord-coréenne.

Selon lui, le nom de ces manoeuvres fait écho à l'opération "Tempête du désert", nom donné aux opérations militaires de la coalition conduite par les Etats-Unis contre l'Irak en 1990 et 1991 après l'invasion du Koweït.

"Si les Etats-Unis et la Corée du Sud tentent d'utiliser leurs forces armées contre la (République populaire démocratique de Corée) sans crainte, les moyens spéciaux des forces armées de la RPDC accompliront leur mission stratégique sans délai", a déclaré M. Pak, selon l'agence d'Etat KCNA. "Les Etats-Unis et la Corée du Sud devront faire face à une terrible affaire et payer le prix le plus horrible de l'histoire", a ajouté M. Pak.

 

Près de la Corée du Sud

Les missiles tirés mercredi par la Corée du Nord constituent "la plus agressive et menaçante démonstration (de force) contre le Sud depuis 2010", a déclaré à l'AFP Cheong Seong-chang, chercheur à l'institut Sejong. "Il s'agit d'une situation dangereuse et instable qui pourrait mener à des (affrontements) armés", a-t-il ajouté. En mars 2010, un sous-marin nord-coréen avait torpillé une corvette sud-coréenne, le Cheonan, tuant 46 marins dont 16 effectuaient leur service militaire obligatoire.

En novembre de la même année, le Nord avait bombardé une île frontalière sud-coréenne, causant la mort de deux jeunes soldats. Ce tir mercredi de missiles nord-coréens survient après une série de lancements, notamment de ce que le Nord a qualifié d'exercices nucléaires tactiques. Washington et Séoul avertissent de manière répétée que Pyongyang pourrait effectuer un nouvel essai nucléaire, qui constituerait le 7e de son histoire.

"Aussi longtemps que je me souvienne, la Corée du Nord n'a jamais procédé à une telle provocation lorsque la Corée du Sud et les Etats-Unis menaient des manoeuvres conjointes", a décrit à l'AFP Park Won-gon, professeur à l'université Ewha. "Pyongyang semble avoir achevé sa plus puissante (mesure de) dissuasion. C'est une grave menace. Le Nord semble également confiant dans ses capacités nucléaires."

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2285) : MERCREDI 2 NOVEMBRE 2022

Mercredi 2 Novembre 2022 –  Bolsonaro «autorise la transition» sans reconnaître sa défaite

Le président brésilien Jair Bolsonaro a "autorisé la transition" mardi après l'élection de Lula et s'est engagé à "respecter la Constitution", sans toutefois reconnaître explicitement sa défaite, lors de sa première déclaration, deux jours après la présidentielle. "Tant que je serai président de la République, je continuerai à respecter la Constitution", a déclaré le chef de l'Etat sur un ton martial. Il s'est exprimé lors d'une allocution de quelques minutes au palais présidentiel de l'Alvorada, à Brasilia, lors de laquelle il n'a pas félicité Lula pour sa victoire.

"Le président m'a autorisé, selon la loi, à débuter le processus de transition" avec l'équipe du président élu Luiz Inacio Lula da Silva, a dit dans la foulée son chef de cabinet Ciro Nogueira. Jair Bolsonaro, 67 ans, a par ailleurs condamné à demi-mot les barrages routiers érigés par ses partisans protestant contre la victoire depuis dimanche.

"Les manifestations pacifiques seront toujours bienvenues, mais nous ne pouvons pas utiliser les méthodes de la gauche, (...) qui empêchent la liberté de circulation", a-t-il ajouté. Il a toutefois affirmé que ces manifestations étaient "le fruit de l'indignation et d'un sentiment d'injustice" au sujet du processus électoral.

Premier président brésilien ayant échoué dans une tentative de réélection, Jair Bolsonaro a été battu sur le fil dimanche par de l'icône de la gauche Lula (50,9% contre 49,1%). De nombreux chefs d'Etat étrangers ont félicité Lula pour son troisième mandat à la tête du pays, après ceux de 2003 à 2010. Il prendra ses fonctions le 1er janvier. Le vice-président élu Geraldo Alckmin a été désigné mardi coordinateur de l'équipe de transition chargée de préparer le terrain avant la passation de pouvoirs.

Cette équipe, qui pourra compter jusqu'à 50 personnes, aura accès aux comptes publics et pourra préparer les premiers décrets qui seront promulgués par le nouveau président après son investiture. L'équipe de Lula veut que le processus de transition commence "à partir de jeudi", a déclaré mardi Gleisi Hoffmann, présidente du Parti des Travailleurs (PT), cofondé par Lula. Des voyages à l'étranger sont également prévus avant sa prise de fonction. Invité par l'Egypte, le président assistera à la COP27, qui débutera dimanche à Charm el-Cheikh, a annoncé Mme Hoffmann.

 

"Qu'ils débloquent les routes!"

