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20 juillet 2022 3 20 /07 /juillet /2022 07:00
LA MARCHE DU MONDE (2186) : MARDI 19 JUILLET 2022

Mardi 19  Juillet 2022 –  Assemblée nationale: première nuit agitée pour l'examen du projet de loi pouvoir d'achat

 

Les députés du RN et de LFI se sont invectivés tout au long d'une séance houleuse.

Une première séance enflammée. L'examen du projet de loi pouvoir d'achat a vécu sa première nuit hier soir à l'Assemblée nationale, dans une ambiance pour le moins agitée. Tout au long de la séance, où l'article 1 du projet, qui porte sur le triplement de la «prime Macron» pour les grandes entreprises, était débattu, les différents groupes d'opposition ont attaqué le gouvernement. «Je me rends compte le niveau d'indécence de nos débats. Nous tous qui sommes payés près de 5.000 euros par mois, sommes en train de débattre d'une prime que seulement un Français sur cinq touchera», a notamment lâché Louis Boyard, le député LFI.

Pendant toute la soirée, les débats ont essentiellement été animés par les députés de la Nupes et ceux du Rassemblement national, s'accusant à tour de rôle de ne pas voter leurs amendements respectifs. « Vous êtes les bouffons rouges du roi Macron », a notamment lâché le parlementaire RN Jean-Philippe Tanguy à l'adresse des bancs Insoumis. Tard dans la nuit, les députés du Rassemblement national ont même décidé de quitter l'hémicycle lorsque Mathilde Panot prend la parole. Un geste effectué en raison du tweet de cette dernière il y a quelques jours, où citant les «collaborationnistes du régime de Vichy» qui «ont organisé la rafle du Vel' d'Hiv», elle attaquait ensuite «un président de la République qui rend honneur à Pétain et 89 députés RN».

 

Des échanges houleux sur les Outre-mer

La température est encore montée d'un cran lorsque l'une des rapporteurs du projet de loi, Charlotte Parmentier Lecocq, donnant son avis défavorable pour un amendement demandant une adaptation du montant des primes aux conditions de vie des Outre-mer, a estimé qu'il s'agirait d'une «rupture d'égalité» avec l'Hexagone.

Des propos qui ont provoqué la colère de certains parlementaires. «Vous osez parler de rupture d'égalité (...) lorsque nous avons subi l'empoisonnement à la chlordécone, vous y avez pensé ?», a notamment répondu le député de Martinique Jean-Philippe Nilor (LFI). «Les outre-mer vivent au quotidien cette rupture d'égalité, tous les jours», a de son côté tancé Davy Rimane, parlementaire de Guyane (LFI).

Un peu avant minuit, la séance a finalement été interrompue, alors qu'un nombre conséquent d'amendements devaient encore être discutés. Les discussions reprendront cet après-midi, après les questions au gouvernement.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2186) : MARDI 19 JUILLET 2022

Mardi 19  Juillet 2022 –  Enquête pour harcèlement et agression sexuels :

Eric Coquerel assure n'être «pas fragilisé» : Le député LFI Eric Coquerel, président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, a assuré mardi ne pas se sentir "fragilisé" par l'enquête ouverte contre lui pour harcèlement et agression sexuels . "Je ne me sens pas fragilisé", à la tête de la commission des Finances de l'Assemblée, a-t-il affirmé lors d'un échange avec l'Association des journalistes économiques et financiers (Ajef), en refusant d'élaborer plus avant sur le sujet.

Une enquête a été ouverte la semaine dernière pour harcèlement et agression sexuels pour examiner la plainte déposée par la militante de gauche Sophie Tissier contre Eric Coquerel. Celle-ci l'accuse de faits pouvant selon elle "s'apparenter à une agression sexuelle" s'étant produits en 2014 à Grenoble.

La militante, ancienne figure des "gilets jaunes", avait rendu publiques ses accusations contre M. Coquerel juste après son accession le 30 juin au poste stratégique de président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.

