Manuel Valls a de nouveau estimé mercredi 22 avril dernier que la France faisait "face à une menace terroriste sans équivalent dans le passé", en commentant l'attentat déjoué dimanche à Paris.
A la sortie du conseil des ministres, Manuel Valls a déclaré mercredi 22 avril dernier que la France faisait "face à une menace terroriste sans équivalent dans le passé par sa nature et son ampleur", suite à l'annonce d'un attentat déjoué dimanche à Paris. "Les terroristes ciblent la France pour nous diviser", a ajouté le Premier ministre devant le perron de l'Elysée, avec à ses côtés son ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.
"Il s'agit de regarder cette menace avec lucidité et de nous mobiliser avec une très grande détermination", a ajouté Manuel Valls, qui a appelé "au rassemblement" et "à l'unité" face à cette menace terroriste, alors que le projet de loi sur le renseignement est actuellement débattu au Parlement.
La « mobilisation est permanente, c'est celle aussi qui permet régulièrement l'arrestation, l'interpellation d'individus qui veulent se rendre en Syrie ou en Irak », a fait valoir le chef du gouvernement. "Notre seul but, c'est de protéger les Français", a-t-il ajouté.
« On a parfaitement conscience de la nécessité de renforcer notre dispositif »
"On a évité un attentat", a répété à plusieurs reprises le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, lors d'un briefing de presse à l'issue du Conseil des ministres. La lutte contre le terrorisme "est rendue difficile par les formes du terrorisme complètement différentes. On a parfaitement conscience de la nécessité de renforcer notre dispositif", a-t-il ajouté. "C'est pourquoi il a été créé des postes spécifiques pour renforcer la lutte contre le terrorisme, mais face à ces risques et surtout leurs formes particulières et nouvelles, au fur et à mesure, on complète le dispositif", a développé le porte-parole.
Stéphane Le Foll a également relevé que l'homme soupçonné d'avoir voulu perpétré des attaques contre des églises avait été "repéré" en 2014, mais que "rien ne permettait à l'époque de l'arrêter".
Source : leJDD.fr 22-04-2015