Durant le long silence de deux jours du chef de l'Etat, le mouvement de protestation sur les axes routiers a fait tâche d'huile, et des appels à les soutenir s'étaient multipliés sur les comptes pro-Bolsonaro sur Twitter et Telegram, a constaté l'équipe d'investigation numérique de l'AFP. La police routière fédérale (PRF) faisait état en milieu d'après-midi de plus de 200 barrages, totaux ou partiels, dans au moins 22 des 27 Etats du Brésil. Lundi soir, seulement une douzaine d'Etats étaient concernés. Dans plusieurs régions du pays, la police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.

Lundi soir, un juge de la Cour suprême a ordonné le "déblocage immédiat des routes et des voies publiques" et demandé à la Police routière fédérale (PRF) de prendre "toutes les mesures nécessaires". "Qu'ils débloquent les routes ! (... ) c'est inconcevable", fulminait Rosangela Senna, habitante de Rio de 62 ans qui attendait mardi matin un hypothétique départ d'autocar à la gare routière.

 

"Capitole des camionneurs"

La capitale Brasilia était calme après les restrictions "préventives" d'accès à la place des Trois pouvoirs, où se trouvent le Palais présidentiel, le Parlement et la Cour Suprême. Un appel à manifester intitulé "Le Brésil ne sera pas un Venezuela" avait été lancé dans la capitale, mais seuls une trentaine de bolsonaristes se sont rendus en début d'après-midi sur l'esplanade des ministères. Parmi eux, Perla Maria dos Santos, fervente évangélique de 45 ans, qui priait agenouillée pour le chef de l'Etat sortant.

"Nous sommes ici parce que nous n'acceptons pas qu'un ancien détenu (Lula, ndlr) accède à la présidence, nous soutenons Bolsonaro et nous voulons qu'il reste au pouvoir", a confié cette secrétaire à l'AFP. A Sao Paulo, c'est un appel qui circulait à "la plus grande mobilisation de l'Histoire" mercredi sur l'Avenue Paulista, envahie dimanche soir par des centaines de milliers de sympathisants en liesse de Lula.

Le transport routier est essentiel au Brésil, pays aux dimensions continentales comptant peu de voix ferrées. En 2018, une grève de dix jours des camionneurs avait entraîné de graves problèmes d’approvisionnement. Plusieurs dirigeants de ce mouvement se sont désolidarisés des camionneurs bolsonaristes.

 

 

 

 

 

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Mercredi 2 Novembre 2022 –  Elon Musk annonce un abonnement mensuel à 8 dollars par mois pour certifier son compte sur Twitter

Elon Musk, le nouveau propriétaire de Twitter, a annoncé mardi dans un tweet le lancement prochain d'un abonnement à 8 dollars par mois pour les utilisateurs souhaitant faire certifier leur compte comme authentique et être moins exposés à la publicité. Le réseau social propose depuis l'année dernière un abonnement à des fonctionnalités payantes, mais le directeur général veut une nouvelle offre, plus chère et adoptée plus largement, qui diversifiera les sources de revenus de la plateforme.

"Le système actuel des seigneurs et des paysans, avec ceux qui ont la coche bleue et ceux qui ne l'ont pas, c'est des conneries. Pouvoir au peuple! Blue pour 8 dollars par mois", a déclaré le patron de Tesla et SpaceX, qui a racheté Twitter jeudi.

Il envisage donc de fondre ensemble Twitter Blue - un abonnement à 5 dollars par mois pour un mode de lecture plus confortable et des outils d'édition - et la possibilité donnée aux comptes éligibles de faire vérifier et certifier leur identité.

Actuellement, seuls certains profils peuvent demander ce gage d'authenticité en forme de coche bleue, notamment les gouvernements, les entreprises, les médias, les personnalités politiques, culturelles ou sportives, etc. Ils peuvent perdre leur badge s'ils ne respectent pas les règles de la plateforme.

 

Le prix de l'abonnement sera ajusté en fonction des pays

Dès vendredi, Elon Musk a demandé à des ingénieurs de travailler sans relâche sur cette refonte du système. Il a précisé que les abonnés auraient d'autres avantages: leurs tweets apparaîtront en priorité, ils pourront poster des vidéos et messages audio plus longs, et seront exposés à "deux fois moins de publicité". Le prix de l'abonnement sera ajusté en fonction des pays. "Cela apportera aussi des revenus à Twitter pour récompenser les créateurs de contenus", a-t-il conclu.

L'homme le plus riche au monde a répété depuis le début du processus de rachat mouvementé qu'il s'était lancé dans cette opération par intérêt pour cette "place publique" essentielle à la démocratie, et pour "aider l'humanité".

Il a indiqué que la rentabilité n'était pas sa priorité. Mais Twitter est un réseau dont les revenus proviennent à 90% de la publicité et qui n'a jamais été très rentable comparé à ses voisins californiens Meta (Facebook, Instagram) et Google (YouTube).