 

Des "rumeurs infondées" selon lui

Le député avait dénoncé dans une tribune au Journal du dimanche le 3 juillet des "rumeurs infondées" sur son comportement avec les femmes. La présidente des députés LFI Mathilde Panot a aussi affirmé lundi qu'il n'y aurait "pas de mise en retrait d'Eric Coquerel" de la présidence de la commission des Finances malgré l'ouverture de cette enquête, alors que quelques jours plus tôt la députée écologiste et militante féministe Sandrine Rousseau, membre de l'alliance Nupes, avait appelé M. Coquerel à se mettre "en retrait" le temps de l'enquête.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2186) : MARDI 19 JUILLET 2022

Mardi 19  Juillet 2022 –  Pouvoir d'achat : PCF et RN accusent le gouvernement de refuser un compromis :

Le patron du PCF Fabien Roussel et le député RN Jean-Philippe Tanguy ont dénoncé mardi le refus du gouvernement, qui a pourtant promis des compromis sur son paquet de mesures en faveur du pouvoir d'achat, d'accepter pour l'heure les amendements des oppositions.

"Le gouvernement n'a accepté aucun amendement venant de toutes les oppositions, donc vous imaginez la colère qui peut nous étreindre, on veut bien avancer, on veut bien dialoguer, d'accord pour le compromis d'accord pour trouver des solutions, mais hier (lundi), rien, nous n'avons eu aucun amendement", a déploré M. Roussel sur France 2. "Il faut que les Français le sachent: la Première ministre a fait un discours en citant le mot compromis à toutes les sauces, il n'y a, aujourd'hui, rien, aucun amendement d'accepté par le gouvernement, et nous le regrettons", a ajouté le député du Nord.

 

Quatre heures trente d'échanges

"Moi-même j'ai défendu ce qu'on appelle un amendement de repli, au moins que ces primes puissent cotiser pour la retraite, la sécurité sociale, mais refus, refus, refus, refus", a-t-il regretté, sans préciser la position sur le vote de la loi des communistes, qui doit être décidée mardi matin lors d'une réunion du groupe GDR.

Au bout de quatre heures trente d'échanges dans l'après-midi puis dans la nuit, les députés ne sont pas venus à bout de l'article 1 du premier projet de loi, qui prévoit la poursuite de la "prime Macron", prime exceptionnelle défiscalisée et désocialisée pour les salariés. "Le gouvernement, pour le moment, hier, n'a retenu aucun amendement d'aucune force d'opposition, y compris les forces les plus modérées, même les centristes, ils n'acceptent même pas d'amendements de gens qui les ont pourtant soutenus à la présidentielle", a critiqué sur RFI le RN Jean-Philippe Tanguy.

"Par exemple hier, on a parlé un moment d'un amendement pour que la prime Macron soit un peu surévaluée dans les territoires d'outre-mer, selon le coût de la vie réelle, dans chacun des territoires. Même un amendement aussi évident, de bon sens, qui était proposé par les socialistes, ils n'ont pas voulu le soutenir, nous on l'a voté parce que c'était une bonne idée", a argumenté le député de la Somme. "Si les mesures sont bonnes, on les votera, si on peut améliorer les mesures, on fera tout pour les améliorer", a précisé l'ancien directeur adjoint de la campagne présidentielle de Marine Le Pen.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2186) : MARDI 19 JUILLET 2022

Mardi 19  Juillet 2022 –  Pour les Fêtes de Bayonne, sécurité renforcée et mise en place d'un dispositif «piqûres» :

Un important dispositif de sécurité de plus de 1.500 personnes, avec une attention au phénomène des piqûres, sera déployé pour les fêtes de Bayonne, l'un des plus grands rassemblements populaires d'Europe, annulées ces deux dernières années pour cause de Covid-19. Les fêtes (27-31 juillet) "célèbrent leur 90e anniversaire dans un contexte anxiogène", a indiqué mardi le maire de Bayonne Jean-René Etchegaray lors d'une conférence de presse sur la sécurité des fêtes, évoquant le phénomène de piqûres sauvages. Un dispositif de prise en charge d'éventuelles victimes a été élaboré en cas de "piqûre constatée" et de "symptômes sérieux" vérifiés dans le périmètre de la fête par le personnel soignant déployé sur un poste médical avancé, a précisé le procureur de la République de Bayonne, Jérôme Bourrier.

