La première Ferrari 250 GT Berlinetta SWB comme « Short WheelBase », apparue lors des 24 Heures du Mans en juin 1959, n'en est pas réellement une. C’est plutôt une version intermédiaire puisqu'elle utilise encore le châssis à empattement de 2 600 mm. Mais ses formes laissent néanmoins présager quel sera le style de la nouvelle Ferrari. Comme à son habitude, c'est donc en octobre 1959, lors du Mondial de l'automobile de Paris, que Ferrari présente officiellement la 250 GT Berlinetta SWB.

Évolution de la berlinette 250 GT « Tour de France », son châssis est identique à celui de cette dernière mais l'empattement est réduit à 2 400 mm. La tenue de route de l'automobile ainsi améliorée, notamment en courbe. La voiture est beaucoup plus agile. La Berlinetta SWB va d’ailleurs démontrer sa supériorité sur les circuits en remportant de nombreuses victoires en 1960 et 1961.

La Ferrari 250 gt SWB devient la première automobile connue sur le plan international pour ses victoires en Grand Tourisme. Le terme SWB devient d’ailleurs une appellation culte dans le monde de la GT2. Le pilote Heinz-Ulrich Wieselmann la perçoit ainsi : « Docile comme un amour d'été […], le plaisir absolu sur quatre roues, aujourd'hui encore à la portée de quelques heureux élus ».

Déclinée en version cabriolet avec la 250 GT California Spyder et en version luxe avec la GT Lusso, la 250 GT Berlinetta SWB est le dernier modèle client de la génération 250. Elle sera remplacée en 1963 par la Ferrari 330.

À l'image des précédents modèles, la 250 GT Berlinetta SWB est dessinée par Pininfarina — ce dernier commence d'ailleurs en 1961 à signer ses réalisations par « Pininfarina » et non « Pinin Farina » — et carrossée par Scaglietti. Les formes arrondies de la carrosserie laissent néanmoins entrevoir le travail des ingénieurs Carlo Chiti et Giotto Bizzarrini concernant l'aérodynamique.

Tenue pour être l'un des plus beaux modèles automobiles, la 250 GT SWB est considérée comme remarquable pour avoir marié à merveille « esthétique » et « efficacité ».

Coté moteur, la 250 GT Berlinetta SWB est équipée du traditionnel moteur V12 ouvert à 60°, de 2 953 cc de cylindrée, implanté longitudinalement à l’avant et alimenté par trois carburateurs double corps Weber. Il développe entre 240 et 260 ch pour les versions routières GT Lusso. Sa puissance est portée à 270 ch pour la version client 250 GT Berlinetta et à 280 ch voire 293 ch à 7 000 tr/min lorsqu'il s'agit de celui de la Ferrari 250 GT version compétition, grâce notamment un nouveau bloc-cylindres. Au moteur est accouplée une boite de vitesses manuelle à quatre rapports.

Le châssis tubulaire soudé présente quelques innovations dont la plus marquante est l’implantation des freins à disques Dunlop sur les quatre roues en remplacement des tambours sur les modèles précédents. Le train avant est à double triangle mais la suspension arrière est encore assurée par un essieu rigide est d’archaïques ressorts à lames.

Les performances de la voitures sont, dans sa version « client » plus qu’acceptable puisque la vitesse maxi est donnée pour 250 km/heure et que le 0 à 100 km/heure est parcouru en 5,2 secondes.

Entre 1959 début de la production et 1962, il sera fabriqué 167 exemplaires de la Ferrari 250 GT SWB.

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Je recommande à tous les passionnés de l'automobile et de son histoire les remarquables sites (en anglais) cités ci-dessous. Ils présentent, outre des commentaires et données techniques très complètes, de magnifiques photos sur la production automobile mondiale

ultimatecarpage.com

supercar.net

swisscarsighting.com

mais il y a aussi un site en Hongrois sur lequel il faut se contenter de regarder les photos :

autogaleria.hu

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