 

 

 

 

 

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Mercredi 2 Novembre 2022 –  Mélenchon tance «l'aile Hollande du PS, l'aile Jadot d’EELV et Fabien Roussel» après l'échec de la motion de censure déposée par LFI

Dans une note sur son blog, le leader Insoumis voit en le geste des alliés de la Nupes qui n'ont pas signé le texte, une «aberration».

L'échec de la motion de censure déposée par La France insoumise (LFI) lundi 31 octobre, tandis qu'Élisabeth Borne déclenchait le 49.3 pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale, n'est en rien une surprise. Mais Jean-Luc Mélenchon ne la digère visiblement pas.

C'est que, d'abord, la motion de censure n'a pas été signée par les alliés de la Nupes. «Que serait une opposition qui soutiendrait le gouvernement en refusant de le censurer ? Voilà pourquoi nous aimerions mieux que tous signent ensemble la motion de censure», a affirmé le leader Insoumis dans une note sur son blog.

Par ailleurs, une vingtaine de voix d'élus de la Nupes ont manqué au texte défendu par le groupe insoumis. Et parmi elles, celles de Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF) et de la socialiste Valérie Rabault. «Une attitude consternante», a déploré Jean-Luc Mélenchon en visant les «adversaires internes» de l'alliance de gauche qui, estime-t-il toutefois, «s'est élargi et renforcé» : «L'aile Hollande du PS, l'aile Jadot d’EELV et Fabien Roussel.» Ce dernier est particulièrement critiqué par Jean-Luc Mélenchon, qui voit en son geste «un soutien étonnant (et isolé au PCF) en faveur du budget de la Sécurité sociale de Macron».

Voyant en ces voix manquantes une «aberration», Jean-Luc Mélenchon a fustigé ce qu'il estime être une «posture de congrès pour nuire à Olivier Faure et à la majorité du groupe PS qui a voté la censure». Et de conclure, ferme : «Sous prétexte de “refuser les voix RN” ils finissent en fait, sans oser le dire, par soutenir le gouvernement Macron en refusant sa chute. Cela ne tient pas debout.»

 

 

 

 

 

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Mercredi 2 Novembre 2022 –  La Russie reprend sa participation à l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, Poutine menace de se retirer en cas de «violations des garanties»

Alors que Moscou avait annoncé le 29 octobre son retrait de l'accord céréalier après une attaque de drone à proximité de la Crimée, l'armée russe a annoncé ce mercredi qu'elle revenait dans l'accord.

La Russie a annoncé ce mercredi 2 novembre reprendre sa participation à l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes après avoir reçu des «garanties écrites» de la part de l'Ukraine sur la démilitarisation du couloir utilisé pour leur transport.

«La Russie considère que les garanties reçues jusqu'à présent semblent suffisantes et reprend la mise en œuvre de l'accord», a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram. Moscou avait suspendu sa participation samedi dernier après une attaque sur sa flotte en Crimée.

 

La Turquie annonce la reprise du trafic en mer Noire

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé la reprise des exportations de céréales ukrainiennes mercredi à la mi-journée via le couloir humanitaire en mer Noire. «Suite à mon entretien avec le président russe Vladimir Poutine hier, les expéditions de céréales se poursuivront à partir de midi aujourd'hui», a déclaré Recep Tayyip Erdogan.

Selon le président turc qui s'exprimait devant le groupe parlementaire de son parti, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a appelé son homologue turc Hulusi Akar pour l'informer que les expéditions de céréales reprenaient «comme avant» à partir de 9h00 GMT. Recep Tayyip Erdogan, qui a eu un entretien mardi avec son homologue russe par téléphone, doit s'entretenir avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans la journée, a-t-il confirmé.

 

Le chef de l'ONU «salue» la reprise

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a salué mercredi «chaleureusement» le retour de la Russie dans l'accord permettant l'exportation des céréales ukrainiennes, a indiqué son porte-parole dans un communiqué.

Le secrétaire général «poursuit ses efforts avec tous les acteurs pour le renouvellement et la pleine application de l'Initiative (de la mer Noire) et il est également engagé pour lever les obstacles aux exportations de nourriture et d'engrais russes», a ajouté Stéphane Dujarric.

Le président russe Vladimir Poutine a menacé mercredi 2 novembre 2022 de quitter à nouveau l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes via la mer Noire en cas de «violation des garanties» que Moscou dit avoir reçues de la part de Kiev. «J'ai demandé au ministère de la Défense de reprendre sa participation dans l'accord céréalier. Mais la Russie se réserve le droit de se retirer de cet accord en cas de violation de ces garanties par l'Ukraine», a affirmé Vladimir Poutine dans une courte allocution diffusée en direct à la télévision russe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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