"Il y a une véritable psychose qui conduit les uns et les autres à raconter n'importe quoi sur les réseaux sociaux. Cette peur est irraisonnée et n'est, ici, pas corroborée par des éléments factuels concrets", a-t-il ajouté, évoquant une vague inexpliquée de piqûres qui touche depuis début avril des jeunes dans des boîtes de nuit. Sur le ressort du tribunal judiciaire de Bayonne, une trentaine de plaintes sont actuellement instruites, "mais nous n'avons aucune intoxication avérée et surtout aucun phénomène de viol lié", a encore insisté le procureur. Le dispositif de sécurité, renforcé à Bayonne depuis l'attentat du 14 juillet à Nice en 2016, représente un tiers du budget de l'organisation des fêtes, soit 1,3 million d'euros, a précisé le maire.

Cette année, et pour la première fois, "l'Etat va facturer une partie du coût de la sécurité à la Ville", comme l'indique le sous-préfet de Bayonne, Philippe Le Moing-Surzur. "Les dispositifs de sécurité qui ne sont pas décidés par l'État mais qui sont nécessaires doivent être défrayés", a-t-il précisé, rappelant une "règle nationale ancienne", peu appliquée jusqu'à présent. 1.200 personnes incluant police nationale et municipale, gendarmerie, trois compagnies de CRS et 600 agents de sécurité privés, seront réquisitionnées. Environ 300 secouristes et sapeurs-pompiers complèteront les équipes. "Le dispositif est à peu près similaire à celui de 2019", date de la dernière édition, selon le sous-préfet. Les Fêtes de Bayonne drainent chaque été jusqu'à un million de "festayres " ("fêtards" en gascon) vêtus de rouge et blanc dans les rues bondées de la ville, entre animations culturelles, sportives, concerts, corridas et concours gastronomiques.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2186) : MARDI 19 JUILLET 2022
LA MARCHE DU MONDE (2186) : MARDI 19 JUILLET 2022
LA MARCHE DU MONDE (2186) : MARDI 19 JUILLET 2022
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Mardi 19  Juillet 2022 –  Les cinq campings de la dune du Pilat rasés par les flammes :

 Les deux gigantesques incendies qui sévissent depuis le 12 juillet en Gironde ont brûlé 19.300 hectares de forêt et leurs fumées et odeurs, poussées par le vent, ont été ressenties dans la nuit à Bordeaux et à des centaines de kilomètres des foyers. Au pied de la dune du Pilat, le feu a notamment emporté les cinq campings évacués de leurs 6.000 occupants le 13 juillet, dont celui de la Dune-Les Flots Bleus , immortalisé par les films «Camping».

«Patrick pleure», a tweeté l'acteur Franck Dubosc, qui interprète le personnage principal, Patrick Chirac. «C'est un crève-cœur. Economiquement, ça va être extrêmement difficile pour eux, comme pour la commune. La saison touristique, on en a besoin ! Mais on s'en relèvera», a réagi le maire Patrick Davet.

 

Sécheresse extrême

Plus de 34.000 personnes, habitants ou vacanciers, ont dû quitter leur logement en raison de ces deux incendies qui ne sont «toujours pas fixés» mais n'ont pas fait de victime. «Contre les pompiers, il y a des conditions météorologiques critiques, avec des températures et une sécheresse extrême», a expliqué sur France Inter, Eric Brocardi, porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France. «Jusque-là, jamais nos stratégies n'avaient été ébranlées, même par des niveaux de températures ou de sécheresse, mais là, nous sommes mis en difficulté».

La multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes est une conséquence directe du réchauffement climatique selon les scientifiques, les émissions de gaz à effet de serre augmentant à la fois leur intensité, leur durée et leur fréquence.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2186) : MARDI 19 JUILLET 2022

Mardi 19  Juillet 2022 –  Renationalisation d'EDF : l'État va lancer une OPA et débourser 9,7 milliards d'euros :

Pour permettre à l'État de détenir 100 % d'EDF, le gouvernement va lancer une offre publique d'achat qui devrait lui coûter la coquette somme de 9,7 milliards d'euros.

Ce fut l’une des grandes annonces d’Élisabeth Borne lors de son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale. Le 6 juillet dernier, la Première ministre a annoncé la renationalisation de l’entreprise EDF , alors que l’État détient actuellement 84% de l’entreprise. Ce mardi 19 juillet, le gouvernement a indiqué sa volonté de lancer une offre publique d’achat (OPA) afin de récupérer les 16 % restants. Cette opération, qui a pour but premier de résoudre les problèmes financiers d’EDF, devrait coûter près de 9,7 milliards d’euros à l’État français.

L’entreprise est plombée par une dette qui pourrait atteindre plus de 60 milliards d'euros fin 2022. Il faut dire que la décision de gouvernement de lui faire vendre davantage d'électricité bon marché à ses concurrents n’a clairement pas facilité sa recherche d’équilibre financier. En lancer cette OPA, l’État a décidé de ne pas passer par une loi de nationalisation.

Le ministère de l'Économie a annoncé que l’offre devrait être déposée d’ici la rentrée prochaine et durera jusqu’à fin octobre. Le prix de l’action sera fixé à 12 euros, ce qui équivaut à hausse de 53 % par rapport à la valeur de l’action à la veille du discours d’Élisabeth Borne. Suspendue depuis le 13 juillet dernier, la cotation d’EDF a rapidement grimpé depuis l’annonce de renationalisation et se situe actuellement aux alentours des 12 euros. Si cette renationalisation venait à être validée et confirmée, le groupe serait sorti de la Bourse.

 

Bercy justifie la renationalisation

Dans un communiqué, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a voulu donner les raisons de cette renationalisation souhaitée par le gouvernement : « Cette opération donne à EDF les moyens nécessaires pour accélérer la mise en œuvre du programme de nouveau nucléaire voulu par le président de la République ainsi que le déploiement des énergies renouvelables en France. Cela permet aussi à l'État de reprendre le contrôle des activités les plus régaliennes de notre production décarbonée ».

La même source a aussi affirmé que le gouvernement avait, à la suite de cette opération, de nouveaux projets pour l'entreprise : « Ce n'est pas le bout des projets que nous avons pour EDF, s'agissant tant de sa production que de son organisation, mais c'est une étape très importante ». 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2186) : MARDI 19 JUILLET 2022

Mardi 19  Juillet 2022 –  La grande distribution s'accorde sur un « plan de sobriété énergétique » face aux pénuries d'électricité :

Leclerc, Picard, Carrefour, Casino, Auchan... Ils se sont tous mis d’accord sur un plan de « sobriété énergétique » qui sera déployé à l’automne, indiquent-ils dans un communiqué transmis ce lundi par la fédération Perifem, qui rassemble l’ensemble des acteurs de la distribution pour agir sur les sujets énergétiques ou environnementaux. Cela prévoit, entre autres, l’extinction des enseignes dès la fermeture, la réduction de l’éclairage, voire la baisse de la température. Le secteur de la grande distribution a défini des « mesures communes et concrètes » pour baisser la consommation d’énergie des magasins, « devant le risque de pénuries d’approvisionnement électrique annoncées par le gouvernement pour cet hiver ».

Emmanuel Macron avait expliqué, le 14 juillet, que l’État préparait un « plan de sobriété » énergétique pour faire face au risque de pénurie liée à la guerre en Ukraine, appelant à « rentrer collectivement dans une logique de sobriété ».

