Après un entretien avec Angela Merkel sur la crise des migrants, lundi 24 août à Berlin, François Hollande a appelé à mettre en place un "système unifié du droit d'asile". Le chef de l'Etat a souhaité une "répartition équitable des réfugiés" entre les États-membres. Deux notions certes louables mais qui ne résoudront en rien la crise que connait l’Europe actuellement !..
Après la décoration des "héros du Thalys", François Hollande s'est envolé pour Berlin pour évoquer la crise des migrants avec Angela Merkel. Lors d'une déclaration commune à la chancellerie, le chef de l'Etat a réclamé avec la dirigeante allemande une réponse "unifiée" de l'Europe.
"Nous devons mettre en oeuvre un système unifié de droit d'asile", a notamment lancé le Président français devant la presse aux côtés de la chancelière. A ses côtés, Angela Merkel a relevé que si l'Union européenne a "de manière globale un même droit d'asile", tous les pays européens doivent le mettre en application "le plus rapidement possible".
"C'est une situation exceptionnelle qui va durer"
La chancelière allemande a par ailleurs souhaité que "la mise en place des centres d'enregistrement dans les pays de première entrée, donc la Grèce et l'Italie" ait lieu dès "cette année". Aucun de ces centres destinés à différencier les migrants relevant du droit d'asile des autres n'a vu le jour depuis que leur création a été décidée fin juin. "Nous ne pouvons tolérer un (tel) retard", a-t-elle insisté.
Soulignant que la France et l'Allemagne étaient "solidaires", le chef de l'Etat français a également souhaité une "répartition équitable des réfugiés qui relèvent du droit d'asile" en Europe et "un raccompagnement dans la dignité des personnes entrées de manières illégale". "Il est des moments dans notre histoire européenne où nous faisons face à une situation exceptionnelle, aujourd'hui c'est une situation exceptionnelle mais une situation exceptionnelle qui va durer", a conclu François Hollande.