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17 janvier 2017 2 17 /01 /janvier /2017 08:00
DONALD TRUMP SE LACHE SUR L’EUROPE !...

 

Le président élu, qui sera investi vendredi 20 janvier prochain à Washington, a livré son sentiment sur les sujets européens majeurs dans une interview au « Times » et à « Bild ». Si la majorité des chefs d’état européens se faisait du souci depuis l’élection américaine, leurs craintes s’avèrent justifiées !..

Cinq jours avant de prendre les commandes de la première puissance mondiale, Donald Trump a usé comme d'habitude de formules chocs sans trop s'embarrasser de froisser ses interlocuteurs pour commenter l'actualité européenne, dans les quotidiens britannique « Times » et allemand « Bild ».

 

Réduire les sanctions envers la Russie

Le milliardaire républicain a d'abord tendu une main vers Moscou, en froid avec l'administration de son prédécesseur Barack Obama qui l'accuse d'ingérence dans l'élection présidentielle américaine, évoquant la possibilité d'un accord de réduction des armements nucléaires avec la Russie en échange de la levée des sanctions qui la frappent.

"Voyons si nous pouvons faire de bons accords avec la Russie. Je pense que l'armement nucléaire doit être très sensiblement réduit, ça en fait partie", a dit le président élu, qui ne cache pas son admiration pour le président russe Vladimir Poutine. "Les sanctions font très mal à la Russie mais je pense qu'il peut se produire quelque chose qui sera profitable à beaucoup de gens". Juste avant Noël, Donald Trump avait ravivé le spectre d'une course aux armements en prévenant que les Etats-Unis répondraient à tout accroissement de l'arsenal nucléaire d'une autre puissance, sans citer la Russie ou la Chine.

 

L'Otan est "obsolète"

Sujet d'inquiétude récurrent pour les Européens au moment où la Russie fait jouer ses muscles, le milliardaire a réitéré ses critiques contre l'Otan "obsolète", reprochant à ses Etats membres de ne pas payer leur part de la défense commune et de se reposer sur les Etats-Unis. "J'ai dit il y a longtemps que l'Otan avait des problèmes. En premier lieu qu'elle était obsolète parce qu'elle a été conçue il y a des années et des années" et "parce qu'elle ne s'est pas occupée du terrorisme. (...) En deuxième lieu, les pays (membres) ne payent pas ce qu'ils devraient", a estimé Donald Trump. Peu d'Etats de l'Alliance atlantique atteignent en effet le niveau de 2% de leur produit intérieur brut pour les dépenses militaires, l'objectif que s'est fixé l'Otan en 2014.

 

L'"erreur catastrophique" de Merkel sur les migrants

La chancelière allemande Angela Merkel, qui a critiqué plusieurs fois Donald Trump publiquement, a également été la cible du futur président américain, qui a néanmoins dit avoir "beaucoup de respect" pour elle. "Je pense qu'elle a fait une erreur catastrophique et que c'était de prendre tous ces migrants illégaux", a lâché le président élu. Selon le milliardaire, les conséquences de cette politique d'accueil se sont fait récemment "clairement sentir" - une allusion à l'attentat au camion-bélier contre un marché de Noël à Berlin le 19 décembre (12 morts), revendiqué par l'Etat islamique.

 

Le "succès" du Brexit va entraîner d'autres sorties de l'UE

Donald Trump a aussi accusé l'Allemagne de dominer l'Union européenne. "Vous regardez l'Union européenne (...) c'est en gros un instrument pour l'Allemagne. C'est la raison pour laquelle je pense que le Royaume-Uni a eu bien raison d'en sortir", a dit le président élu. Le Brexit sera "un succès", a-t-il assuré, annonçant vouloir conclure un accord commercial avec le Royaume-Uni "rapidement et dans les règles" et rencontrer "très rapidement" la Première ministre britannique Theresa May. Des propos qui tranchent avec ceux de Barack Obama, qui avait annoncé que le Royaume-Uni se retrouverait en bout de file d'attente pour conclure des accords commerciaux avec les Etats-Unis si jamais il quittait l'UE. Donald Trump estime lui que "d'autres pays vont quitter" l'Union européenne.

"Je crois vraiment que s'ils (les pays de l'UE) n'avaient pas été obligés de prendre tous les réfugiés, avec tous les problèmes qui vont avec, il n'y aurait pas eu de Brexit", a estimé Donald Trump. "Les peuples, les gens, veulent leur propre identité et le Royaume-Uni voulait sa propre identité", a-t-il jugé. Lundi, la livre britannique est tombée à son plus bas niveau face au dollar depuis son plongeon éclair d'octobre dernier, à la veille d'un discours clé de Theresa May sur le Brexit.

 

 

Source : LeJDD.fr  16-01-2017

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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commentaires

F
La marche du monde ... au milieu des fous. Il est vraiment cinglé ce mec
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