Ainsi, les enseignes de grande distribution prévoient d’éteindre les enseignes lumineuses « dès la fermeture du magasin », contre une heure après en général, et de « systématiser la baisse d’intensité lumineuse », en réduisant de moitié l’éclairage de la surface de vente avant l’arrivée du public et de 30% lors des « périodes critiques de consommation ». Les autres mesures prévues pour une gestion plus sobre de l’énergie sont « la coupure du renouvellement d’air la nuit » et « le décalage de la production de glace », mais également la baisse de la température des points de vente à 17 degrés cet automne et cet hiver, en cas de demande d’une autorité régulatrice.

 

Des mesures d'économie face aux coûts de l'énergie

Sur Twitter, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, « salue les premiers engagements de sobriété énergétique annoncés par le secteur de la grande distribution ». « C’est une première étape qui est franchie, avec des mesures immédiates, que la ministre avait appelées de ses vœux », indique son cabinet, et appelle à « poursuivre ce travail et à aller plus loin », car « il s’agit de prendre toutes les mesures qui produiront des effets immédiats pour passer le cap de l’hiver, mais aussi pour durablement réduire nos émissions de gaz à effet de serre. »

Perifem indique qu’il est « essentiel de réduire la facture énergétique et de se mobiliser ensemble pour éviter une répercussion trop importante sur les prix pour les consommateurs », alors que « la facture électrique représentait 30% » du résultat net des enseignes « avant les récentes envolées des coûts de l'énergie ».

Son président, Thierry Cotillard, estime que « l’heure est à la sobriété énergétique ». « Cela va, de manière profonde, changer nos habitudes de consommation », ajoute-t-il avant de promettre que ce protocole « doit s'inscrire dans la durée ». Il veut croire qu’il pourra servir « de base à l'ensemble des fédérations du commerce et de la distribution pour la généralisation de ces mesures », qui seront présentées à Perifem « lors d’une réunion le 26 juillet ».

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2186) : MARDI 19 JUILLET 2022

Mardi 19  Juillet 2022 –  Italie : plus de 1 000 maires veulent retenir Mario Draghi: :

 Dimanche 17 juillet, plus 1 000 maires ont demandé au Premier ministre italien, Mario Draghi, de rester en place à son poste. Dans une pétition signée notamment par les maires de Florence, Rome et Venise, ils indiquent que « le gouvernement doit continuer ». En effet, jeudi 14 juillet, Mario Draghi avait présenté sa démission  au président italien Sergio Mattarella , que ce dernier a refusée et qui l’a « invité à se présenter au parlement (...) afin qu’ait lieu une évaluation de la situation ».

Pour cause, le 14 juillet, le gouvernement italien a demandé un vote de confiance au Parlement, mais le Mouvement 5 Étoiles (M5S), membre de la coalition au pouvoir dans le pays, a décidé de ne pas soutenir cette confiance au gouvernement. Dans la pétition signée ce dimanche, les maires fustigent « le comportement irresponsable » du Mouvement 5 Étoiles. Ils soulignent également suivre « avec incrédulité et inquiétude » les évènements politiques en Italie.

 

Forza Italia et La Ligue ne veulent plus travailler avec M5S

Les maires écrivent aussi qu’avec la sortie de la crise due à la pandémie de la Covid-19 et l’urgence sociale, « aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin de stabilité, de certitude et de cohérence afin de poursuivre la transformation de nos villes ».

Le dirigeant d’extrême-droite Matteo Salvini, avec son parti La Ligue, et l’ancien Premier ministre Silvio Berlusconi avec son parti Forza Italia, tous les deux membres de la majorité gouvernementale, ont déclaré qu’ils ne pourraient plus continuer à gouverner aux côtés de Cinq Étoiles, en raison de « son incompétence et absence de fiabilité ». Alors que les élections législatives sont normalement prévues début 2023, Silvio Berlusconi et Matteo Salvini ont déclaré à être prêts à des élections « même dans un délai très court ».

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2186) : MARDI 19 JUILLET 2022

Mardi 19  Juillet 2022 –  Incendies en Gironde : le gardé à vue a déjà été entendu pour des faits similaires

Selon le parquet, le suspect ne s'explique pas sur les faits et n'a pour l'instant pas fait d'aveux spontanés. Sa garde à vue va être prolongée mardi.

