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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:37
FACE AU PARLEMENT GREC,  ALEXIS TSIPRAS FUSTIGE L’OFFRE DE SES CREANCIERS !..

 

Le premier ministre grec a appelé Bruxelles à «retirer sa proposition absurde». Tout en estimant qu'un accord avec les créanciers de la Grèce était plus imminent que jamais.

L'annonce inattendue du gouvernement grec, jeudi 4 juin au soir, consistant à regrouper en un seul versement, le 30 juin, les quatre remboursements dus au Fonds monétaire international (FMI), pour un total de 1,6 milliard d'euros, n'a pas rassuré les marchés, comme l'atteste le plongeon de haut vol de la Bourse d'Athènes vendredi (- 4,9%). Une première tranche de 300 millions d'euros aurait dû être versée vendredi. La Grèce a demandé au FMI de différer son paiement en utilisant un dispositif prévu par le règlement de l'institution mais qui n'avait été employé qu'une fois, il y a trente ans.

 

Une opinion publique grecque très soucieuse

La journée de jeudi marquera l'histoire, car c'est la première fois que la Grèce n'honore pas ses dettes depuis son placement sous la tutelle budgétaire du FMI et de l'UE, souligne Antonis Kakousis, éditorialiste de l'hebdomadaire To Vima. «Cette brusque annonce a suscité des inquiétudes, tant dans le pays qu'à l'étranger, sur une faillite éventuelle qui pourrait arriver si le premier ministre avoue que les négociations avec les créanciers sont dans l'impasse. Forcément, un sentiment d'incertitude ressurgira et il est à craindre que les Grecs recommenceront à retirer leur argent des banques», poursuit-il. L'opinion publique semble, en effet, de plus en plus soucieuse et conteste la méthode utilisée par Alexis Tsipras dans les négociations. Si 74% des Grecs, selon un sondage de l'Institut Alco, souhaitent que le pays reste dans l'euro, une majorité (50%) estime que le premier ministre doit céder aux exigences des créanciers.

 

La gauche de Syriza approuve

L'aile la plus à gauche du parti au pouvoir Syriza a accueilli favorablement le pied de nez d'Alexis Tsipras au FMI. Ainsi le député Stathis Kouvelakis estime que le premier ministre «a répondu par l'offensive aux propositions inacceptables des créanciers». «La situation est politiquement intenable, il est impossible de rembourser le FMI alors que les caisses de l'État sont vides », justifie-t-il. « Les créanciers demanderont toujours plus d'austérité sans faire de concessions. Ils aimeraient que Syriza commette un suicide politique devant les caméras du monde entier.»

 

«Proposition absurde»

En rentrant de son dîner mercredi 3 juin au soir avec Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, Alexis Tsipras a choisi de se ranger du côté de son aile gauche, quitte à risquer la rupture dans les négociations. «Une sortie de la zone euro est techniquement, économiquement et politiquement gérable», veut croire l'influent député Kouvelakis, par ailleurs professeur d'économie au King's College de Londres.

Face à son Parlement, vendredi soir, Alexis Tsipras a joué la résistance. Il a enjoint les créanciers à «retirer la proposition absurde» de Bruxelles en matière d'excédent budgétaire et de taxes. Il a aussi insisté pour que l'accord comporte une clause «sur la viabilité de la dette». Tout en estimant que «nous sommes plus près que jamais d'un accord».

 

Contact rompu avec Bruxelles !..

Samedi 6 juin, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a refusé de s'entretenir par téléphone avec le premier ministre grec Alexis Tsipras, en constatant l'absence de nouveaux développements dans les négociations sur la dette d'Athènes, a déclaré un responsable de la CE.

 

 

 

 

 

 

 

 

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