L'homme placé en garde à vue lundi après-midi dans le cadre de l'enquête sur l'incendie de Landiras (Gironde), qui a brûlé près de 13.000 ha de forêt depuis une semaine, avait déjà été entendu en 2012 pour des faits similaires, a-t-on appris auprès du parquet de Bordeaux.

Il avait été suspecté de «destruction de forêt par substance incendiaire» dans une affaire finalement classée sans suite en 2014, «en absence d'éléments probants», a indiqué le parquet, précisant que le mis en cause était un Girondin de 39 ans, demeurant près de Landiras. «Il ne s'explique pas sur les faits pour l'instant et n'a pas fait d'aveux spontanés», a encore indiqué le parquet. Sa garde à vue va être prolongée mardi.

 

D'autres départs de feux, même zone, même jour

Selon un communiqué de la procureure de la République de Bordeaux, Frédérique Porterie, publié lundi soir, des constatations d'enquête «accréditent un acte volontairement malveillant» à l'origine de l'incendie à Landiras, l'un des deux feux de forêt, avec celui de La Teste-de-Buch, qui ont ravagé plus de 19.000 ha et contraint plus de 34.000 personnes, habitants et vacanciers, à évacuer leur logement depuis le 12 juillet en Gironde.

Selon la procureure, «le 12 juillet, à 16h25, un garagiste qui circulait avec sa fille (...) observait (...) un véhicule stationné sur le bas-côté qui démarrait rapidement à sa vue. Lorsqu'il arrivait sur le lieu du stationnement, le témoin constatait que le feu était en train de se propager. Il s'arrêtait et tentait en vain de l'éteindre», détaille la procureure. Les enquêteurs ont fait un rapprochement entre ce sinistre et «d'autres départs de feux constatés sur la même zone le même jour mais à des horaires différents», ainsi que pour «trois autres départs de feux constatés entre le 13 et le 15 juillet», «rapidement circonscrits». Toutefois, «des indices restent à exploiter afin d'éliminer ou de retenir la thèse d'un même auteur», dit encore Frédérique Porterie.

Dans l'enquête sur l'autre incendie, à La Teste-de-Buch près d'Arcachon, les faits «ne présentent pas de caractère criminel et s'inscrivent dans un contexte de délit involontaire», avec une camionnette équipée d'une benne qui a été victime d'une panne et a pris feu. Une expertise sera menée pour connaître «l'état mécanique du véhicule et son état d'entretien avant le départ du sinistre», dès qu'il sera accessible.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2186) : MARDI 19 JUILLET 2022

Mardi 19  Juillet 2022 –  Covid-19 : réintégrer les soignants non-vaccinés serait «une faute», juge l'Académie de médecine

 

Réintégrer les personnels soignants non-vaccinés serait risqué et ne «résoudrait pas les difficultés actuelles de fonctionnement de l'hôpital», estime-t-elle.

Le débat sur l'avenir des professionnels ayant refusé le vaccin contre le Covid-19 se poursuit. Dans un communiqué publié ce mardi, l'Académie nationale de médecine prend à son tour position sur ce dossier épineux, source de vifs échanges entre le gouvernement et les oppositions, et juge qu'une réintégration des soignants non-vaccinés serait une «faute».

L'institution commence par rappeler son soutien marqué à la vaccination et à l'obligation pour les soignants, jugeant que «l'hésitation vaccinale [est] éthiquement inacceptable dans leur profession». Alors que plusieurs groupes politiques, dont La France insoumise et le Rassemblement national se sont récemment prononcés pour une réintégration de ces professionnels, l'Académie souligne que «tout refus de se faire vacciner motivé par des convictions personnelles est respectable, mais incompatible avec le métier de soignant».

Moins efficaces contre les nouveaux variants, les vaccins restent utiles contre la transmission et, de manière plus marquée, contre les formes graves de Covid-19. En outre, «aucun des arguments ressassés (absence d'efficacité, effets indésirables, manque de recul,..) ne permet de valider scientifiquement le refus de se faire vacciner, les véritables contre-indications médicales à la vaccination étant très rares», plaide l'organisation. Réintégrer les personnels soignants non-vaccinés ferait peser un risque sur les malades fragiles, «compromettrait le climat de confiance et la cohésion» au sein des équipes et ne «résoudrait pas les difficultés actuelles de fonctionnement de l'hôpital», ajoute-t-elle, martelant sa «ferme opposition» à cette piste.

 

Un débat houleux à l'Assemblée nationale

Lors des débats à l'Assemblée nationale sur le projet de loi «veille et sécurité sanitaire en matière de lutte contre la Covid-19», plusieurs députés ont déposé des amendements - jugés irrecevables - plaidant pour un retour immédiat des professionnels concernés, suspendus depuis l'automne dernier. Le gouvernement leur a opposé une fin de non-recevoir : alors que l'épidémie est dans une «phase ascendante», avec plus de 130.000 cas détectés chaque jour, cette piste «ne peut être à l'ordre du jour», s'est justifié le ministre de la Santé, François Braun, sous les huées des élus du groupe RN.

Si cette option n'est «pas sur la table», l'exécutif va tout de même consulter «dans les prochains jours les autorités scientifiques et éthiques, en particulier la HAS, [...] et le CCNE» sur cette question, avant de réunir les syndicats et de présenter une «réponse claire, objective, argumentée» aux parlementaires.

De leur côté, les professionnels sont profondément divisés sur cette piste, certains y voyant des renforts bienvenus pour l'hôpital, quand d'autres pointent les risques sanitaires. Reste que le nombre de personnels soignants concernés, comme le soulignait l'Académie nationale de médecine, est minime : citant les remontées des ARS, François Braun chiffrait la proportion d'agents suspendus à 0,53%, début juillet, soit à peu près 12.000 personnes, dont certaines ne font pas partie du personnel soignant. De son côté, la FHF jugeait mi-juin qu'il n'y avait «aucun vivier de professionnels à rechercher» parmi ces agents et estimait leur nombre entre «4000 à 5000» professionnels, soignants et non soignants confondus. Soit «0,3% du total des agents des établissements».

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2186) : MARDI 19 JUILLET 2022

Mardi 19  Juillet 2022 –  Guerre en Ukraine: l'UE veut durcir les sanctions contre Moscou, plusieurs villes touchées par des frappes

Kharkiv, la deuxième ville du pays dans le Nord-Est, a été la cible de frappes de missiles au cours de la nuit.

 

Kharkiv et Mykolaïv ciblées par des frappes russes

Kharkiv, la deuxième ville du pays dans le Nord-Est, a été la cible de frappes de missiles au cours de la nuit, selon le gouverneur de la région Oleg Synegubov.«Vers trois heures du matin, dans le district de Kyivsky (de Kharkiv), l'un des étages d'un bâtiment industriel de cinq étages a pris feu à la suite de deux frappes de missiles. Une femme de 59 ans a été blessée et hospitalisés», a-t-il dit.

Vitaliy Kim, chef de la région de Mykolaïv (sud), proche de la mer Noire, a dénoncé de son côté dimanche plusieurs frappes menées la veille au sud de cette région et sur la ville elle-même dans la matinée. «Vers 03h05, Mykolaïv a été touchée par des bombardements massifs. À l'heure actuelle, nous avons connaissance d'un incendie dans deux entreprises industrielles», a-t-il dit.

Il a ajouté que les villages de Shevchenkove, Zoria et Novoruske ont été également été bombardés la veille. «Trois personnes sont mortes et trois ont été blessées à Shevchenkove», a-t-il dit, ajoutant qu'une femme a été tuée samedi dans un bombardement sur Shyrokiv où un «un immeuble résidentiel a été détruit».

La région de Donetsk (est) a également été ciblée par «les Russes (qui) continuent de bombarder les infrastructures civiles, en particulier les établissements d'enseignement», a déclaré le gouverneur de la région, Pavlo Kyrylen.

«Trois missiles ont touché la communauté de Toretsk: un a touché un quartier résidentiel, deux à Zalizne où une école et un jardin d'enfants ont été endommagés. À Kostiantynivka, les Russes ont bombardé une faculté de médecine. Aucune information sur les victimes pour l'instant», a-t-il ajouté.

 

De nouvelles sanctions discutées lundi

C'est dans ce contexte que les ministres de l'UE se sont penchés lundi, entre autres, sur une proposition de la Commission européenne d'interdire les achats d'or à la Russie pour aligner les sanctions de l'UE sur celles de ses partenaires du G7. Une autre proposition vise à inscrire de nouvelles personnalités russes sur la liste noire de l'UE.

«Moscou doit continuer à payer le prix fort pour son agression», a affirmé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen après avoir transmis les nouvelles mesures aux Vingt-Sept. Selon un haut fonctionnaire européen, lors d'une première discussion à Bruxelles sur ces nouvelles sanctions, aucune décision n'est attendue. Le plus important acheteur d'or russe est le Royaume-Uni avec 290 tonnes en 2020 pour un montant de 16,9 milliards de dollars, selon les indications des douanes russes.

Le coût de la guerre qui a été déclenchée le 24 février par la Russie est ressenti aussi pour le reste du monde, ont fait valoir les pays occidentaux au G20 de Bali, qui s'est cependant achevé samedi sans communiqué conjoint, faute de consensus sur ce point. La participation de la Russie était «absurde» et «équivalait à inviter un pyromane à une réunion de pompiers», a fustigé la ministre canadienne des Finances Chrystia Freeland.

 

Des lanceurs de missiles russes installés à Zaporijjia ?

Les accusations sont du même ordre en Ukraine, où l'opérateur national de l'énergie nucléaire a accusé l'armée russe d'avoir installé des lanceurs de missiles sur le site même de la centrale nucléaire de Zaporijjia (sud), dans une zone qui est sous son contrôle depuis mars.

«La situation est extrêmement tendue et la tension s'accroît de jour en jour. Les occupants y amènent (...) y compris des systèmes de missiles avec lesquels ils ont déjà frappé de l'autre côté» du fleuve Dniepr «et sur le territoire de Nikopol», à 80 kilomètres au sud-ouest de Zaporijjia, a affirmé Petro Kotin, président d'Energoatom, sur Telegram. Selon lui, environ 500 militaires russes se trouvent sur le site de cette centrale ukrainienne, la plus grande d'Europe.

 

15.000 à 20.000 soldats russes tués depuis le début de la guerre

Dans le Donbass, les forces séparatistes et l'armée russe ont affirmé continuer à progresser et être en train de prendre le contrôle complet de la ville de Siversk, attaquée après la prise de Lyssytchansk, plus à l'est, au début du mois. Le ministère russe de la Défense a affirmé samedi que le ministre, Sergueï Choïgou, s'était rendu auprès des soldats impliqués dans l'offensive en Ukraine, sans préciser la date de cette visite, la deuxième après une première en juin, ni si elle avait eu lieu en Ukraine ou en Russie. Il a «donné les instructions nécessaires pour accroître encore» la pression militaire, a ajouté le ministère.

La guerre en Ukraine entrera le 24 juillet dans son 6e mois et il n'existe aucun bilan global des victimes civiles du conflit jusqu'à présent. L'ONU a recensé près de 5000 morts confirmés, dont plus de 300 enfants, mais reconnaît que leur nombre véritable est sans doute largement supérieur. Pour la seule ville de Marioupol (sud-est), tombée en mai au terme d'un terrible siège, les autorités ukrainiennes évoquaient quelque 20.000 morts.

Sur le plan militaire, des sources de sécurité occidentales évoquent désormais de 15.000 à 20.000 soldats russes tués. Kiev a fait état d'au moins 10.000 morts dans ses troupes. Aucune statistique indépendante n'est disponible.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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